ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LA LECTURE ACTES DE LECTURE n°38 (juin 1992) APPRENDRE À LIRE DU CYCLE 1 AU CYCLE 3 PLATE-FORME DES MOUVEMENTS PÉDAGOGIQUES APPRENDRE À LIRE ET À ÉCRIRE DE DEUX À DOUZE ANS Alors que l'adoption de la Loi d'Orientation et la Convention des dr oits de l'enfant ouvrait des perspectives favorables à l'avènement de pr atiques d'Éducation nouvelle, nous assistons aujourd'hui à la remontée en puissance des valeurs conservatrices, voire réactionnaires. La compétition, la sélection et l' ésloitnits mpleus que jamais à l'ordre du jour , en parfait accord avec l'individualisme qui prévaut dans la société. Le retour aux bonnes vieilles méthodes apparaît comme la solution à tous les maux de la société. Face à cette régression, à cette désignation de la pédagogie comm e bouc émissaire, nous réaffirmons notre choix d'une éducation qui, parce qu'elle considère l'enfant comme un être social, une personne à part entière S , u r l l u a i colonne de gauche figure le apporte les aides appropriées à ses apprentissages en ne les isolan L t e s p fl a èc s h es rentveoxiteen to raiugixn calo rdree c1ti9o8n5s. artificiellement de ses expériences, et développe ainsi sa capacité à ê d t e r e 19 92 sur la colonne de droite. auteur et acteur des nécessaires évolutions sociales. Plus que tout autre, l'apprentissage de la lecture est périodiquemen t l'enjeu de luttes politiques. C'est pourquoi la réédition de cette plate-forme c A o F m L m → u n D e e même que le texte de affirme notre volonté que les enfants ne soient pas les victime 1 s 9 8 d 5 e p s récédait la parution de textes mouvements d'un balancier idéologique dont on mesure bien que les o i ff n i t ci é e r l ê s t , s la préésdente rédaec tnuoaluisvaetllieosn sont ailleurs. accompagne l' ition directives ministérielles. On continue d'observer une distorsion entre les sources dont s'inspireraient les textes PRÉAMBULE ( → AFL ) officiels et nos analyses qui prennent appui sur un champ varié de Les Mouvements Pédagogiques signataires de cette plate-pratiques réelles, d'expériences forme réaffirment leur volonté de contribuer à l'évolution rapide Lmau llteicptleurs ee td ed el ar epclhateer-cfhoresm ea cdt ieo n1s9. 85 de la lecture en France et s'efforcent ici de définir, à partir de peut donner l'impression d'un leurs convergences, les lignes principales de la politique dans discours péremptoire. Il ne faut pas laquelle ils s'engagent à poursuivre leur action. oublier qu'il s'agit d'une déclaration nécessairement brève qui énumère des principes qui ont besoin d'être Le présent document met l'accent sur les conditions de a l'apprentissage de la lecture pour tous les enfants de 2 à 12 ans, aspspurroéfomnedinst epta s mdi'eêutxr e cenrunaénsc ésm aeist dans le milieu scolaire et dans leurs autres temps de vie. Mais il affadis. ne se propose pas d'approfondir les aspects d'une politique 1
ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LA LECTURE ACTES DE LECTURE n°38 (juin 1992) générale de lecture et, en particulier, ce qui concerne la GFEN → Les limites que nous formation des adultes ou la mise en place de stratégies globales iplmups ospieorntisn eennt es1 9a8uj5o unrde' hpuia rcaaisr sce'nets t au niveau du corps social. ( → GFEN ) Toutefois les Mouvements en agissant sur les lieux de vie des Pédagogiques réaffirment qu'aucune action en faveur de l'école gens, en changeant la pratique ne peut aboutir sans des mesures convergentes au niveau sociale de lecture et d'écriture, en communautaire en faveur d'un apprentissage qui est créant des réseaux d'écrits où fondamentalement lié à l'exercice de la communication sociale. l'ensemble de la population prend le Aussi reste-t-il à compléter ce texte pour les autres temps de vie. spoonu voeirn vdireo npneensmeer nte t qdue' otrna nrsofomrpmrear avec la situation actuelle qui interdit à tant de gens d'utiliser l'écrit et favorise le développement de l'illettrisme. LA SITUATION ACTUELLE Une formidable demande de lecture se fait jour, nourrie par la revendication d'un élargissement des bases de la vie démocratique, par l'exigence de lutter contre l'échec scolaire et par la nécessité d'une élévation massive du niveau de formation générale des forces productives afin d'opérer des mutations économiques jugées indispensables. Elle rencontre la conception fondamentale que les Mouvements Pédagogiques se font des conditions et des finalités du développement de l'individu en tant qu'acteur social. Cette demande qui s'exerce sur l'école s'impatiente en découvrant l'apparente médiocrité des résultats actuels. Le diagnostic ne s'est pas fait attendre l'école aurait perdu le sens de l'effort, le goût de la rigueur et, trompée par les idées nouvelles, a abandonné des méthodes qui donnaient autrefois satisfaction... Nous faisons une analyse différente : l'école a toujours reçu pour mission de doter la majorité des citoyens de moyens d'utilisation de l'écrit correspondant à ce que le fonctionnement économique et social attendait d'eux. Or, la société n'a jamais eu besoin, jusqu'à ces dernières années, de plus de 20 à 30 % de lecteurs véritablement efficaces et leur recrutement s'est opéré aisément parmi les enfants qui bénéficiaient de conditions socio-familiales favorables. Pour les autres, des techniques rudimentaires d'utilisation de l'écrit savéraient suffisantes, voire préférables. Aussi le système scolaire a-t-il été constitué aux fins de transmettre ce savoir minimum sanctionné, pour le plus grand nombre, par la lecture à haute voix d'un court texte. Et les méthodes choisies ont réussi cette alphabétisation. Elles n'ont cessé, depuis, de se perfectionner, la formation des maîtres s'est amplifiée, les équipements ont progressé, les effectifs se sont allégés. Jamais l'école n'a si bien fait ce pourquoi elle a été conçue. Toutes les évaluations effectuées sur les élèves de CM2 ou de 6 ème montrent qu'ils tirent le meilleur parti possible des comportements alphabétiques pour explorer 2
ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LA LECTURE ACTES DE LECTURE n°38 (juin 1992) l'écrit et l'école ne peut espérer aller plus loin dans cette voie. GFEN → Lire, c'est entrer en rapport avec de l'écrit. De quelle Dans le même temps, on découvre que ces comportements, nature est ce rapport ? Soit on considère que le lecteur laanrngéeems ensto isxuafnfties-adnitxs , psoeu r reénvtèrleern t dainnse flfai cavciee s acltoirvseq uj'uilsqsu''aaguixt “reçoit une information “encodée et “fixée en d'autres temps et d'autres d'assurer la maîtrise de l'écrit que requiert la poursuite de lieux par un “écriveur ; ce qui est l'enseignement secondaire. Voici l'école confrontée à un écrit n'est alors pas “négociable. Soit on considère que lire, c'est problème qui ne lui avait jamais été posé non plus alphabétiser choisir, éliminer, hiérarchiser, mettre lpeesr menefttarnatise nnt e dbeédneéfviecniairn td epsa sl ecchteezu rse umx adise sc rcéoenrd, itpioounrs tqouuis ,l eluers en avant, transformer, bref déconstruire et reconstruire “le sens conditions de la lecture. Passer d'un projet d'alphabétisation d'un texte, en faire son texte. Lire c'est donc raisonner au point de à un projet de lecturisation. ( → GFEN ) transformer de l'information en savoirs utiles à l'action (à la I d l e app s a ol r u a t î i t o n é s v ide d n a t n q s ue u ce n pr r o e b n l f ème nou nt v eau d ense trtoeucvhenriaq upeass compréhension du monde pour situer orceme son action, comme à la saisie des d'alphabétisation et qu'on se doit d'être clair : si la période processus efficaces dans l'action). utions ouvertes es Cela suppose la construction d'une actuelle appelle des sol et multipl , on ne peut capacité opératoire à mettre en laisser coexister, sous couvert de pluralisme, les orientations relation les données, comme celle de eurs . cnoonusvtealtlee sl' ineta dlaep tamtiaoinnt.i eUn ned ep oplritaitqiquue eds e dleocntt,u rep rdéociits édméfeinnti,r ounn cCoelnac es'patsp psroelindde pmaerntot u“to ragillaenuisrsa tqu'en cadre conceptuel rigoureux et se garder de toute tentation de lecture et en lisant, quand on doit concilier les inconciliables. construire avec ses savoirs son intelligence (ou capacité à structurer ses savoirs). On nous a is D'autant que, Si le problème est nouveau, les cinquante lire appr que dernières années ont vu, dans des conditions difficiles et de refugce' éptoaiutr r“êcvhearc suen ul,p so'uérc hsaopip,e r udnu manière dispersée, fermer l'essentiel des solutions. Il s'agit donc monde... En réalité, c'est un acte de les recenser, de faire comprendre leur cohérence et de csoel lreécatilfi seet idnadnivildauel, fmraoinst la'tiinodni viaduuxe l favoriser leur convergence dans chaque lieu scolaire. Les sens construitss pa rc loens autres, dans Mouvements d'Éducation Nouvelle, en liaison avec l'Institut la nécessité la volonté de réussir un , National de la Recherche Pédagogique (INRP) et les autres projet. instances de recherche, ont été des éléments déterminants dans Bien plus, dans ce rapport à l'écrit, le cette réflexion et si leurs propositions et leurs expériences n'ont tperxotdeu litu i-crméêé meex -nn'iehsilt pas en r iénadliitvéi dun pas été entendues, c'est que leurs objectifs ne correspondaient à o par un u. aucune nécessité pour un système social que satisfaisaient les Omna isn 'eénc rrité pjoanmsaei sà àd 'apuatrrteirs édcer itrsi,e ns,i modalités présentes de répartition du savoir. Il en va autrement bien que cet écrit qu'on a sous les aujourd'hui et ce qui semblait activisme ou utopie relève yeux est en fait une infime part d'un maintenant du simple réalisme. céicrrciut,l aftaiiotn deet tdoeu sl eluerss éécrhitoss,, dper oldeuuirt c donc d'un travail à l'échelle so iale la Au milieu de beaucoup d'autres points largement présents dans lus c les écrits de référence de chaque mouvement, nous tenons à en ipsloulsé lanr'egxei. stPea s d'p“écrivqeuuer d ei sloelcét.e uLra rappeler deux qui sont au cur des préoccupations actuelles, fonction de ce travail social -l'un qui concerne le sujet qui apprend, l'autre, ce qui est à d'écriture, c'est d'élaborer une apprendre. s“tehnétoatriioen, (ucn'ees t-càa-rdtier e pluutnôet qrue'purnée- photographie) du monde et de l action qu'en tant que sujet et/ou ' groupe, classe sociale, on a, ou pourrait avoir sur lui. En fait, écrire c'est produire (par un travail sur la langue et les concepts, et non par '“expression d'idées
3
ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LA LECTURE ACTES DE LECTURE n°38 (juin 1992) achevées pré-existant à l'écriture elle-même) des savoirs sur le monde, qui changent notre regard et rendent plus efficace notre action sur lui. La théorisation via l'écriture s'impose comme nécessité même d'une TRANSFORMATION. Dès lors, le sens de la lecture va se construire dans le rapport qu'on entretient, non pas avec un ou des 1. LE SUJET QUI APPREND textes particuliers, mais avec cet Ecrit social. En tant que personne, groupe, st-c u • C'est d'abord un être porteur d'une histoire individuelle et soeu mpêemnsee clacsosme msoe ciacloe,n seomme aqte'uor,n sociale qui doit s'investir afin que soient possibles les récepteur des écrits produits par apprentissages et donc un être qui doit être reconnu sur le d'autirres s,e td odnc en mêems e stoecimalpess ddees double terrain de son imaginaire et de ses savoirs multiples. lseauvro élaborateios n m? arqu Ou bien est-ce qu'on se pense, se vit, comme créateur d'écrit, donc comme co-producteur, co-acteur de cette représentation collective - mais pas uniforme - du monde et des outils (savoirs) de sa transformation ? On mesure l'enjeu politique et idéologique énorm de la réponse e que chaque group classe sociale e ou est à mê de donner à cette me question, et l changement de statut e de h que personne : l'écriture c a co outil décisif pour en finir avec mme la délégation de pensées, pour penser par soi-même… afin de out sur le • La lecture est une activité de communication qui ne peut pmroenndder.e. . ssoai-nms êatmtee,n tdre. pouvoir s'apprendre que par la communication elle-même. C'est seulement en exerçant les pouvoirs qu'on les conquiert. Les techniques, pour essentielles qu'elles soient, ne sont jamais que ICEM → ... et producteur d'écrits. les réponses qu'un individu invente pour régler les problèmes qui se posent à lui. Encore faut-il qu'il y ait problème, cest-à-GFEN → Ce qui empêche les gens dire qu'il y ait nécessité immédiate d'une communication écrite, (les enfants?) de lire, ce n'est pas que l'élève vive des situations qui le font destinataire ( → ICEM ) qn'u'ils ne “sfaovnednatm epnatsa lleirme,e nct ar ulniree d'écrits afin de mener à bien ses projets, des situations qui lui affeasitr e pdae s“ technique. confèrent, dans son présent et non pour le futur, un statut La technique cesse rapidement d'être inconditionnel de lecteur ; en bref, qu'il soit intégré dans des un problème dès lors qu'on est réseaux internes et externes de communication, en conscient et convaincu du sens et de particulier écrite. ( → GFEN ) l'enjeu de cet acte. Inversement, un apprentissage technique, coupé d'une réflexion sur le sens, est condamné à l'échec, sauf pour ceux qui, ailleurs, se sont déjà construit cette conscience. 4
ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LA LECTURE ACTES DE LECTURE n°38 (juin 1992) • Lenvironnement social, scolaire, familial, de loisirs tient une place importante selon qu'il se comporte avec l'enfant comme s'il était déjà lecteur, l'associant comme témoin et comme acteur à des entreprises où l'écrit joue naturellement son rôle ou selon qu'il le tient à l'écart le temps pour l'école de lui transmettre les mécanismes estimés nécessaires. D'où d'apparentes inégalités de rythme entre les enfants que l'école doit se garder de concrétiser dans des filières ou des redoublements. On ne peut répondre à ces différences qu'en intensifiant la qualité des réseaux de com-munication écrite dans lesquels ces enfants sont impliqués, donc en ne les séparant pas des autres. • Si les techniques de lecture se constituent à partir des réponses que l'individu développe pour venir à bout, en mobilisant toutes ses ressources, des obstacles qu'il rencontre réellement, il serait dangereux de croire que la part du maître se réduit à créer ces conditions favorables. L'apport de l'enseignant est essentiel dans le devenir de ces techniques, tant en sollicitant les prises de conscience à travers des moments d'analyse et de théorisation qu'en facilitant leur systématisation lorsqu'elles sont apparues. Le plus sûr moyen reste d'ailleurs de ne pas transiger sur la nécessité de tirer l'information dont on a besoin de l'écrit et dans des conditions qui sont réellement celles de la lecture. C'est seulement par rapport à cette exigence et à cette lucidité que l'enfant utilise les aides; c'est par rapport à elles qu'il développe les ressources de sa créativité. 2. LES STRATÉGIES DE LECTURE • Tout le monde admet aujourd'hui que les écritures de type alphabétique autorisent deux modes d'utilisation, l'un qui, à travers la mise en uvre de la correspondance grapho-phonématique, permet de transformer toute chaîne écrite en chaîne orale à laquelle on peut ou non attribuer une signification, l'autre qui explore directement l'écrit comme un langage pour l'il, mettant en jeu, sans intermédiaire, des comportements idéovisuels pour accéder au sens. L'efficacité de ces deux modes n'est comparable ni pour la vitesse d'exploration ni pour la compréhension qui en résulte, l'un nécessitant des activités de traduction et une soumission de l'écrit aux contraintes propres à l'oral, l'autre développant davantage des comportements de bilinguisme caractéristiques de l'autonomie des deux systèmes. • Si tout le monde reconnaît aujourd'hui que seuls les com-portements idéovisuels permettent une utilisation soutenue et fructueuse d'écrits abondants et diversifiés et que, caractérisant la lecture, ils représentent l'objectif à atteindre par tous les enfants, des désaccords apparaissent encore entre ceux qui
5
ASSOCIATION FRANÇAISE POUR LA LECTURE ACTES DE LECTURE n°38 (juin 1992) nourrissent l'espoir (que démentent pourtant les résultats obtenus) que la lecture pourrait jaillir au-delà des comportements alphabétiques et ceux qui considèrent qu'il s'agit de comportements spécifiques dont les conditions d'acquisition doivent être impérativement présentes dès le début de l'apprentissage. Les Mouvements Pédagogiques, s'appuyant sur leur expérience, se situent résolument dans cette seconde perspective et soulignent l'incompatibilité, dès le début de l'apprentissage. des stratégies directes d'attribution de sens qui supposent le développement d'hypothèses, les conduites d'anticipation, la familiarité visuelle des mots et des AFL → C'est néanmoins sur cette question de fond que le débat reste structures, le développement de réseaux d'indices pertinents le plus violent même lorsqu'il se pour l'il avec l'imposition d'une approche alphabétique retranche derrière des travaux qui court-circuite ces aspects fondamentaux pour privilégier scientifiques. En réalité, l'idée que le l'acquisition d'un mécanisme de transcodage. tpoaurtti eess t edt ifnfeé rpeentu td de olna cs êotmrem éet uddei és ensi appris à partir des processus ( → AFL ) élémentaires rencontre les mêmes ( → ICEM ) adversaires en pédagogie et en ( → CRAP ) psychologie et dans le même rapport des forces. CRAP → Sans doute en 1992 convient-il d'être plus nuancé à propos des stral I ' C taé E tgt M iit eusd → e dCee ttree chperrécdhoem idnea snecne s dne'e st de lecture utilisées par les enfants. D'une part, certaines recherches sycho-cognitives, qui restent à approfondir, mettent en avant un modèle “inte p aacst if cooù ntradictoire avec le s'articuleraient processus primaires d'identification des phonèmes notam r gérmianepvnhte os-tepits hsoenméteinqtu esd eqsu eld'éecnofaunvte ratuersa processus supérieurs (formuler des heys,p outthilèi s er le contexte...). Certains parlent de “troisième voie, tout en insistant sur l'importance de la “compréfchaoeit n enssia oinssea ne ntc eesx pnloer asnetr onl'té carliot.r s Cqeuse sur la nécessité pour l'enfant d'être amené à réfléchir sur ce que signifie l'acdt e sd ien ldiircea. teurs supplémentaires pour D'autres contestent l'idée d'autonomie du système écrit dans une langue cloa mdémceo luav erte du sens. notre. D'autre part, il faut sans doute tenir compte du système personnel d'appreEnnt isasuacguen cas l'acquisition de la de chaque lecteur débutant. S'il existe des passages obligés, il n'en demecuorrer epsapsondance grapho-phonétique oins vrai qu'il existe des diversités de démarches et d'appropriationn' esdt ountn préalable à la connaissance m de l'écrit. l'enseignement doit tenir compte, dans une perspective de pédagogie différeElnlcei éeen. est un accompagnement et Ldea nrsô lde esd 'udén bamtos usvceiemnetinfit qpuéeds,a gmoagiisq buiede nec ofpalmuvtomôreit s leer cCeRuAxP- cin,' eàs tc opnadsi tidoen pqrue'inlsd rneo np laar tci ause. se fassent dans la sérénité, sans anathèmes, et qu'ils ne soient pas l'occasion de justifier des pratiques traditionnelles (méthodes syllabiques notamment) qui ont fait la preuve de leur inefficacité eu égard ecatuifxs oabmjbitieux que la société fixe à l'é l . co e Notons enfin que si la recherche fondamentale, la didactique peuvent fou rnir des pistes de travail aux pédagogues, en aucun cas les pratiques pédagogiques ne peuvent découler des travaux de reche rlicehnes. Leenstre recherches et pratiques sont complexes, il n'y a jamais application directe, et il faut toujours se garder d'une attitude “scientiste. 6