La vie publique de Michel Montaigne; étude biographique

Alphonse Grün

Description

LA VIE PUBLIQUE MICHEL MONTAIGNE M, .à. ^{Hist.,\[yYe CIV, 1592.) les noms durant leComme tous , moyen âge,empruntés à des celui de a étélocalités, Montaigne* pris par plusieurs familles dans diverses Cette circonstance Michel,provinces. « del'a relevée lui-même : ....le nom soitn'ay point qui assez mien de deux l'un est commun à toute ma,; que i'ay d'aultres : il a une famille à Parisrace voire encores à et, y une enà se surnomme autreMontaigne ,Montpellier qui et en de la le remuementXaintonge ;Bretaigne d'une seule meslera nos fusées desyllabe façon que i'auray à leur et à à ma honte.... Il estl'aventure,gloire eulx,part à aura envie de le ainsiquiconque prendre; i'honoreray «en maestre un crocheteur place. (Livre II, xvi.)peult chap. Les ont réalisé les de onprévisions Montaigne;biographes avecverra a été confondu d'autres laqu'il personnes par seule identité du nom. Pierre aucun commente iln'exerça ; porta long-Eyquem il « auxles armes en eut uneItalie;temps longue part il avoit laissé unau delà des monts, desquelles pa-guerres main.... Il se maria l'an esloitde sapier 1528, quijournal son trente et troisième sur le chemin de son retour d'Ita-, » lelie. Établi dans château de il(Livre II, II.)chap. Montaigne, de ses nombreux enfants de l'ad-de l'éducation ,s'occupa ses et des affairesministration de biens, publiques.

Sujets

• Michel de Montaigne

Informations

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Extrait

LA VIE PUBLIQUE
MICHEL MONTAIGNE
M,.à.
<
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les conventions littéraires conclues avec lespar puissances étrangères,
toute ou traduction dupoursuivront contrefaçon présent ouvrage.
du Sénat et de la Cour de CassationCh. Lahure, imprimeur
maison rue de 9.Crapelet), Vauglrard,(ancienneLA VIE PUBLIQUE
DE
MICHEL MONTAIGNE
ÉTUDE BIOGRAPHIQUE
PAR
ALPHONSE GRUN
,
(
DE LA ANCIENARCHIVISTE RÉDACTEUR EN CHEFCODRONNE,
DU MONITEUR UNIVERSEL
assez duré rendre ma durée
J'ay pour
?et Commentremarquable enregistrable.
Il a bien trente ans.y
liv.{EssaiSf II, chap. xt.)
PARIS \p^
ÉDITEURLIBRAIRIE D'AMYOT,
rue de la Paix8,
MDCGCLVA/
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PRÉFACE.
écrivainL'immortalité est à etMontaigneacquise
Les souvenirs de sa vie sousphilosophe. pâlissent
l'éclat de ses œuvres : il a sa etpourtant pris part
exercé son influence dans lemouvement des affaires de
ce xYi® si si si fécond.siècle, Gentilhomme,agité, plein,
bien à la il ainstruit, reçuspirituel, apparenté, cour,
comme homme et dans si-rempli, public, plusieurs
tuations différentes un rôle Sa durée a été, important.
et bien trente ans,remarquable enregistrable pendant
livre ni les occasions(Essais, II, chap. xv).Ni Taptitude,
ne lui ont atteindre haut. Sesmanqué pour plus goûts,
son sa raison l'ont arrêté sur la ilcaractère, route;
à de : il aaurait honneursplus grandspu parvenir
son il aurait devenir
;préféré garder repos pu plus
: il a mieux aimé rester libre.puissant
il n'étaitS'il avait ou d'ambition, cepen-peu point
dant ni indifférent ni aux affaires
;étranger publiques
il ne il est avecvrai,s'y portait pas, empressement,
il nemais ne voulait lui de paspas qu'on reprochâtPRÉFACE.II
si on se à devenirfaire assez il entendait
*; résigneque
«homme on ne refuse aux qu'onpublic, charges prend
et la et leles les sueur,l'attention, sangpas, paroles,
»aubesoin iln'admetaucuneexcuseIII, ;(livre chap.x)
»c( ne son ni son sommeildisner,pour rompre voyre
on du nouveau CeII,quand reçoit que(livre chap. iv).r
veut donne aux c'est sonaffaires,Montaigne qu'on
c'est sa ce veuttemps, pourpeine; qu'il qu'on garde
c'est l'homme doit rester dis-soi/ soi-même; toujours
du fonctionnaire.tingué
a fait ce conseille. Sa vieMontaigne qu'il pubHque,
les a éténoblesdirigée par principes, plusplus occupée
ne le sait etRemarquable enregis-qu'on généralement.
elle n'est bien lui-trable, que pour peuenregistrée par
»même : « ce ne sont mes dit-ili'escris,gestes que
Faut-il avec MlleII,(livre chap. vi). croire, deGournay
« ce n'est lades.(préface Essais), que guère peine
d'écrire la vie de estMontaigne puisqu'elle complète
^
dans l'auteur ? » A veut connaître la vie
,qui privée
«1. Les me cornent aux oreilles sont telles : il aux officesplaintes qui est,
Si i'estois enlumineurpublicques, trop particulier, trop desdaigneux.... grand
de mes à l'adventure rembarrerois-ie bien ces et à
actions, reproches; quelques
uns ne sont si offensez ic ne face assez deapprendrols qu'ils pas pasque , que
ie faire assez ie ne »quoy puisse plus que foys. (Livre I", chap. xxv.)
Le «2. savant Tessier la même : a fait auexprime pensée Montaigne long
l'histoire de sa vie dans ses tout lesont entre les mains deEssais^ qui monde;
ainsi il n'est »nécessaire là-dessus. des hommespa» que j'insiste (Éloges savants,
lirez de l'histoire de deM. avec des additions contenant deThou, l'abrégé
leur le et le de leurs 4° édit. t.vie, jugement IV,catalogue ouvrages; 1715,
p. 172.)