Études de littérature italienne

Mignon Maurice 1882-

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• Italian literature

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• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 14 Mo

Extrait

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A,^«T
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^MAURICE MIGNON
Professeur au lycée Am])cre
(iliarffé lie conférences à la Faculté des Lctlres de Lvon.
Études de
Littérature
Italienne
CATHERINE DE SIENNE
LES LETTRES ET LES ARTS A FLORENCE
LA COMÉDIE ITALIENNE DE LA RENAISSANCE
CARLO GOLDONI
MUSSET ET l'iTALIE.— GIOSUE CARDUCCI
GIOVANNI PASCOLI
Librairie HACHETTE & C'.Paris
A partir du 1" Août 1917
Majoration temporaire de cent.30
sur tous les volumes à 3.50 YE ET C'
'^^'^' 79du Syndicat des Édêteurs
du 27 Juin 1917MAURICE MIGNON
Professeur au lycée Ampère
r.liariré de conférences la Faculté des Lellres de L\on.à
Études de
Littérature
Italienne
CATHERINE DE SIENNE
LES LETTRES ET LES ARTS A FLORENCE
LA COMÉDIE ITALIENNE DE LA RENAISSANCE
CARLO GOLDONI
MUSSET ET l'iTALIE.— GIOSUE CARDUCCI
GIOVANNI PASCOLI
PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET C'
BOULEVARt) SAINT-GERMAIN,79, 79L,/,OC.
19761MAYAVANT-PROPOS
livre au public une série d'études sur difl'é-
JE
lents auteurs de la littérature italienne,
où l'on voudra bien ne pas cbercber d'autre
unité que celle qui résulte d'une admiration
un commun g-e'nie, expriméraisonnée pour
les les plus divers, depuis lapar esprits
héroïque de Sienne jusqu'au poètevierg-ç
apôtre des Odes Barbares. Je n'ai visé à offrir
qu'un ensemble de notions aussi exactes que
possible sur certains g-rands écrivains et sur
grandescertaines époques, présentéesje ne dis
sans critique, mais sans souci d'érudition,pas
le sentiment de ne rien dire- d'absolu niavec
de définitif, avec le désir surtout d'inspirer le
g-oût de se renseigner davantage, et de faire
connaissance au besoin avec les auteurs et
mômes.avec les œuvres
l'étude sur CatherineSi de Sienne pouvait
déterminer le lecteur à savourer les pages
admirables qu'Emile Gebhart dédie à cette
sainte étrange et passionnée dans Moines etAVANT PHÛPOS\1
I*((pes. si ce qui cstditde l'auteur de la Divine
(j)médie au cours de l'esquisse de la viefloren-
line moyen âge l'amenait à s'assimiler lesau
Prolégomènes si substantiels et si attachants
(le M. Henri llauvette si enfin les pages con-S
l'engageaient liresacrées à Carducci à
l'ouvrage fondamental de M. Alfred Jeanroy,
le lecteur n'aurait pas perdu son temps, et je
faitn'aurais pas œuvre vaine.
Qu'il me soit au moins permis de souhaiter
cet intérêt et celte utilité à mon livre.
— remercierP.-S. Je dois ici Mme Cavallo-
Nadal, professeur au Lycée Voltaire, qui a bien
voulu se charger de revoir les épreuves, et qui
s'est acquittée de cettetâche ingrate avecun soin
et un zèle dont je ne lui serai jamais assez re-
connaissant.
\. Dante. Inlroduclion à l'étude de la Divine Comédie.
Hachette, gravures1911, in-16 de 396 pages (avec des
explicatives).ÉTUDES
DK
ITALIENNELITTËRATIIRE
CATHERINE DE SIENNE
de poètc, Catherine naît un jourPETITE-FILLE
Pâques à côté de la fontaine chantéede
Dante ^, de cette fontaine Branda dont lespar
sombres encore aujourd'hui arrêtentogives
et frappent le voyageur, au pied de la colline
maisonde Saint-Dominique, dans une humble
ruelle, comme enve-isolée au fond d'une et
mystère.loppée de
de Catherine est pleine de surna-La vie
: l'âg-e de sept ans, elle reçoit duturel dès
un anneau invisible, et elle jure deChrist
1. Ainsi du moins le veut la légende.ÉTUDES DE IJl'rKltA l'IJllK ITALIEN M-:8
n'abandonnerjain«ais son céleste fiancé jmis,
;
s'échappeun beau jour, elle .de la maison
on la retrouve fond d'unepaternelle, et au
absorbée dans la méditation. Malgrégrotte,
les efforts de sa nière, la bonne Lapa, pour la
détourner de ses austères projets, elle continue
étouffant fleurà mortifier son corps, en elle la
elle fait couper ses cheveux,de la jeunesse ;
et elle entre à quinze ans, après bien des
luttes, dans l'ordre des Sœurs de la Pénitence
«de Saint-Dominique, les terziarie mantel-
late ». Elle s'enferme dans la solitude, et elle
vit dans une étroite intimité avec son divin
Époux : il lui arrive de sentir tout à coup son
cœur s'arracher de sa poitrine, et le cœur de
Dieu descendre dans son sein. A Pise, elle
mystérieux stigmates; sesreçoit de extases
deviennent de plus en plus fréquentes. Elle a
des visions étranges : elle veut s'entretenir
avec Dieu, et Dieu se laisse « attacher à la
corde de son désir » elle le voit, il lui parle.;
Le Christ lui apparaît comme un immense
lepont jeté entre la terre et ciel : et ceux
qui tombent de ce pont dans le fleuve qui
coule au-dessous sont les pécheurs misérables
qui gisent dans les ténèbres du péché, et que