Autels et stèles des Cyclades - article ; n°1 ; vol.99, pg 313-329
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1975 - Volume 99 - Numéro 1 - Pages 313-329
17 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1975
Nombre de lectures 34
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Marie-Thérèse Le Dinahet-
Couilloud
Autels et stèles des Cyclades
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 99, livraison 1, 1975. pp. 313-329.
Citer ce document / Cite this document :
Le Dinahet-Couilloud Marie-Thérèse. Autels et stèles des Cyclades. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 99,
livraison 1, 1975. pp. 313-329.
doi : 10.3406/bch.1975.2082
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1975_num_99_1_2082AUTELS ET STÈLES DES CYCLADES
(COMPLÉMENTS)
étude1 recherche catalogues collections de ces Les après petits stèles : qu'il sommaires la avoir monuments plupart de m'est recensé Rhénée apparu et des les dépourvus était et musées plus très des impossible, grandes vite Gyclades européens d'illustrations. que collections l'établissement tout sont ne au dispersées disposent J'ai et moins établi donc d'un dans dans en une décidé catalogue effet typologie l'état de si que de actuel nombreuses clore exhaustif d'anciens suffisade mon la
mment riche pour que les stèles nouvelles puissent s'intégrer facilement aux ensembles
déjà mis en évidence.
Durant la période où le manuscrit consacré aux stèles de Rhénée était à l'impres
sion, j'ai pu identifier encore quelques stèles funéraires · que je publie ci-dessous;
j'y joins quelques remarques sur des reliefs que j'ai signalés rapidement dans cette
étude alors que je ne disposais pas de bonnes reproductions ; enfin plusieurs corrections
ou additions à mon article sur les stèles des Cyclades m'ont été signalées ; je joins
donc ces remarques aux précédentes.
I. STÈLES ET AUTELS NON SIGNALÉS DANS EAD XXX.
1. Dexiosis entre une femme assise et un homme debout; à gauche de l'homme, un troisième
personnage se tient debout (cf. EAD, XXX, dexiosis, schéma 4, 2).
Musée d'Athènes, EM 1264 ; stèle de marbre blanc à terminaison angulaire sur laquelle sont sculptés
fronton et acrotères ; le relief est encadré par deux pilastres qui soutiennent un arc en plein cintre. La stèle
est brisée suivant une ligne oblique qui va du chapiteau du pilastre gauche à la base du pilastre droit ; seuls
la tête, le cou et l'avant-bras droit de la femme assise subsistent ; les pieds des personnages debout ont disparu.
Dimensions : hauteur : 58 cm, largeur : 37 cm. Fig. 1.
Je remercie Mme Lussiez, conservateur du Musée de Melun, Mme Pirce, conservateur du Musée de Leeds,
M. Kallipolitis, ancien directeur du Musée National d'Athènes, ainsi que M. Pasquier, conservateur du dépar
tement des antiquités grecques du Musée du Louvre, qui m'ont fourni de nombreux renseignements. Les photo
graphies des monuments du Père Lachaise sont dues à l'obligeance de M. La Mure.
(1) EAD XXX, Les monuments funéraires de Rhénée (1974) ; BCH, 98 (1974), pp. 397-498 (cité sous le titre:
Stèles des Cyclades). 314 MARIE-THÉRÈSE COUILLOUD [BCH 99
Fig. 1. — Stèle du Musée national d'Athènes, EM 1264 (ca 1:4). AUTELS ET STÈLES DES CYCLADES 315 1975]
R. Kekulé, Thés. Ant. Ant. Bild., n° 294 ; L. von Sybel, Katalog, n° 503 (mention du
catalogue manuscrit de K. S. Pittakis).
Identification : selon Pittakis, la stèle provient de Rhénée où elle aurait été trouvée en 1830. Je ne crois
pas que l'on doive récuser cette attribution : cette stèle provient évidemment des Cyclades et non de l'Attique ;
or, dans les années 1827-1830, seule Rhénée a fourni en abondance des œuvres aux collections grecques : il
s'agit probablement de l'une des stèles qui furent transportées de Mykonos à Égine, où elles furent inventoriées
par Campanis, mais parfois trop brièvement pour être identifiées avec certitude*.
Cette stèle, bien banale, n'appelle que peu de remarques. Il faut noter cependant que le
schéma présente deux variantes par rapport au schéma attesté à Délos : il est inversé ; la
femme est assise à gauche et non à droite comme sur la stèle 106 ; d'autre part, le troisième
personnage est une femme et non pas un homme. Mais l'intérêt essentiel de cette œuvre
réside dans la représentation d'une lyre qui apparaît en faible relief entre les têtes du couple
uni par la dexiosis ; les instruments de musique sont rarement sculptés sur les stèles déliennes3.
2. Homme debout seul.
Musée lapidaire de Trieste4 ; stèle à anthémion ; marbre blanc ; hauteur : 64 cm ; largeur : 42 cm.
G. Kurz et G. Gregorretti, Katalog, Trieste, 1879, p. 49, n° 4 (non vidi) ; EA 588 ;
la stèle a été signalée par H. Môbius, Die Ornamenle der griechischen Grabstelen, p. 51, n. 19,
qui l'attribue à Rhénée.
Identification : dans les Einzelaufnahmen, le marbre est défini comme pentélique ; mais, entre un marbre
à grain fin des îles et un marbre attique, la différence n'est pas perceptible à l'œil nu ; cette indication ne
permet pas de retrouver la provenance de la stèle ; en revanche, le décor du couronnement est non seulement
caractéristique de l'art funéraire délien de l'époque hellénistique5, mais encore il rappelle très exactement
celui de la stèle délienne EAD XXX, 58 ; notons néanmoins que l'exécution du relief de Trieste est moins
soignée* que celle de la stèle 58 : la différence d'échelle rend ce fait facilement explicable.
Cette stèle présente le troisième exemple connu à Délos du type de l'homme debout
près d'un pilier hermaïque7.
(2) EAD XXX, p. 23.
(3)p. 281.
(4) La photographie de cette stèle m'est parvenue trop tard pour être insérée ici.
(5) EAD XXX, pp. 272-274.
(6) La partie supérieure de la stèle 58 a disparu ; je n'ai restitué (op. cit., p. 272, flg. 23) qu'une rosace
et non pas trois rosaces au faîte de la stèle, contrairement donc au schéma de la stèle de Trieste ; il me semble,
compte tenu de la grandeur des volutes, que la place pour deux rosaces supplémentaires faisait défaut sur la
stèle 58.
(7) Op. cit., 219 et 296. J'ai classé à tort la stèle 296 à la suite des stèles représentant un homme et
un serviteur ; elle aurait dû être classée à la suite de la stèle 252. M. Môbius pense que la stèle 219 est plutôt
d'origine rhodienne ; il est vrai que le type comme la place du pilier hermaïque situé en dehors du champ du
relief restent uniques à Délos ; j'ai suivi cependant les indications du catalogue de Corfou et attribué la stèle à
Rhénée ; il demeure possible en effet que le sculpteur se soit inspiré d'un modèle rhodien sans vivre pour autant
à Rhodes. J. Marcadé d'ailleurs a montré comme étaient étroites les affinités entre l'art délien et l'art rhodien
(Au Musée de Délos, pp. 484-490) ; cette constatation peut être vérifiée aussi dans le domaine mineur de la
sculpture funéraire : un autel délien (EAD XXX, 498) est décoré d'une représentation figurée suivant l'exemple
de nombreux autels rhodiens (Clara Rhodos I [1928], p. 96 ; II [1932], p. 65 ; V 1 [1931], pp. 94, 96 et 100 ;
V 2 [1932], p. 9 ; IX [1938], p. 97), et deux stèles (EAD XXX, 272 et 276), — d'une forme assez surprenante à
Délos : le relief n'es£ pas inscrit dans un cadre, mais sculpté sur une base qui fait saillie sur le champ de la
stèle, — rappellent très exactement de nombreuses stèles rhodiennes (cf. Clara Rhodos V 1, p. 92, fig. 61 ;
V 2, p. 27, fig. 15 ; IX, p. 101, fig. 67, p. 110, fig. 75). 316 MARIE-THÉRÈSE COUILLOUD [BCH 99
Fig. 2. — Stèle du Musée national d'Athènes, EM 1287 \ca 1:3).
3. Enfant debout et oiseau.
Musée d'Athènes, EM 1287 ; stèle à fronton ; marbre blanc ; la partie inférieure de la stèle a disparu :
les pieds du personnage et la mouluration à la base de la stèle ne sont plus visibles. Dimensions : hauteur :
30 cm ; largeur : 23 cm. Fig. 2.
P. Pervanoglu, Die Grabsteine, p. 33, n° 4 ; R. Kekulé, Thés. Ant. Bild., n° 222 ;
L. von Sybel, Kalalog, n° 1495.
Identification : selon le catalogue de K. S. Pittakis qui a été utilisé par Sybel, la stèle proviendrait de
Rhénée.
Si la provenance indiquée par Pittakis est bien exacte, cette stèle est l'une des rares
œuvres de l'époque impériale connues à Délos. D'après la forme du fronton et le model&#

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