Sartre & Lacan par Frans Tassigny ( fr -ang )
10 pages
Français

Sartre & Lacan par Frans Tassigny ( fr -ang )

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
10 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description


“Etre, c’est éclater dans le monde”.Dans l’Etre et le Néant, Sartre repense le cogito cartésien. Ainsi, contre Descartes et son “Je pense donc je suis”, Sartre pose la thèse suivante : “Je suis, j’existe”. Autrement dit il affirme que la pensée elle-même suppose l’existence qui reste première. L’homme est avant tout sujet, une sorte d’existence impersonnelle, une “existence sans existant”
  [Moins]

Informations

Publié par
Nombre de lectures 55
Langue Français

Extrait

La conscience est toujours dirigée vers l’extérieur, la conscience n’a pas de dedans, il n’y a pas de vie intérieure. Ceci rompt avec la conception classique de l’introspection socratique : la découverte de soi ne se fait pas la quête en soi-même, mais par le monde, dans le monde, par l’immersion dans le monde : “Etre, c’est éclater dans le monde”.Dans l’Etre et le Néant,Sartrerepense le cogito cartésien. Ainsi, contreDescarteset son “Je pense donc je suis”,Sartrepose la thèse suivante : “Je suis, j’existe”. Autrement dit il affirme que la pensée elle-même suppose l’existence qui reste première. L’homme est avant tout sujet, une sorte d’existence impersonnelle, une “existence sans existant”.Selon l’existentialiste, les actes et les états de la conscience n’ont besoin d’aucun fondement pour exister : le “je” n’existe pas, il est une fiction inventée parles philosophes. La vie psychique, spontanée et irréfléchie (= le cogito pré-réflexif) a ses propres actes.Influence de la lecture husserlienne deDescartes: “Toute conscience est conscience de quelque chose”.
Consciousness is always directed outward consciousness has no inside, there is no inner life. This breaks with the classical conception of Socratic introspection: self-discovery is not done quest in itself, but the world, in the world, by immersion in the world: "Being is fun in the world. "In Being and Nothingness, Sartre rethink the Cartesian cogito. Thus, against Descartes and his "I think therefore I am", Sartre raises the following thesis: "I am, I exist." In other words he says that the thought itself presupposes that remains first. Man is above all about a kind of impersonal existence, an "existence without existing."According to the existentialist, the acts and states of consciousness do not need no basis to exist: the "I" does not exist, it is a fiction invented by philosophers. Psychic life, spontaneous and thoughtless (= pre-reflective cogito) has its own actions.
Est-t-il réellement possible de lire, vraiment lire, les travaux d’un philosophe célèbre? Quand le lecteur s’empare des premiers mots de l’Etre et le Néant, il ressemble à un voyageur déjà trop ou trop peu savant. Sartre, c’est une oeuvre, une terre ardue qu’il faut âprement défricher pour les rares initiés qui connaissent un espace familier avec ses thèmes et développements, ses lignes de fuite. Un profil quadrillé par l’accumulation du savoir critique, surtout par ses commentaires qu’il faut vérifier, comparer à nouveau à l’aune de la philosophie. Tout est là: assigner la relecture de Descartes dans l’édifice du savoir philosophique. Rien n’est plus ardu, plus profond, il est vrai que les concepts exiqtentialistes qui indiquent les opérations du « professeur Sartre » et de son brio stylistique fait qu’un livre de Sartre ressemblera toujours, à ne pas s’y tromper à un autre livre de Sartre, est en même
temps marqué de la singularité qui convient d’accueillir comme une oeuvre unique et non comme l’aboutissement de la tradition bourgeoise, mais comme un livre libre.
Is he really possible to read, really read the work of a famous philosopher? When the player takes the first words of Being and Nothingness, it looks like a traveler too little or too clever. Sartre, it is a work, a land that must be fiercely difficult to clear the few insiders who know a familiar with the themes and developments, its lines of flight. Profile grid by the accumulation of critical knowledge, especially his comments need to check, compare again in terms of philosophy. Everything is there: assigned the reading of Descartes in the edifice of philosophical knowledge. Nothing is harder, deeper, it is true that the concepts that indicate exiqtentialistes operations "Professor Sartre" and his stylistic brio that a book will look like Sartre always, not to be mistaken for a another book by Sartre, is also marked with the singularity that must be upheld as a single work and not as the culmination of the bourgeois tradition, but as a free book.
« La passe » est à Lacan ce que l’épiphanie est à Joyce, le labyrinthe à Borges, la madeleine à Proust , l’existentialisme à Sartre et la lumière aux impressionnistes. Tous ces concepts ont fait école, sont amis reconnus sauf peut-être l’oeuvre d’Arthur Rimbaud qui ne sera d’actualité que dans la genèse de l’homme à venir.
"The pass" is what Lacan to Joyce's epiphany, the maze to Borges, Proust's madeleine, the existentialism Sartre and light to the Impressionists. All these concepts have been school friends are recognized except perhaps the work of Arthur Rimbaud, which will be valid only in the genesis of man to come.
Il faut absolument se diriger de l’auteur vers son oeuvre, à savoir: que c’est parce que tel créateur possède une telle personnalité qu’il produit telle oeuvre. Mais jamais à travers les caractéristiques, spécificités d’un texte d’en dessiner un profil psychologique de l’auteur et d’en tirer une série de conclusions en une dichotomie de prédicats divers. Il serait vain d’interpréter les vers de Paul Celan “le lait noir de l’aube se boit au crépuscule” comme la représentation macabre du camp d’Auschwitz, lieu de ses écrits; ainsi que de taxer Ezra Pound de fasciste suite à quelques interviews durant la guerre à Radio Rome où l’on a sciemment mélangé esthétique et politique.
It is essential to lead the author to his work, namely that it is because such a creator has such personality it produces such a work. But never through the features, characteristics of a text to draw a psychological profile of the author and to draw some conclusions in a dichotomy of various predicates. It would be vain to interpret the verses of Paul Celan "Black milk of dawn to dusk drinks" as gruesome representation of Auschwitz, instead of his writings, and to tax a fascist Ezra Pound after a few interviews during the war on Radio Rome where it was deliberately mixed aesthetics and politics.
Du champ des Odysséens, tel l’Ulysse d’Homère né des cercles moussus du ressac, symbolisant l’homme aux mille idées et s’inscrivant dans la dynamique de mouvants tropiques; épisodes à ciel ouvert d’aventures, de liaisons charnelles, de combats chevaleresques. Le héros n’a de liberté que dans l’épique, l’action virile, le grand nomadisme. Alors que pour le champ du philosophe que fut J.P Sartre, tout est monde intérieur, économie de la parole, écoute dans un théâtre dépouillé et sédentaire telle une oasis intérieure.
Field of Odyssean, as the Ulysses of Homer born mossy circles of the surf, symbolizing man of a thousand ideas, and fitting in the dynamics of shifting tropics; episodes open with adventure, carnal connections, of knightly combat. The hero does freedom than in the epic, manly action, the great nomadic. As for the field that was the philosopher JP Sartre, everything is inner world, economy of speech, listening to a theater stripped and sedentary as an oasis within.
Si la poésie se veut le langage le plus haut chargé de sens, c’est parce qu’elle est le noeud, le foyer, le “vortex” de la logopoeïa (la pertinence du mot), de la phalopoeïa (l’originalité de l’image) et enfin de la mélopoeïa (l’assonance des sons). C’est cette dernière qualité qui est rarissime comme nous pouvons également l’imaginer chez un philosophe de la pointure de Sartre, à la différence que le militant qu’il fut perçoit le “chant du peuple” analysant la mécanique secrète de l’inconscient collectif , voie intérieure de l‘homme.
If poetry is meant the highest language charged with meaning, it is because it is the node, the home, the "vortex" of logopoeïa (the relevance of the word), the phalopoeïa (originality image) and finally the mélopoeïa (assonance sounds). It is this last quality that is rare as we can imagine in a philosopher Sartre size, except that he was a militant perceives the "people's singing" Secret analyzing the mechanics of the unconscious collective inner path of man.
Voilà bientôt cinq ans qu’un poète n’écrit plus, la question ne l’intéresse pas davantage que celle du commerce d’ustensiles de cuisine ou de palettes de tomates. Un spectre l’a pris d’un geste. Un homme par liberté s’absente, l’amour, la poésie et le crime se signent quelquefois du même silence... Ses poèmes n’ont pas de costumes, s’ils sont lambeaux, haillons, il ne s’en inquiète point, il était mendiant d’autres soleils, de quêtes éperdues et de bohème.
Tels des sagas, ils errent dans le passé, sorte de purgatoire onirique. “Et la gloire s’en fut ailleurs”,disait Henri Michaux, qu’ils y restent, hirsutes, dépenaillés, leurs guenilles ne s’irritent point de l’anonymat, ils sont présents ailleurs, colchiques ou orchidées, peu importe,
ils hantent encore de vieux tiroirs, des photos jaunies. Ils sont dans l’herbier du verbe: grenier à blé de l’Imaginaire.
On ne déplace pas le centre de gravité de la poésie pour les rhabiller au goût du jour. Ce ne sont pas des dandys, comme il serait aussi vain de fouiller de vieux grimoires, les oeuvres de Sartre n’appartiennent qu’à lui seul, à son temps, son destin. Ne rien imiter, ni personne comme écrivait Hugo:
“un lion qui copie un lion devient un singe”.
For nearly five years, a poet no longer writes, the question does not interest more than the trade cookware or pallets of tomatoes. Spectrum was taken with a gesture. A man is absent freedom, love, poetry and crime sometimes sign the same silence ... His poems are not costumes, they are tattered rags, he does not worry point, he was begging other suns, quests distraught and bohemian.
Such sagas, they wander in the past, a kind of purgatory dream. "And the glory went elsewhere," said Henri Michaux, they stay there, unkempt, ragged, rags not irritate their point of anonymity, they are present elsewhere, crocuses or orchids, whatever they still haunt old drawers, yellowed photographs. They are in the herbarium of the verb: breadbasket of the Imaginary.
It does not move the center of gravity of poetry dressed for the taste of the day. These are not dandies, as it would be as futile search of old books, the works of Sartre belong to him alone, his time, his destiny. Do not imitate or someone like Hugo wrote:
"A lion copies a lion becomes a monkey."
AJOUR DE LA REDACTION
·
·
·
·
FransFransTassignySi la poésie se loge dans une tour altière et de ses simples sentinelles exsangues jusqu'aux seigneurs aux lauriers d’défraîchis, tous savent avec le faucon crécelle la perspective du vide qui les sépare de l’éternité comme le vol d’Icare celui de la mort. Yann GarvozEt il peut y avoir aussi le poème sur le cageot, sur l'huître, comme chez Ponge, très loin de l'envolée, aquiline ou mesquine... En fait il est à peu près aussi difficile de définir la poésie, dans toute son extension, que le langage : Cail...Afficher la suite Yann GarvozrFnanassrFTassigny, tiens je trouve votre contribution sur le poète faux-marginal... Tous ne l'ont pas été ! Pensez au divus Perse, très haut fonctionnaire... Claudel, La Fontaine, Ronsard !...
FransFransTassigny“Je suis la plaie et le couteau, la victime et le bourreau” Charles Baudelaire n’essaie-t-il pas de donner à travers la poésie un cadre à sa douleur? Il vivait dans l’horreur de la misère, d’où il n’est presque jamais sorti. Une frontière o...Afficher la suite
·
·
·
·
Louis TrenteExcepté que Baudelaire s'est extrait du guignon dont il se fait le chantre. Vous reprenez les thèses de Sartre sur Baudelaire, là où il y a aujourd'hui unanimité pour reconnaître que Sartre s'est autant trompé sur Flaubert que sur Baudelaire. La réflexion réactionnaire se s'extrait pas du désordre qu'il dénonce, ce n'est pas "une belle-âme". Frans Frans TassignyBien, mais alors quelles sont les "nouvelles thèses" publiées à ce jour ?
LouisTrenteBaudelaire incarne la division subjective. Être la plaie et le bourreau. Cela résonne bien avec la modestie d'une psychanalyse... Frans Frans TassignyOui, tout les "symbolistes" résonnent forcément avec la psychanalyse, mais encore...? Louis TrenteTous non, Baudelaire oui. Baudelaire questionne l'homme depuis qu'il est homme. Un réac ! Il maudit la société moderne et ce faisant la magnifie - parce qu'il est poète
FransFransTassignyJe vous comprends, Sarte et Genêt, Sartre et Baudelaire, Sartre et Flaubert, on ne fait pas de bonnes littérature avec des bon sentiments, certes, et Sartre et Lacan ? Il paraît qu'il a assisté à ses conférences sans intervenir le moins du monde... Louis TrenteSi Lacan a assisté à des conférences de Sartre et qu'il s'est tu, je le comprends d'autant plus qu'on ne dialogue pas avec quelqu'un souffrant de chiasse verbale. Frans Frans TassignyNon, non, il "paraît" qu'il était assez respectueux, mais je vous l'accorde Lacan était un homme de droite. MAIS ce que j'ai voulu exprimer c'est que Sartre à assisté à des conférences de Lacan, non, l'inverse... Louis TrenteJe ne le savais pas concernant Sartre. Par contre contre, j'aimerai que la gentillesse de Lacan devienne proverbiale. Frans Frans TassignyOui, très courtois en effet, d'ailleurs, L’héritage lacanien établit des correspondances entre psychanalyse, linguistique et ethnologie. Son langage est polyphonique. A l’image de James Joyce, Lacan a imaginé un nouveau langage dont le registre est pluriel et déborde du cadre clinique pour ouvrir un champ qui englobe une multitude de disciplines. Et avec les poètes ? Louis TrenteNous sommes de plus en plus nombreux à le dire. S'il faut sortir de soi, quoi d'autre que la poésie maintenant qu'elle meurt ? Comme le disait Baudelaire "Enivrez vous, de vin, de vertu ou de poésie, mais enivrez vous !" ;-) Frans Frans TassignyIl s'est en effet saoulé de Joyce et c'est un poète majeur, mais je ne crois pas qu'ilse soit intéressé à des poètes mineurs ou méconnus ? Louis TrenteEntre les lignes, comme pour Bataille et les Taoïstes.
·
·
·
FransFransTassignySûrement, mais je désire creuser plus profond, établissons un parallèle avec Lacan vis à vis du sujet cartésien dépendant et symbolisé par $ barré. Faudrait-il user pour le poète d’un sigle barré, griffé, s’oblitérant ses initiales? En quelque sorte se raturant. Voici l’ébauche d’une algèbre poétique, représentant l’auteur barré d’une expression de ses textes, avortant un langage intime pour s’extraire d’une enveloppe Louis TrenteJe me casse autant la tête en lisant certains poètes que Lacan. C'est quand je n'aurai plus le désir de m'y mettre que je me ferai du souci. Je ne suis donc pas en mesure de vous aider. Il me semble que chaque poète a un rapport particulier au langage. Ce qui me questionne est son rapport à la parole, au verbe pour sortir du langage son sujet. Je ne sais si dès lors il est nu ou divisé. Frans Frans Tassignycomment cela "nu ou divisé" ? sectionnant le cordon ombilical du “Je-poème-enfance” ? Louis TrenteOui, le cordon de la seule maternelle qui soit, la musique. S'il existe un sujet non divisé, le poète m'apparaît tel. Si c'est impossible, il en invente un. Pour ma part, le poète est nu hors langage, comme le sujet l'est hors perspective pour se la représenter. Louis Trente"langue maternelle" sorry Frans Frans TassignyOn ne déplace pas le centre de gravité de la poésie pour les rhabiller au goût du jour, la question ne l’intéresse pas davantage que celle du commerce d’ustensiles de cuisine ou de palettes de tomates. Louis TrenteMon goût du jour est de questionner quelle perspective pour la poésie. Cette gravité m'évite "l'expérience du gouffre" pour reprendre un commentateur du Baudelaire. Frans Frans Tassignysorte de purgatoire onirique. “Et la gloire s’en fut ailleurs”,disait Henri Michaux, qu’ils y restent, hirsutes, dépenaillés, leurs guenilles ne s’irritent point de l’anonymat, ils sont présents ailleurs, colchiques ou orchidées, peu importe, ils hantent encore de vieux tiroirs, des photos jaunies. Ils sont dans l’herbier du verbe: grenier à blé de l’Imaginaire.
LouisTrenteJ'aime bien votre idée que les poètes nous hantent. A chacun ses fantômes ;-)
FransFransTassignyses spectres..
Inséré depuis <http://www.facebook.com/#!/groups/132005510239220/227629120676858/? notif_t=group_activity>
• Frans Frans Tassigny If poetry is housed in a lofty tower and its simple sentries up bloodless faded laurels of the lords, everyone knows the kestrel perspective void that separates eternity as theft Icarus than death.
Yann Garvoz
And there may be also the poem on the crate on the oyster, as in Ponge, far from the flight, aquiline or petty ... In fact it is almost as difficult to define poetry, in all its extension, the language: Cail ... View More
Yann Garvoz Frans Frans Tassigny, like I think your contribution on the marginal false poet ... All have not been! Think divus Persia very senior official ... Claudel, La Fontaine, Ronsard! ...
• Frans Frans Tassigny
"I am the wound and the knife, the victim and the executioner" Charles Baudelaire he tries not to give a framework through poetry to his pain? He lived in the horror of misery, he is almost never released. A border o ... View More
Thirty Louis Except that Baudelaire is extracted from the luck he is the champion. You take Sartre's thesis on Baudelaire, where there is now unanimous in recognizing that Sartre is mistaken as Flaubert as Baudelaire.
Reactionary thinking not slide disorder he denounces, it is not a "nice-soul."
Frans Frans Tassigny Okay, but then what are the "new theories" published so far?
• Thirty Louis embodies Baudelaire subjective division. Be wound and executioner. This resonates well with the modesty of psychoanalysis ...
Frans Frans Tassigny Yes, the "symbolist" necessarily resonate with psychoanalysis, but still ...?
All non Thirty Louis, Baudelaire yes. Baudelaire asks man for he is a man. A reaction! He cursed modern society and thereby magnifies the - because it is a poet
• Frans Frans Tassigny I understand you, Sarte and Genet, Sartre and Baudelaire, Flaubert and Sartre, it is not good literature with good feelings, certainly, and Sartre and Lacan? It seems that he attended his lectures without interfering in the least ...
If Louis Thirty Lacan attended conferences and Sartre it is you, I appreciate even more that do not talk to someone with verbal shits.
Frans Frans Tassigny No, it "appears" that was quite friendly, but I'll give you that Lacan was a man of the right. BUT what I wanted to express is that Sartre attended conferences Lacan, not vice versa ...
Thirty Louis I did not know about Sartre. By cons cons, I'd like that kind of Lacan become proverbial.
Frans Frans Tassigny Yes, very courteous indeed, moreover, inheritance establishes correspondences between Lacanian psychoanalysis, linguistics and ethnology. His language is polyphonic. Just like James Joyce, Lacan devised a new language which is plural and the
registry beyond the clinical setting to open a field that encompasses a multitude of disciplines. And poets?
Thirty Louis We are more likely to say. Whether out of self, what else poetry now she dies? As Baudelaire said "Intoxicate you, wine, poetry or virtue, but you drunk!"
;-)
Frans Frans Tassigny It is indeed drunk and Joyce is a major poet, but I do not think qu'ilse is interested in minor poets or ignored?
Thirty Louis Lines, as Bataille and Taoists.
• Frans Frans Tassigny Sure, but I want to dig deeper, drawing a parallel with Lacan against the Cartesian subject dependent and $ symbolized by strikethrough. Should the poet use an acronym barred, scratched, obliterating his initials are? Crossing out somehow. Here is the outline of a poetic algebra representing the author crossed an expression of his texts, aborting intimate language to extract an envelope
Thirty Louis I break his head as much as some poets reading Lacan. That's when I no longer have the desire to put that I will worry. I am not able to help you.
It seems to me that each poet has a special relationship to language. What I am questioning is its relationship to the word, the word to get out about his language. I do not know if he is naked once or divided.
Frans Frans Tassigny how it "naked or divided?" cutting the umbilical cord "I-childhood poem?"
Louis Thirty Yes, the cord is the only kindergarten, music.
If there is a topic not divided, the poet seems so. If this is impossible, he invents.
For my part, the poet is naked outside language, as the subject is outside perspective to represent.
Thirty Louis 'mother tongue' sorry
Frans Frans Tassigny It does not move the center of gravity of poetry dressed for the taste of the day, the question does not interest more than the trade cookware or pallets of tomatoes.
My taste Louis Thirty days is to question what perspective to poetry. This gravity keeps me "experience gap" to borrow a commentator Baudelaire.
Frans Frans Tassigny purgatory dream. "And the glory went elsewhere," said Henri Michaux, they stay there, unkempt, ragged, rags not irritate their point of anonymity, they are present elsewhere, crocuses or orchids, whatever they still haunt old drawers, yellowed photographs. They are in the herbarium of the verb: breadbasket of the Imaginary.
• Thirty Louis I like your idea that poets haunt us. To each his own ghosts ;-)
• Frans Frans Tassigny its spectra ..
Inserted from <http://www.facebook.com/#!/groups/132005510239220/227629120676858/? notif_t=group_activity>
Nouveau ! Cliquez sur les mots ci-dessus pour apporter des modification
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents