2e colloque franco-soviétique sur l archéologie de l Asie centrale des origines à l Âge du Fer, Paris, 19-26 novembre 1985.  ; n°1 ; vol.12, pg 481-494
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2e colloque franco-soviétique sur l'archéologie de l'Asie centrale des origines à l'Âge du Fer, Paris, 19-26 novembre 1985. ; n°1 ; vol.12, pg 481-494

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Dialogues d'histoire ancienne - Année 1986 - Volume 12 - Numéro 1 - Pages 481-494
14 pages

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Publié le 01 janvier 1986
Nombre de lectures 33
Langue Français

Extrait

Th. De Sonneville-David
2e colloque franco-soviétique sur l'archéologie de l'Asie centrale
des origines à l'Âge du Fer, Paris, 19-26 novembre 1985.
In: Dialogues d'histoire ancienne. Vol. 12, 1986. pp. 481-494.
Citer ce document / Cite this document :
De Sonneville-David Th. 2e colloque franco-soviétique sur l'archéologie de l'Asie centrale des origines à l'Âge du Fer, Paris, 19-
26 novembre 1985. In: Dialogues d'histoire ancienne. Vol. 12, 1986. pp. 481-494.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/dha_0755-7256_1986_num_12_1_1739DIALOGUES D'HISTOIRE ANCIENNE 481
COLLOQUES
2e COLLOQUE FRANCO-SOVIÉTIQUE SUR L'ARCHÉOLOGIE
DE L'ASIE CENTRALE DES ORIGINES A L'AGE DU FER
(PARIS - 19-26 novembre 1985)
INTRODUCTION
Le 2e Colloque franco-soviétique sur l'Archéologie de l'Asie centrale
des origines à l'âge du Fer a eu lieu à Paris du 19 au 26 novembre 1985.
Dès 1982, l'Académie des sciences de rU.R.Si>. et le C.N.R.S. approuv
aient un programme de coopération qui intéressait l'archéologie de la
Bactriane ancienne, des origines à la conquête d'Alexandre. Ses manifesta
tions concrètes prévoyaient, outre des échanges de chercheurs, l'organisa
tion de colloques bilatéraux et la publication intégrale des Actes selon la
même version en édition russe et en édition française. En novembre 1985,
ce fut chose faite : participants et public eurent en même temps connais
sance des Actes du précédent Symposium organisé à Dushanbe par l'Aca
démie des Sciences de FU.R.S.S. et l'Académie des Sciences du Tadzhikis-
tan, dont nous avions fait recension («Premier Symposium franco-soviéti
que sur l'Archéologie de la Bactriane ancienne», DHA 9, 1983, p. 295-
318). On voyait alors que les recherches archéologiques en cours du côté
soviétique permettaient de déborder les limites géographiques et histori
ques fixées et que, d'autre part, ce premier Colloque franco-soviétique
dépassait «le cadre d'une simple rencontre entre spécialistes de deux pays
travaillant sur les problèmes de la civilisation bactrierme» et qu'«un
nombre relativement important de thèmes et de territoires ont été pris
en considération» (L'Archéologie de la Bactriane ancienne. Actes du
Colbque franco-soviétique, Dushanbe (U.R.S.S.), 27 octobre - 3 novembre
1982. Editions du CJN.R.S., Paris 1985, p. 16). On le verra aussi, parallèl
ement à la lecture de cet ouvrage, le premier Colloque de Dushanbe a été
utile pour le développement et le renforcement de la collaboration scienti
fique bilatérale, ainsi que pour l'élaboration de nouvelles perspectives de
recherche. 482 CHRONIQUE
Conscients de cette richesse, mais soucieux de pallier les manques
inhérents jadis à la présentation (DHA 9, p. 295), les organisateurs de ce
2e Colloque firent en sorte de faciliter la confrontation de données et
d'idées nouvelles dans le cadre spatio-temporel convenu entre participants
actifs (11 Soviétiques, dont 7 présents et 23 Français, dont 18 présents -
les communications des absents étaient lues), en abrégeant le temps des
exposés proprement dits pour les prolonger sous forme de discussions. Ces
débats ont vu s'exprimer un public d'auditeurs pour la plupart spécialistes
de la même ou d'autres disciplines. Il en est résulté des échanges fruc
tueux : approbations ou contestations ont abouti en général à des informa
tions ponctuelles et neuves, à des états de questions, parfois à des synthès
es partielles à partir de matériels de première main et de leur interpréta
tion proposée selon des perspectives théoriques et concrètes actuelles. Cet
aspect «dynamique» de la recherche, auparavant souligné (DHA 9, p.
318), s'est réalisé également par l'alternance des séances de travail et des
visites : institution (Maison de l'Orient méditerranéen, Lyon) et terrain
(Chantier archéologique du Palais du Louvre), ce qui permit aussi à la
délégation soviétique de connaître deux de nos laboratoires.
THEMES ET OBJECTIFS
Le choix du thème avait été arrêté dès 1982. Il reflète l'élargissement
du champ des recherches sur les cultures, les peuples et les civilisations de
l'Asie centrale qui s'est opéré au cours de la dernière décennie et qui est dû
en partie à l'étude des découvertes archéologiques récentes. Il met en év
idence l'existence de liens de toute espèce entre l'ensemble des cultures
échelonnées de la mer Caspienne à la Haute-Asie, dès les hautes époques,
et les civilisations contemporaines de l'Orient : Mésopotamie, Elam,
Baluchistan, bassin de PIndus, abords du Karakorum, piémonts et oasis du
Tarim, boucle de l'Ordos. Les recherches en cours de nombreux archéolo
gues ou historiens, tant en France qu'en U.R.S.S., offrent des éclairages
très neufs sur ces relations naguère insoupçonnées, grâce à la mobilisation
de matériels comparés chaque année plus abondants ou plus éloquents. Le
but du Colloque franco-soviétique de 1985 était davantage précisé dans
son titre, l'Asie centrale et ses rapports avec les civilisations orientales des
origines à l'âge du Fer. Dresser un tableau comparé des cultures de l'Asie
centrale et des civilisations en relation avec elles, de la Mésopotamie à la
Chine, depuis les origines jusqu'à la conquête d'Alexandre, sans omettre,
ce faisant, une réflexion sur les données archéologiques et sur leur inter
prétation, c'était envisager aussi les problèmes qui s'attachent au dévelop
pement culturel, aux méthodes et aux techniques qu'il suscite, et à l'épis- D'HISTOIRE ANCIENNE 483 DIALOGUES
CAUCASE
ONGOLIE
Illustration non autorisée à la diffusion
HINE
MESOPOTAMIE
ELAM
I RA N MONDE
INDO- BALUCHE
L'Asie centrale et ses rapports avec les civilisations orientales des origines à l'âge
du Fer (dessin de F. Monier) 484 CHRONIQUE
témologie qui peut remettre en cause le savoir archéologique, toutes dé
marches propres au territoire de l'historien lato sensu. .
PROGRAMME
Dans ce sens et sur le thème général, on doit d'abord signaler les qua
tre exposés introductifs (I), puis les sujets proposés aux participants et
abordés selon un découpage chronologique (II). Suit un Symposium par
ticulier (III).
I. EXPOSES INTRODUCTIFS
RM. MUNCHAEV (L'étude du problème des rapports culturels dans
l'archéologie soviétique : Asie centrale, Caucase, Iran et Mésopotamie)
montre que les rapports culturels sont généralement étudiés sous l'angle
des structures socio-économiques et politiques. On distingue essentiell
ement deux types de rapports entre les sociétés, selon qu'ils se manifestent
entre sociétés de même structure ou de structures différentes, les rapports
les mieux étudiés concernant les sociétés de classes et les sociétés restées
à un stade antérieur, de «pré-classes». Les rapports entre les sociétés à
structure primitive communautaire posent problème. On peut supposer
que le processus de relations entre différents groupes humains est aussi
ancien que la société humaine elle-même et les progrès de la science mont
rent que leur étude selon les concepts évolutionnistes et diffusionnistes
n'offre aucune perspective. Le renforcement des contacts entre différen
tes sociétés a été favorisé par les inégalités du développement historique :
à partir du Néolithique, on a des foyers de (so
ciétés de producteurs) et des sociétés périphériques (sociétés de prédat
eurs), les impulsions culturelles, en général, s'exerçant des premières vers
les secondes et mettant en cause toute une série de facteurs (degré de dif
férence entre les niveaux économiques ; différences ou ressemblances en
tre les conditions écologiques et donc possibilité plus ou moins grande
d'assimiler les impulsions venant de sociétés plus évoluées ; parentés
ethniques, etc.). L'apparition de la société de classes et de l'Etat crée un
type de rapport nouveau, «inter-formatif» : si le

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