Etude de gène et voie de signalisation impliqués dans les processus morphogénétiques chez Oscarella lobularis : implications potentielles sur la compréhension de l origine du système nerveux, Genes and signaling pathways involved in morphogenetic processes in Oscarella lobularis (Porifera, Homoscleromorpha) : putative implications for the understanding of the nervous system origin
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Etude de gène et voie de signalisation impliqués dans les processus morphogénétiques chez Oscarella lobularis : implications potentielles sur la compréhension de l'origine du système nerveux, Genes and signaling pathways involved in morphogenetic processes in Oscarella lobularis (Porifera, Homoscleromorpha) : putative implications for the understanding of the nervous system origin

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Description

Sous la direction de Carole Borchiellini, Emmanuelle Renard
Thèse soutenue le 01 avril 2010: Aix Marseille 2
Le système neuro-sensoriel est considéré comme une synapomorphie des eumétazoaires, sur la base de la présence, chez ces organismes, du neurone. Les éponges, en tant que métazoaires non-bilatériens, sont d’un intérêt tout particulier pour comprendre l’origine et l’évolution de nombreux processus développementaux, tels que la mise en place du système neuro-sensoriel. Même si elles ne possèdent pas de neurones, ce ne sont pas des organismes passifs ; elles présentent des formes de communication chimiques et électriques. Cependant, rien n’est actuellement connu concernant les types cellulaires ni les mécanismes précis impliqués dans ces processus. Dans cette perspective de recherche, l’éponge homoscléromorphe Oscarella lobularis a été choisie comme modèle lors de cette thèse. Dans un premier temps, différents travaux pour la caractériser ont été réalisés. L’étude de ses relations phylogénétiques au sein des homoscléromorphes a notamment permis de restaurer une ancienne famille : les Oscarellidae. Je me suis attachée par la suite à identifier des gènes connus pour être impliqués dans la mise en place du système nerveux chez les eumétazoaires. Parmi les mécanismes moléculaires connus, la voie de signalisation Notch semble incontournable chez les bilatériens. Son origine et son évolution ont été étudiées à l’échelle des eucaryotes, révélant ainsi que cette voie est une synapomorphie des métazoaires bien que plusieurs de ses composants soient plus anciens. Mes résultats d’immunolocalisation de la protéine Notch révèlent un marquage dans les choanocytes. En parallèle, j'ai également montré l'expression dans ces cellules d'un facteur de transcription apparenté aux NK6-7, familles jouant un rôle dans la neurogenèse chez les bilatériens. Ces résultats semblent appuyer une hypothèse récente proposant que les choanocytes pourraient avoir des fonctions neuro-sensorielles. L'intégration d’autres données (moléculaires, physiologiques, biochimiques…) reste cependant indispensable à la validation de cette hypothèse et sont en cours de développement. Plus globalement, ces résultats vont dans le sens d'hypothèses récentes qui suggèrent que l'ancêtre commun des métazoaires présentait déjà une relative complexité moléculaire et fonctionnelle, même si ces fonctions devaient être assurées par des cellules multifonctionnelles.
-Evolution - Développement
-Voie de signalisation Notch
-Facteur de transcription
-Système nerveux
-Eponge homoscléromorphe
The neuro-sensory system is considered to be a eumetazoan synapomorphy. Indeed, all these organisms share a specifialized cell: the neurone. Sponges, as non-bilateiran, are of special interest to investigate the origin and evolution of developmental processes, such as the emergence of neuro-sensory system. Although they are nerveless, sponges are not passive organisms; they harbour chemical and electric communication. Nevertheless, presently, nearly nothing is known concerning implicated cell types or conduction mechanisms. In the aim of understanding the nervous system origin, the homoscleromorph sponge Oscarella lobularis has been used as a sponge model in this thesis. First, diverse studies have been realised in order to characterise this species. The study of its phylogenetic position among homoscleromorph allowed us to restore an ancient family: the Oscarellidae. Then, I tried to identify genes that are known to be implicated in eumetazoan nervous system patterning. Among them, the Notch signalling pathway is crucial. Its origin and evolution have been investigated at the eukaryotic scale, revealing that this pathway is a metazoan synapomorphy, although several components emerged earlier. Notch protein immunolocalisation results in the staining of choanocytes. In parallel, I have also reported the expression pattern exclusively in this cell type, of a transcription factors related to NK6-7, those families being implicated in bilaterian neurogenesis. These results are in agreement with a recent hypothesis proposing that choanocytes may harbor neuro-sensory functions. The integration of other molecular, physiological and biochemical data is crucial to validate this hypothesis and is in progress. More globally, these results are in agreement with recent hypotheses suggesting a relative molecular and functional complexity of the metazoan common ancestor, although diverse functions may have been assumed by multifunctional cells.
Source: http://www.theses.fr/2010AIX22002/document

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 139
Langue English
Poids de l'ouvrage 70 Mo

Extrait

UNIVERSITÉ DE LA MÉDITERRANÉE

Centre d'Océanologie de Marseille

Unité Mixte de Recherche CNRS 6540 - DIMAR
Diversité, Évolution et Écologie Fonctionnelle Marine



THÈSE DE DOCTORAT


En Océanographie


Eve Gazave


Etude de gène et voie de signalisation impliqués dans les processus
morphogénétiques chez Oscarella lobularis: Implications potentielles sur la
compréhension de l'origine du système nerveux



erSoutenance prévue le 1 avril 2010 devant le jury composé de :

Dr. Sylvie Mazan, DEV- Roscoff : Rapporteur
Pr. Didier Casane, LEGS - Université Paris VII : Rapporteur
Pr. Michel Vervoort, IJM - Université Paris VII : Examinateur
Dr. Nicolas Rabet, SAE - Université Paris VI : Examinateur
Dr. Andrea Pasini, IBDML - Marseille: Examinateur
Dr. Jean-Pierre Féral, DIMAR - Marseille : Examinateur
Pr. Alexander Ereskovsky, Université de St Petersbourg: Examinateur
Dr. Carole Borchiellini, DIMAR - Université de la Méditerranée: Directrice de Thèse
Dr. Emmanuelle Renard, DIMAR - Université de la Méditerranée: Directrice de Thèse
2 REMERCIEMENTS

De nombreux remerciements de thèse commencent par « Enfin » ou « Il était temps », et je
me suis souvent demandée pourquoi, car pour moi, ces années de thèses sont passées à la
vitesse grand V. Mais après ces quelques mois de rédaction, je comprends parfaitement le
sens de ces mots ! Voila donc enfin le moment d’écrire les remerciements et bien que cette
partie de ma thèse soit la moins scientifique, je suis sure et certaine que ce sera la plus lue! Je
vais donc essayer de n’oublier personne…

En premier lieu, je tiens à remercier Mr. Jean-Pierre Féral de m’avoir permis de réaliser ma
thèse dans son unité de recherche DIMAR (UMR 6540) pendant ces 3 années et demi. Il m’a
également soutenue dans mon projet de « summer course » en Embryology à Woods Hole,
aux USA, l’été 2008.

Je souhaite aussi remercier les membres du jury (Sylvie Mazan, Didier Casane, Nicolas
Rabet, Andrea Pasini, Jean-Pierre Féral, Michel Vervoort et Alexander Ereskovsky) d’avoir
accepté de participer à cette soutenance de thèse, et les membres de mon comité de thèse
(Michel Vervoort, Jean Vacelet, Alexander Ereskovsky, Michael Manuel, Ute Rothbacher,
Nicole boury-Esnault) pour leurs conseils critiques et leur œil avisé.

Je tenais également à mentionner mes sources de financements : Marine Genomics et le
Marine Biological Laboratory.

Je souhaite remercier tout particulièrement ma co-directrice de thèse : Carole Borchiellini.
Notre rencontre au labo, il y a des années de cela, lors d’un stage de M1, a été décisive pour
mon futur professionnel. Tu m’as toujours soutenue, défendue, tout en me laissant prendre
mon envol. J’ai pu grâce à toi connaître le plaisir de mener à bien et en toute liberté mon
projet de thèse. Tu m’as laissé m’épanouir dans cette thèse et m’as donné des responsabilités
au sein de ton équipe, me permettant ainsi d’acquérir une autonomie indispensable à la
continuation de ma carrière scientifique. Et je crois, sans trop m’avancer, que ce mode de
fonctionnement nous a réussi à toutes les deux. Tu m’as également permis de participer à de
nombreux cours et congrès aux quatre coins du monde afin que je rencontre du « beau
3 monde » et fasse de la « politique », cet aspect de notre travail que tu aimes tant ! Merci aussi
pour les 3 années passées à faire des PCR pour la phylogénie des homoscléromorphes … on y
est presque.

Je remercie également tout particulièrement mon autre co-directrice de thèse : Emmanuelle
Renard. Merci Emma pour ces 4 années passées dans ton bureau à discuter, dès que je le
souhaitais, de ma thèse mais aussi de la vie en général ! Merci pour tes conseils, ta
disponibilité et ta diplomatie (qualité qui me fait grandement défaut), cela nous aura permis
d’avancer plus sereinement (sic) tout au long de cette thèse et de surmonter de nombreux
problèmes. Merci de m’avoir poussé à me « vendre » dans ce milieu difficile et merci aussi
pour ton aide dans ma recherche de post-doc et de demande de financement. Merci aussi pour
ton implication dans l’article Notch. Un très grand merci également pour ces derniers mois de
rédaction et pour les très nombreuses soirées que tu as sacrifiées pour mes corrections de
chapitres !

Ma thèse ne serait pas ce qu’elle est sans mon collègue Pascal Lapébie. Notre association
fructueuse, et ce dès notre M2, (bien que parfois accompagnée de frictions !), a permis un
cumul de nos compétences et un avancement accéléré de nos thèses. Merci pour tous les
calculs de M, m et n… Merci pour les plongées, les repas, soirées et discussions diverses et
variées et blagues acides qui ont ponctué ces années de collaboration.

Je tiens également à remercier le plus provençal des Russes : Alexander Ereskovsky. Sacha, ta
présence au sein du labo pendant plus de deux ans a été une expérience formidable. Ta
motivation à toute épreuve et la passion que tu voues à ton métier, sont un exemple pour
chacun d’entre nous. Et je n’ai qu’un seul souhait pouvoir avoir toujours la même motivation
que toi. Merci pour ces plongées ensemble (et auxquelles j’ai survécu !) et pour ce mémorable
classe IB que nous avons passé au GRASM. Merci pour ton implication dans ma thèse, pour
tes conseils « politiques » et bien sûr scientifiques. Merci de m’avoir appris ta super technique
du « Je te répète jusqu’à ce que tu changes d’avis », il semblerait que ça fonctionne ! Merci
d’être toujours disponible pour moi, même depuis que tu es retourné à St Petersbourg.
J’espère sincèrement que cette année sera la bonne et que tu pourras enfin être recruté au
CNRS dans notre équipe (qui n’est bientôt plus la mienne) qui a tant besoin de toi afin que ton
« favorite animal » perdure.

4 Un grand merci aux « anciens » Jean Vacelet et Nicole Boury-Esnault. Merci Janus pour votre
disponibilité et votre gentillesse. Je me souviens de notre première rencontre, lors d’un stage
avec Nicole où vous m’aviez montré, toujours avec la même passion comment faire une
simple préparation de spicules, alors que vous en avez fait des milliers ! Merci pour votre aide
et votre expertise des éponges tout au long de cette thèse. J’espère que vous pourrez continuer
encore longtemps dans notre équipe, il vous reste tant de choses à faire et de jeunes à former
et votre présence est indispensable à son bon fonctionnement. Merci Nicole pour m’avoir mis
le pied à l’étrier pour travailler sur les éponges il y a un certain nombre d’années de cela
déjà ! Merci pour ta disponibilité, pour ton implication dans ma thèse et pour l’article
Axinella, bien que tu sois à la retraite. Merci aussi pour tes relectures de chapitres.

Merci aux autres membres du labo avec qui j’ai partagé ces quelques années : à Didier
Aurelle de m’avoir supporté pendant des heures dans son bureau où je venais faire mes pauses
thé-commérage-complainte avec mon amie Emilie ; à Anne Chenuil pour ses conseils et son
aide pour l’article Axinella ; à Marc Bally pour sa gentillesse et ses conseils. Merci à Caroline
Rocher pour sa participation à l’aventure phylogénie des homoscléromorphes et pour sa
gestion du laboratoire ; à Chantal Bézac pour la réalisation des lames utilisées lors de ce
travail et pour nos séances de bavardages sur le passé de la station marine d’Endoume ; aux
membres du service plongée qui m’ont aidé lors de mes échantillonnages. Merci également à
Joelle Massei pour sa gentillesse et sa sympathie, à la discrète Dacha pour son aide et sa
gentillesse. Merci à Christian Marschal pour sa bonne humeur tout au long de ces années,
mais également pour son aide quelque soit le problème rencontré et pour ses blagues.

Merci à Michael Manuel pour sa participation à mon article NK et pour les données utilisées
dans l’article Notch. Je remercie également Frédéric Brunet pour son aide à la réalisation de la
demande de financement Marine Genomics Women fellowship et pour m’avoir accueillie à
Lyon dans son labo à l’IGFL.
Un grand merci à

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