LA NATURALITÉ DES PRODUITS QU’ILS ACHÈTENT EST TRÈS % Avec 83% des Franças qu affirment fare attenton au caractère 83 IMPORTANTE POUR LES FRANÇAIS naturel des produts qu’ls achètent, cette caractérstque joue des Français déclarent l’organsme. L’almenta-désormas un rôle de premer plan. Vértable plébscte en faire attention au on, les produts d’hy-faveur de la naturalté des produts, ce chffre donne la mesure ène et de beauté ans de la sensblté de l’enjeu. Au fur et à mesure des scandales cparroadcutiètsrequn’ailtsureldes ue les médcaments almentares, cette sensblté s’est accrue pour 78 % d’entre achètent. ont l’objet de toutes les eux (pour 40 %, elle s’est même beaucoup accrue). Pour les ttentons en termes de Franças, l ne s’agt pas d’une mode : c’est un « mpératf » naturalté, pour respect-pour 34 % des répondants, un « phénomène durable » pour vement 92 %, 82 % et 75 % des nterrogés. De façon assez 32 %.Aucun secteur n’est réellement épargné par cette prévsble, les produts fras (vande et posson pour 82 % des exgence : les catégores les plus scrutées par l’opnon nterrogés, fruts et légumes pour 80%) font l’objet de l’exgence concernent les produts perçus comme pénétrant dans la plus forte.
Les scandales alimentaires récents ont renforcé l’exigence de naturalité des Français envers leur alimentation. Ils associent à cette notion une dimension à la fois sanitaire et gustative, mais aussi plus onéreuse : l’absence de produits chimiques dans l’alimentation constituant le point clé. Certains comportements évoluent : l’achat local est de plus en plus privilégié, même si les circuits de distribution alternatifs ont du mal à émerger auprès du plus grand nombre. La labellisation des produits est toujours réclamée, mais sans naïveté : tous les labels ne se valent pas. Si les organismes génétiquement modifiés (OGM) continuent à cliver l’opinion, le bio est plutôt bien perçu. De façon générale, les Français identifient et réprouvent massivement l’écoblanchiment, et paraissent très conscients de la menace de la « malbouffe » au point de modifier certains comportements quotidiens : la consommation de plats cuisinés étant la première concernée.
Les Français et les produits naturels : opinion, comportements et attitudes
UN PRODUIT « NATUREL » : Les consommateurs ne font pas NON CHIMIQUE, MAIS AVEC DU GOÛT confiance d’emblée, ils s’attachent avant tout à « la preuve », à ce qui est vérifiable Le premer attrbut assocé à un produt naturel, c’est de ne pas contenr de produt chmque, pour 63 % des répondants. Pour QUESTION : 48 %, l n’a pas été transformé. Pour 48 % également, ls en Qu’est-cequ vous fat dre qu’un alment est naturel ? connassent le producteur. Cela sgnfie que dstrbuton ou emballages ne suffisent plus à assurer sans dscusson la crédblté du dscours « naturel », pour des Franças devenus eIlnecontientpas méfiants. À l’nverse, le défaut de naturalté d’un produt renvoe d produit chimique 63 % à la présence de produt chmque (91 % des répondants), à son Il n’a pas été transformé 48 % caractère ndustrel (75 %) ou encore au fat qu’l est produt en grande quantté (44 %). Ans, le modèle productvste semble Vous connaissez le producteur 48 % questonné de façon drecte. De même, le propre d’un produt naturel est d’être « bon pour la santé » (60 % des répondants) et Il a un label 47 % de posséder un « goût authentque » (56 %). Ans, la noton santare s’artcule avec la noton de plasr gustatf, qu se unartisanVo(buosul’laavnegzera,cbhoeutcéhcehr.e..z) 45 % combnent dans un magnare « naturel ». Prncpal nconvénent du produt naturel, l est assocé à la noton de prx élevé Il est frais 42 % (82 % des répondants) ; en outre, l se pérme vte (49 %). Pour autant, les Franças ne sont pas prêts à accorder leur confiance Il est bio 42 % sans réserve aux produts naturels, pour ce seul motf : ls ne sont Vous l’avez acheté au ma hé 27 % que 54 % à penser que ce sont toujours des produts de qualté rc et 28 % qu’ls sont toujours sans danger pour la santé. Enfin, la S n emballage est simple 8 % dstrbuton des produts naturels renvoe à une mage qualtatve o (les Franças s’attendent à 84 % à trouver ces produts en Base:Ensemble supermarché, contre seulement 39% en magasn hard dscount). LES ORGANISMES LE BIO : EN VOIE DE GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉS (OGM) GÉNÉRALISATION DURABLE, ONT DU MAL À SE FAIRE ACCEPTER IL INSPIRE CONFIANCE Aujourd’hu, les OGM clvent franchement la socété françase : Aujourd’hu, les deux ters des Franças achètent bo, ne 41 % des répondants sont favorables à la recherche scentfique serat-ce que de temps en temps, 20 % en achetant souvent. à leur sujet, contre 40 % qu y sont défavorables. Quand on les Ce comportement est davantage fémnn (24 % des femmes questonne sur l’éventuel danger qu’ls pourraent représenter contre 16 % des hommes) et propre aux CSP+, meux dotées pour la santé humane, 65 % d’entre eux répondent que celu-c fnancèrement (31 % des CSP+ contre 16 % des CSP-). exste ben. De ce fat, 2 Franças sur 3 font attenton à n’acheter Les Franças sont largement majortares à fare confance que des produts sans OGM. 56 % souhatent qu’on nterdse aux produts bo (71 %) : les effets de la crse épdémque de leur commercalsaton, 13 % s’opposent à cette nterdcton et 2011 (concombres bo espagnols, granes germées produtes 31 %réservent leur réponse, sgne d’un certan désarro. en Allemagne) sur la confance sont aujourd’hu surmontés. Pour 55 % des Franças, manger bo est « melleur pour la santé », et pour 45 % d’entre eux « melleur pour l’envronnement » : le bénéfce du bo est donc à la fos ndvduel et collectf. En l’absence d’informations Seuls 28 % des répondants persstent à affrmer que « le bo, qui les rassurent, les Français ’est du vent ». Enfn, adoptent une posture de précaution les Franças semblent % ’accorder sur le fat que le bo est fat pour durer : e Pm Q e n o U nd v s E efi e z S r -T v s I o l u O s e N s qu : O e l G es M OGM(organsmesgénétquemmaennet? 58 2 % qu y voent une 8 % l’affrment, contre des Français pensent mple mode. que manger bio est un Vous ne phénomène durable. savez pas 26 % i Non Ou 9 % 65 % se:Ensemble Mediaprism , l’éclareur des publcs /
LES FRANÇAIS ENTRE MÉFIANCE ET MADE IN FRANCE Près des tros quarts des répondants prvlégent les produts répondants,la vente drecte sur internet par 9 %, l’achat groupé almentares fabrqués en France. De façon clare, le « made n par 8 %. Seuls domnent le classque marché (81 % des nterro-France » peut fonder une préférence à l’achat dans notre gés) et dans une mondre mesure l’achat drect auprès d’une pays. Au-delà de cette dmenson « patrotque », un mouvement ferme, d’une coopératve dans les zones qu le permettent (47%). se dégage auss nettement en faveur de l’achat local oncernant le cas part-uler des AMAP, mons e 10 % des Franças (69% accordent une attenton partculère à acheter des produts % u y recourent en sont lrrF’deéerespanlpnvoeoçrnunaordsnsraaénnrbgeetlsgmeo)asn.er.)ndotLLe’uaetrsmdetlsépedpfiasoaecncntnctfcuoedrbeemueesxsanttdlconeahtnsréosggcexsryémucrldepelneasetrsspcdaeroesémnsossbnecoannolltmnaeesrgms:oea(sm6t7.96moilsa%n%tseddsoueeurnsssrt 73 nterroge ceux qu n’y dhérents. Quand on n nt pas recours, 47 % 78 % à rechercher la lste des ngrédents, 57 % le leu de des Français répondent qu’ls en fabrcaton, 51 % la menton des addtfs. En revanche, l’ntérêt déclarent privilégier gnoraent l’exstence. pour la naturalté des produts almentares n’est pas encore des produits d’origine Le traval de popularsa-parvenu à modfier en profondeur le rapport aux crcuts de française. on d’une dstrbuton dstrbuton, car le recours à une assocaton pour le manten lternatve n’est donc d’une agrculture paysanne (AMAP) n’est cté que par 13 % des pas achevé.
LES LABELS : TOUJOURS VALABLES, MAIS TOUS NE SE VALENT PAS Seuls 15 % des Franças se dsent ndfférents aux labels, mas ls ne rassurent, quels qu’ls soent, que 21 % des répondants. Les Franças sont 64 % à déclarer que certans ont ce pouvor, d’autres non. Autrement dt, la pussance de cautonnement et de prescrpton des labels est ben réelle, mas les Franças demeurent lucdes et crtques. ils savent mettre à dstance le dscours des marques et ne prennent pas leurs allégatons pour argent comptant. Les catégores de labels jouent également un rôle : ceux qu renvoent à la fabrcaton tradtonnelle des produts sont ctés par 64 % des Franças, ceux qu évoquent l’orgne géographque par 52 % d’entre eux, ceux qu mettent en avant la noton de bo par 47 % d’entre eux.
Les labels les plus connus sont le Label Rouge et le label AB QUESTION : Parm ces labels / logos / appellatons, quels sont ceux que vous connassez ? Et quels sont ceux que vous assocez au caractère naturel d’un alment ? Labels connus Labels associés au caractère naturel Label Rouge 81 % Label Rouge 53 % AB (agriculture biologique) 76 % AB (agriculture biologique) 77 % AOP (appellation d’origine protégée) 74 % AOP(appellationpdr’ootréiggiénee) 52 % Produits fermiers 51 % Produits fermiers 72 % Origine France garantie 50 % Origine France garantie 30 % Produit certifié 33 % Produit certifié 42 % Max Havelaar 24 % Max Havelaar 40 % IGP (indication géographique IGP (indication géographique protégée) 22 % protégée) 41 % Produits pays 20 % Produits pays 43 % Label biologique européen 14 % Label biologique européen 58 % Produit de montagne 14 % Produit de montagne 56 % Agri confiance 5 % Agri confiance 35 % STG (spécialité 4 % STG (spécialité 59 % traditionnelle garantie) traditionnelle garantie) Vous ne connaissez aucun de ces Aucun de ces labels / logos / labels / logos / appellations 2 % appellations 5 % Base:Labelsconnus
Base:Ensemble
89 % L LD e ’E « É d SC s L c OME ou BS r A s LR v FA e Q r R t N » AUC d EN e H s SÇI m MA a I r E q S u N e J s T e U s E t G l T ’ E ob L j N e E t T d S u SI s É c N e VT pt È E c R s N m ET e IM d O e E s NN Fr S a T nças, qu sont 62 % à des Français pensent se dre « peu ou pas du tout » nfluencés par lu. Quelle que sot la réalté quant à l’nfluence que les marques effectve de ce dscours, les répondants sont rétcents à la reconnaître. Marque ndubtable saisissent l’occasion de leur capacté de décryptage, ls sont une majorté écrasante à prêter l’ntenton aux du discours vert pour marques d’amélorer avant tout leur réputaton (89 %). Seuls 11 % estment que les marques améliorer leur image. sont réellement engagées en faveur de l’envronnement. On mesure asément à quel pont les postures sont scrutées et que la confiance n’exste pas a pror.
SCANDALES ALIMENTAIRES : PRISE DE CONSCIENCE ET COMPORTEMENTS NOUVEAUX Les scandales almentares à répétton provoquent une prse de conscence chez les Franças qu certes sont 79 % à ncrmner les ndustrels, mas qu sont auss 71 % à ponter du dogt la responsablté des consommateurs qu « demandent des produts tout fats, pas chers ». Sgne de l’mpact massf de la crse récente de la vande de cheval découverte dans certans plats cusnés, 99 % des Franças dsent avor entendu parler de l’affare. En conséquence, 21 % des répondants dsent avor modfié leurs habtudes almentares. Les plats cusnés sont les premers frappés : 62 % déclarent en manger mons ; 52 % des nterrogés regardent davantage l’orgne des produts et 48 % leur composton.
Les Français reconnaissent leur part de responsabilité dans la « malbouffe » QUESTION : En France, qu est selon vous responsable de la malbouffe ? Les industriels 79 % Les consommateurs qui demandent des produits 71 % tout faits, pas chers 48 % Les grandes surfaces Les responsables politiques 34 % Les médias 30 % Les agriculteurs 10 % Base:Ensemble
MÉTHODOLOGIE Les résultats présentés dans ce document sont issus d’un échantillon de 1 210individus, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus selon la méthode des quotas (critères de sexe, âge, CSP du chef de famille et lieu de résidence). Les répondants ayant retourné un questionnaire incomplet ont été exclus de l’analyse. QUI SOMMES-NOUS ? Mediaprism est « l’éclaireur des publics » : cela signifie que, pour nous, la communication doit avant tout aider les annonceurs à bâtir dans la durée la meilleure relation, utile, respectueuse et mutuellement profitable , avec les bonnes personnes. Éclairer, c’est connaître les publics. Éclairer, c’est aussi leur apporter ce dont ils ont besoin. Mediaprism, filiale de Mediapost Communication / Groupe La Poste , est une agence de marketing et de communication au service des associations, des institutions, des entreprises et des marques. La force de Mediaprism s’articule autour de deux savoir-faire : la maîtrise de la connaissance des publics et le conseil stratégique et créatif. Être « l’éclaireur des publics », c’est justement combiner ces deux dimensions de façon originale : la communication et la relation justes reposent sur une démarche rigoureuse de connaissance des publics. Cette offre globale fondée sur la connaissance des publics est nourrie par une base de plus de 36 millions d’individus et une communauté de 21 millions d’internautes. Elle est déclinable en marketing relationnel, campagnes de communication, relations médias, études, enquêtes d’opinion... dans des secteurs aussi différents que le caritatif et la levée de fonds, le corporate ou la consommation. CONTACTS Frédérique Agnès / Fondatrice / frederique.agnes@mediaprism.fr Laurence Billot-David / Directrice du pôle études et opinion / laurence.billotdavid@mediaprism.fr Grégory Possoz / Directeur du planning stratégique / gregory.possoz@mediaprism.fr Géraldine Delefosse / Directrice de la communication / geraldine.delefosse@mediaprism.fr Tour Cristal / 7, quai André Citroën / 75015 Paris / 01 53 29 10 00 / www.mediaprism.com