Come l archeologo opera sul campo  - article ; n°2 ; vol.93, pg 1113-1125
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Description

Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité - Année 1981 - Volume 93 - Numéro 2 - Pages 1113-1125
13 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1981
Nombre de lectures 26
Langue Français

Extrait

Alix Barbet
Claude Domergue
Jean-Marie Pailler
Robert Sablayrolles
Come l'archeologo opera sul campo
In: Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité T. 93, N°2. 1981. pp. 1113-1125.
Citer ce document / Cite this document :
Barbet Alix, Domergue Claude, Pailler Jean-Marie, Sablayrolles Robert. Come l'archeologo opera sul campo . In: Mélanges de
l'Ecole française de Rome. Antiquité T. 93, N°2. 1981. pp. 1113-1125.
doi : 10.3406/mefr.1981.1305
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_0223-5102_1981_num_93_2_1305ALIX BARBET, CLAUDE DOMERGUE,
JEAN-MARIE PAILLER et ROBERT SABLAYROLLES
COME L'ARCHEOLOGO OPERA SUL CAMPO
(COLLOQUE DE SIENNE, 21-24 MAI 1981)
« Corne l'archeòlogo opera sul campo » (Comment l'archéologue opère sur
le terrain) : tel était le thème ambitieux du « Congrès italo-britannique »
organisé à Sienne du 21 au 24 mai dernier sous les auspices de l'Université de
Sienne, avec le concours du Ministero per i beni culturali e ambientali du
Centro nazionale della ricerca (Projet des « Sciences pour la mise en valeur et
le conservation du patrimoine culturel»), de la Région Toscane, des facultés
des lettres de Pise et de Sienne, de la municipalité de Sienne, de la British
School at Rome. Le sous-titre du congrès indique l'intention qui a présidé aux
travaux : « Pour un plus petit commun dénominateur dans les méthodes de
l'archéologie des sites ». Nous donnons ci-dessous la liste des diverses communi
cations, avant de revenir sur les points qui nous ont paru les plus intéres
sants, ainsi que sur le débat auquel ils ont donné lieu.
La séance inaugurale du 21 mai fut consacrée à la reconnaissance du
terrain. Communications de T. Potter {Les enquêtes topo graphiques en Grande-
Bretagne); D. Whitehouse {Les enquêtes britanniques en Italie); P.A. Gianfrotta
{L'expérience de la Forma Italiae); M. G. Celuzza {L'expérience menée sur l'ager
Cosanus, avec présentation d'une fiche topographique) ; M. Torelli {Topogra
phie et épigraphie) ; M. Jones {Écologie historique et archéologie) ; G. Gullini
{Pour une approche systématique du territoire).
Le 22 mai, on parla de la fouille, avec les rapports de G. Pucci {Fouille et
culture matérielle au XVIIIe et au XIXe siècle), D. Manacorda {La stratigraphie
pendant un siècle de recherches italiennes), A. Carandini {Méthodes de fouille et
p'rincipes de stratigraphie), H. Hurst {La stratigraphie des élévations), R. Franco-
vich (Restauration architecturale et archéologie stratigraphique), F. Donati {Fouill
e de la décoration pariétale peinte), A. Melucco {La restauration sur la fouille),
T. Tatton-Brown, {La fouille stratigraphique dans les interventions de protection
en Angleterre), T. Mannoni {La fouille stratigraphique dans les interventions de
protection en Ligurie) et A. La Regina {Pour la reprise des fouilles dans les
forums romains : problèmes de méthode).
MEFRA - 93 - 1981 - 2, p. 1113-1125. 1114 A. BARBET, C. DOMERGUE, J.-M. PAILLER ET R. SABLAYROLLES
Le 23 mai furent abordés des aspects pratiques, de la documentation à la
publication de la fouille: F. Badoni {La documentation écrite de la fouille);
A. M. Bietti Sestieri {La fiche de sondage) ; C. Panella {La fiche d'unité stratigra-
phique); A. Ricci {Les fiches des découvertes de fouillé); A. Carandini et M. Medri
{La documentation graphique); H. Hurst {Comment publier une fouillé).
Les interventions du dernier jour ont porté sur la mise en valeur des
recherches sur le terrain avec G. Ballantini {Pour un système organique des
musées en Toscane), P. Pelagatti {La fouille comme musée à ciel ouvert) et
S. Settis {L'exposition archéologique). Enfin, sur les perspectives de travail, le
congrès entendit G. Gullini {Sciences archéologiques et institutions), I. Angle
{Pour l'établissement de rapports entre les recherches expérimentales et le Ministè
re du patrimoine culturel et de l'environnement), G. Vallet {Comment poursuivre
le débat en relation avec l'archéologie française) et A. Carandini {Problèmes en
voie de solution et problèmes à résoudre).
Ce qui frappait, dès la première journée, c'était la référence constante,
comme modèle, aux fouilles de Sette Finestre, dirigées par A. Carandini,
inspirateur et organisateur de ces journées1. Dans son introduction, lui-même
insistait sur le but assigné : un débat d'idées, à partir de la relation d'expérien
ces concrètes, une concentration voulue sur l'archéologie de l'habitat, en
retard par rapport à l'archéologie de nécropole.
1 - La prospection
1.1. L'exposé de T. Potter sur les enquêtes menées en Grande-Bretagne a mis
l'accent sur l'exploitation des cartes géologiques, confrontées aux cartes de
répartition de l'habitat humain, dont les fluctuations correspondent à la
disposition de certains types de sols.
D. Whitehouse s'est étendu sur les travaux de Bradford (photos aériennes
révélant les centuriations et même des petits vignobles) et de Ward-Perkins en
Étrurie méridionale. À ce propos P.Arias a posé à nouveau la question
cruciale de la protection des sites entiers. Dans ce débat d'information de
méthodes, aurait pu prendre place un exposé sur les remarquables travaux de
photo-interprétation des équipes de Besançon qui ont renouvelé totalement
les méthodes de repérage des centuriations.
1 L'exposition sur ces fouilles a été présentée à Paris en février 1981, à la Maison des
sciences de l'homme. COME L'ARCHEOLOGO OPERA SUL CAMPO 1115
1.2. Après un très court exposé sur les travaux de la Forma Italiae de P.A.
Gianfrotta, celui de M. G. Celuzza sur Yager Cosanus était une réponse partielle
à la question de P. Arias. Un système astucieux a été mis au point pour repérer
sur le terrain des structures sans les fouiller. Ainsi en comptant le nombre de
tuiles retrouvées en surface reportées sur un plan, la fréquence révèle un plan
de thermes. Ces prospections de terrain ont été choisies selon une méthode
d'échantillonnage qui a été ensuite discutée. M. Torelli, sous le titre Topografia
ed epigrafia s'est livré à une féroce attaque des vieilles entreprises, comme la
Forma Italiae, et a cherché à dénoncer toutes les erreurs méthodologiques et
politiques passées de l'archéologie italienne.
1.3. M. Jones a apporté une contribution concrète au problème des rapports
entre l'écologie historique et l'archéologie. Tout à la fois passionnant et
documenté, il a mis en relief le lien qui existe entre certains types de plantes
et d'anciennes installations humaines, éléments de repérage qui doivent être
pris en considération, sans être les seuls. Il a passé également en revue les
phénomènes de déboisements, d'établissements en terrasse, de pâturages, puis
les d'abandon, qui comptent à côté des processus d'érosion, de
pluie, de drainages. Certains de ces phénomènes sont datables par les sédi
ments comparés avec des milieux de fouilles clos.
L'exposé de G. Gullini passait en revue les différents types d'analyse
possible, pour une exploration systématique du territoire.
2 - La méthode de fouille
La question la plus importante a été celle de la méthode de fouille. La
réflexion méthodologique de Carandini a été précédée d'un bilan critique de
l'archéologie italienne.
2.1. L'historiographie de l'archéologie italienne a été présentée en deux
volets : le premier, dû à G. Pucci, a retracé l'évolution de l'archéologie euro
péenne aux XVIIIe et XIXe siècles, mettant en valeur une première phase
d'attention aux techniques antiques, sous l'influence des encyclopédistes,
suivie d'une phase romantique où la beauté des ruines et le goût de l'objet
l'emportent. D. Manacorda a consacré le second à la période comprise entre le
début du XXe siècle et les années 70. Il a montré comment l'archéologie
italienne - et elle n'était sans doute pas la seule dans ce cas - s'était
développée sans méthode et sans le souci d'en définir une. Ce point est capital
car l'absence de entraîne «l'impossibilité d

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