Codex diplomaticus dominii temporalis Sanctæ Sedis..., par Augustin Theiner.  ; n°1 ; vol.23, pg 348-361
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Bibliothèque de l'école des chartes - Année 1862 - Volume 23 - Numéro 1 - Pages 348-361
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Publié le 01 janvier 1862
Nombre de lectures 15
Langue Français
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Extrait

Henri De Buchère De L'épinois
Codex diplomaticus dominii temporalis Sanctæ Sedis..., par
Augustin Theiner.
In: Bibliothèque de l'école des chartes. 1862, tome 23. pp. 348-361.
Citer ce document / Cite this document :
De Buchère De L'épinois Henri. Codex diplomaticus dominii temporalis Sanctæ Sedis.., par Augustin Theiner. In: Bibliothèque
de l'école des chartes. 1862, tome 23. pp. 348-361.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bec_0373-6237_1862_num_23_1_445836348
BIBLIOGRAPHIE.
États de Codex documents du diplomat] saint-siége, pour eus servir extraits dominii à l'histoire des TEMPOBALis archives du gouvernement du ŠANCÍM Vatican; sedíš temporel par ou Augustin Recueil des
Theiner, prêtre de l'Oratoire, préfet des archives secrètes du Vatican1.
L'ouvrage dont nous venons rendre compte doit être composé de trois
volumes. Le premier seul a encore paru, mais le second, qui sera précédé
d'un long discours préliminaire, doit être publié dans peu de jours, et le
troisième, dont l'impression est déjà avancée , suivra prochainement. Le
premier volume contient sept cent soixante-dix-neuf pièces. La première
est la célèbre donation de Pépin, en 756, la dernière termine le pontificat
de Jean XXII, en 1334.
Le P. Theiner indique fidèlement en tête de chaque document la source
d'où il émane. Les uns sont copiés sur les originaux conservés encore dans
les archives du Vatican ; les autres sont transcrits d'après des copies con
temporaines et authentiques; beaucoup sont tirés du célèbre recueil de
Cencius Camerarius, dont une grande partie au moins a été écrite au com
mencement du treizième siècle. Baronius, dans Y Annales Ecclesiastici, Mu-
ratori, dans son Antiguitates, en avaient déjà publié d'importants fra
gments, et la curiosité des érudits ne pouvait qu'être encore excitée par les
paroles que le savant cardinal Mai insérait dans son Spicilegium roma-
num : Magna pars in membranis adhuc jacet2. Le P. Theiner tire e
ffectivement de ce recueil des actes importants, mais sans doute il ne Га
pas épuisé, et sa publication intégrale ne devrait-elle pas tenter un jour son
esprit si amoureux des antiquités historiques ? D'autres pièces, insérées
dans le Codex diplomaticus, sont extraites du Liber privilegiorum S. Ro-
manx Ecclesix, compilé à la fin du quinzième siècle par Platina, bibli
othécaire du saint-siége, — des actes des syndics des communes, — du Liber
exituum et introituum, mentionnant les fonds reçus et dépensés dans
chaque province , à partir de 1299 ; — du Registrum curise patrimonii
B. Pétri in Toscanâ, rassemblé en 1334; — du Condemnationes et com-
positiones, actes judiciaires émanant des légats du saint-siége;— du Liber
concordiarum inter Ferrarienses et Venetos, inter Ravennates et Ferra-
rienses, etc., etc. Mais la source incontestablement la plus féconde d'où le
le P. Theiner a tiré les documents est les Registres des papes, dont la série
non interrompue depuis Innocent III comprend, de ce pontife jusqu'à saint
Pie V seulement, plus de deux mille volumes3.
1. Rome, imprimerie du Vatican, 1 vol. in-P3 Paris, chez Lecoffre, rue du Vieux-
Colombier, 29.
2. Spicil. rom., t. VI, p. xi.
3. Jaffé, fíegesta Pontificum romannrum. Praefat., p. 5. 349
Telle est l'origine des pièces dont est composé le Codex diplomaticus .-
c'est déjà en indiquer toute l'importance.
Bien que l'ouvrage publié par le P. Theiner soit intitulé Codex diplo
maticus dominii temporalis S. Sedis, et encore qu'il doive se composer
de trois gros volumes in-folio, il ne faudrait pas croire cependant que
toutes les pièces concernant le pouvoir temporel des papes y fussent insé
rées. Non, et ce premier titre général trouve sa restriction dans le sous-
titre : Recueil de documents extraits des archives dxo Vatican. Ces do
cuments, sauf le premier qui est tiré d'Anastase, sont donc seulement
ceux qui font partie des archives du Vatican. Renfermé dans ces limites, le
P. Theiner, qui n'a pti même publier toutes les nombreuses pièces qu'il
avait à sa disposition, n'avait donc pas à imprimer de nouveau et le Codex
Carolinus, composé de quatre-vingt-dix-neuf lettres adressées par les
papes à Charles Martel, Pépin et Charlemagne, et les pièces éparses dans
Baronius, dans Muratori, dans Mansi, Marini, Jaffé, etc., etc textes
d'ailleurs si savamment élucidés et commentés par les Cenni4, les Ale-
manni2, les Fontanini 3, les Borgia4, les Orsi5, les Garampi0, etc.... Le
P. Theiner a donc pu se dispenser de rééditer toutes ces pièces ; seulement
il aurait bien fait peut-être de les indiquer très-sommairement, en ren
voyant au texte imprimé, afin de pas laisser croire aux gens distraits ou peu
érudits que jusqu'au treizième siècle il n'y a qu'une quarantaine de pièces
pour attester l'existence et déterminer le caractère du gouvernement tem
porel des papes. Il est vrai que le P. Theiner nous promet, dans son second
volume, un discours qui doit donner satisfaction à ce desideratum; il est
vrai encore que les pièces publiées par lui, contenant la reconnaissance des
États des papes par les empereurs romains de la maison de France ou de
celle d'Allemagne, doit bien faire à tout le moins supposer que les papes,
comme s'exprime le P. Theiner dans une préface écrite en français et pla
cée entête du 'premier volume, «ont été souverains véritables des États
qui leur étaient garantis par les empereurs T. » Parmi ces premières pièces,
du huitième siècle au treizième, si les unes ont déjà été publiées en entier
le texte donné ici est supérieur aux précédents. Je citerai deux ou trois
1. Monumenta dominaiionis pontificix, t. 1. Le Codex Carolinus se trouve au
jourd'hui en copie à la Bibliothèque impériale de Vienne.
1. De Lateranensibus parientis. C'est la description avec commentaire de la f
ameuse mosaïque du triclinium de Saint-Léon. Cette mosaïque, parfaitement res
taurée, se voit encore à Rome, au côté de la maison de la Scala santa, à droite de
la façade de la basilique .Saint-Jean de Latran.
3. Difesa del dominio temporale sopra la città di Comacchio.
4. Breve storia del dominio temporale, etc., etc.
5. DelV origine del de1 romani pontificïi.
6. De nummo argenteo Benedicti 1IÎ.
7. Préface, p. 4. 350
exemples : Baluze imprime dans une lettre d'Innocent III, la cent trente-
cinquième du livre XI « cum ex paucitate denariorum de flore ac ponde-
ratione ipsorum... « ; le P. Theiner donne la bonne lecture : « cum ex pra-
vitate, etc.... » ; les éditeurs de la charte de la comtesse Mathilde, Ba-
ronius l , Dumont 2 impriment : « insuper per... gurrascionem terrse me
exinde foras expuli » ; Lunig 3 met « vascionem terra? » ; le P. Theiner lit
« guvasionem terrée, » qui me paraît excellent, etc., etc. Il y a d'autres
pièces qui sont complétées : ainsi la pièce n° XI a une première partie qui
ne se trouve pas dans Lunig; ainsi encore la pièce XIX, Concorde entre
le pape Eugène et l'empereur Frédéric , du 23 mars 1152, a, dans le
P. Theiner, un préambule et des souscriptions qui ne se trouvent pas dans
le texte publié par Lunig et par Pertz 4. Enfin il y a des pièces inédites : le
P. Theiner produit deux lettres de Benoît X (pièces VIII et IX) contenant
deux inféodations. Ces pièces sont les seuls documents connus qui éma
nent de ce pontife, et leur prix est encore relevé par cette circonstance
qu'une controverse a eu lieu pour savoir si ce pontife., élu le 5 avril 1058
et déposé dans un synode à Rome au mois d'avril 1059, avait été un véri
table pontife romain. Les lettres que le P. Theiner a trouvées rapportées
en leur entier dans les registres d'Honorius III , viennent donc trancher la
question , puisque Benoît X était reconnu pape par ses successeurs. Une
lettre de Nicolas II, en 1060, contenant l'acquisition de la terre de Rocca
Antiqua, près Rieti, et son inféodation, est aussi inédite5. Sans nous ar
rêter plus longtemps à mentionner d'autres actes, signalons encore deux
lettres d'Innocent III, que nous croyons inédites. La première, datée de
Latran, le 10 mai 1213 6, est l'acte par lequel la marche d'Anc

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