Chapitre "Santé" extrait du Bilan économique et social - Picardie 2005
6 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Chapitre "Santé" extrait du Bilan économique et social - Picardie 2005

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
6 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

La seconde mortalité la plus élevée de métropole : En 2001-2002, la Picardie se situe à l'avant dernière place devant le Nord-Pas-de-Calais pour sa mortalité. La surmortalité picarde se vérifie aussi bien pour les décès par cancers ou par maladies cardio-vasculaires que pour la mortalité prématurée (moins de 65 ans) Près de 30 300 nouvelles admission en affection de longue durée : En cas d'affections comportant un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse, les assurés peuvent bénéficier d'une exonération du ticket modérateur. Sur la période 2002-2003, près de 30 300 nouvelles admissions en affection de longue durée (ALD) ont été prononcées en Picardie en moyenne chaque année.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 32
Langue Français

Extrait

SANTÉ
La seconde mortalité
la plus élevée de métropole
En 2001-2002, la Picardie se situe à l'avant dernière
place devant le Nord - Pas-de-Calais pour sa mortalité.
La surmortalité picarde se vérifie aussi bien
pour les décès par cancers ou par maladies
cardio-vasculaires que pour la mortalité prématurée
(moins de 65 ans). L'Aisne est le département picard
le moins bien placé derrière la Somme et l'Oise.
La baisse de la mortalité observée
depuis les années 90 a été plus marquée en France
qu'en Picardie de sorte que l'écart entre la région
et la France s'est creusé durant cette période.
n 2001-2002, la Picardie reste une des de telle sorte que la région se rapproche net-
DéfinitionE régions les plus touchées en France tement de la dernière place occupée par la
Le taux standardisé est le taux que l'onmétropolitaine pour la mortalité générale. Le région Nord - Pas-de-Calais.
observerait si la structure par âge de lataux standardisé (cf. définition ci-contre) de
population étudiée était la même que celleUne surmortalitémortalité générale de la région est de 1 034,6
de la population de référence (ici la popula-décès pour 100 000 habitants contre 894,8 chez les hommes
tion estimée de la France métropolitaine au
pour la France métropolitaine. Les trois dé- comme chez les femmes er1 janvier 2002). Ces taux éliminent les
partements picards sont très mal placés au
effets de structure par âge et autorisent les
niveau national puisqu'ils font partie des dix Ces constatations se retrouvent pour les
comparaisons entre plusieurs périodes, en-
départements où la mortalité générale est la hommes comme pour les femmes. Chez les
tre les deux sexes et entre les départements
hommes, le taux picard est de 1 385,0 décèsplus forte. Le département de l'Aisne est français.
même placé en avant-dernière position juste pour 100 000 hommes contre 1 197,7 pour
devant le Pas-de-Calais mais derrière le Nord. la France alors que, pour les femmes, la
moyenne régionale est de 783,7 décès pourÀ noter que les départements picards ont ré-
gulièrement rétrogradé dans cette hiérarchie 100 000 contre 682,3 pour la France. Quel
depuis le début des années quatre-vingt-dix que soit le sexe, l'Aisne reste le département
&2 #
= % " -
5
B /
(






5
(



+ +
% % 0 $ / 0 $ /


INSEE PICARDIE - Bilan économique et social 2005 61SANTÉ
picard le moins bien placé derrière la Somme que les femmes. La moyenne régionale, en
et l'Oise. 2001-2002, est de 368,3 décès pour 100 000
On observe une nette baisse de la morta- hommes et 151,6 décès pour 100 000 femmes
lité depuis le début des années quatre-vingt- (contre respectivement 306,6 et 133,9 pour la
dix, en France comme en Picardie. Cette France métropolitaine). On remarque que, pour
baisse est cependant plus marquée en France la mortalité prématurée chez les hommes, le
de telle sorte que l'écart entre la région et le département de l'Aisne est particulièrement mal
reste du pays s'est creusé durant les années placé dans la hiérarchie des départements fran-
quatre-vingt-dix. Sur la décennie, la baisse a çais possédant le deuxième taux le plus im-
ainsi été de l'ordre de 15 % en France contre portant (405,1) derrière le Pas-de-Calais.
environ 11 % pour la Picardie. Au sein de la Depuis le début des années quatre-vingt-
région, c'est le département de la Somme qui dix, la mortalité prématurée est en nette
a connu la chute la plus importante (-13,5 %) baisse mais cette baisse est plus marquée
alors qu'elle a été du même ordre dans l'Aisne en France qu'en Picardie. Ceci est d'autant
et l'Oise (respectivement -10,0 % et -10,3 %). plus vrai dans l'Aisne où la baisse a été de
l'ordre de 10 % sur la décennie contre près
Une surmortalité picarde très nette de 14 % sur l'ensemble de la région et plus
chez les moins de 65 ans de 15 % en France. Aussi, que ce soit en
et surtout chez les hommes France ou dans la région, on peut remarquer
que la chute de la mortalité prématurée fémi-
Pour la mortalité prématurée (décès sur- nine est de plus en plus faible et qu'elle sem-
venus avant l'âge de 65 ans), les taux sur la ble tendre vers une stagnation.
période 2001-2002 sont de 258,6 décès pour
100 000 habitants de moins de 65 ans contre La baisse de la mortalité
219,2 décès pour la France métropolitaine. par cancers se ralentit nettement
L'Aisne et la Somme font à nouveau partie des depuis la fin des années 90
plus forts taux français alors que le départe-
ment de l'Oise est légèrement mieux placé que Les cancers sont à l'origine de 273,1 dé-
pour la mortalité générale. cès pour 100 000 habitants contre 244,6 en
En distinguant les hommes et les femmes, France métropolitaine. La surmortalité picarde
on constate naturellement que la mortalité pré- est donc encore assez nette pour ces patholo-
maturée touche beaucoup plus les hommes gies. La hiérarchie entre les trois départements
( +
= % -

B /





+ +
% 0 $ / 0 $ / %


&2 # ? B
= % -

B /





+ +
0 $ / % 0 $ / %
,& ’ "
INSEE PICARDIE - Bilan économique et social 200562SANTÉ
picards est également la même avec l'Aisne habitants en Picardie et de 267,0 décès pour
Pour en savoir plusqui devance la Somme et l'Oise. À noter ce- 100 000 habitants en France métropolitaine.
pendant, que les écarts sont plus faibles chez Pour ces pathologies, la Picardie est la
www.ors.u-picardie.fr
les femmes aussi bien au sein de la région que quatrième région la plus touchée derrière le
par rapport à la France. Nord - Pas-de-Calais, l'Alsace et la Lorraine.
Si l'on confronte les taux masculins et fé- Au niveau départemental, l'Aisne et la Somme
e eminins, on observe des différences importan- occupent les 5 et 7 places parmi les plus forts
etes. Les taux régionaux sont de 405,2 décès taux alors que l'Oise possède le 21 taux.
pour 100 000 hommes contre 179,5 décès pour En distinguant la mortalité masculine et
100 000 femmes. Les taux français sont net- féminine, on obtient des taux de 394,3 décès
tement inférieurs avec respectivement 359,3 pour 100 000 hommes et de 250,2 décès pour
décès pour 100 000 hommes et 165,6 décès 100 000 femmes en Picardie contre respecti-
pour 100 000 femmes. Que ce soit chez les vement 344,6 et 214,2 pour la France
hommes ou chez les femmes, l'Aisne possède métropolitaine. Chez les hommes, c'est le dé-
le troisième taux le plus important parmi les partement de la Somme qui possède le taux le
départements français. La Somme et l'Oise plus élevé de la région 414,2 décès pour
sont relativement mieux placés pour la morta- 100 000 hommes devant l'Aisne (410,3) et
lité masculine, avec respectivement les dixième l'Oise (364,5). Chez les femmes, on retrouve
et vingt-sixième taux les plus élevés, que pour la hiérarchie habituelle avec l'Aisne (261,0) qui
la mortalité féminine (sixième et dix-septième devance la Somme (252,0) et l'Oise (239,1).
taux les plus importants). À noter que l'Oise est en situation moins défa-
En termes d'évolution, la mortalité par can- vorable pour la mortalité masculine par mala-
ecers a baissé de manière moins importante que dies cardio-vasculaires (36 taux le plus élevé)
la mortalité générale depuis le début des an- que pour la mortalité féminine pour ces mê-
enées quatre-vingt-dix (respectivement -9,5 % mes pathologies (16 taux le plus élevé).
et -11,3 % pour

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents