Grammaire basque

Fl. (Fleury) Lécluse

Description

iOO i: i.\ LANGUE BASQUE. GRAMMAIRE nn LA BASQUE,LANGUE d'après cellk Du P. nannel do lijkBBAnEivni INTITCLÉE EL IMPOSIBLE VENGIDO, 6.-Q. 6lauc.fJar LYON ET PARIS. ANCIENNE MAISON f.ORMON ET RLANC, S.-H. BLANC ET O" , ÉDITEURS. 1854. 5025 L37 *• t . : ; 1 / Prologne du P. LARRAMENDI. On avait regardé comme impossible jusqu'à ce, jour, (le soumettre la langue basque à une méthode et à des règles. Les ignorants n'étaient pas seuls à avoir cette opinion ; c'était aussi celle des gens ins- truits, des étrangers, et même des habitants des pa>s basques. Aujourd'hui encore, il est un grand nombre de personnes qui tiennent i)our certain que et ne peuvent voir soit impossi- ble d autres resserrent; trop les limites du possible les mesurant leursà comtes vues; d'autres enfin disent impossible ce qui demande application, étude et travad. Mais, en ce qui concerne la lansue Bas- que, les premiers doivent actuellement modifier leur jugement, les autres reconnaître la faiblesse de leur raisonnement, et découvrir dans l'étude je di- rai presque de l'omnipotence: fMbor improbus omnia vnict. Quelle que soit l'origine de cette opinion qu'une grammaire de la langue basque est tout-à-fait impossible, on peut se convaincre, par le laitmême de la fausseté de celle allégation , et avouer dès- lors la réalité du litre qui m'aurait d'abord fait accuser d'arrogance (I).

Sujets

• Basque language
• Grammar
• Glossary

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Extrait

s basques. Aujourd'hui encore, il est un grand nombre de personnes qui tiennent i)our certain que et ne peuvent voir soit impossi- ble d autres resserrent; trop les limites du possible les mesurant leursà comtes vues; d'autres enfin disent impossible ce qui demande application, étude et travad. Mais, en ce qui concerne la lansue Bas- que, les premiers doivent actuellement modifier leur jugement, les autres reconnaître la faiblesse de leur raisonnement, et découvrir dans l'étude je di- rai presque de l'omnipotence: fMbor improbus omnia vnict. Quelle que soit l'origine de cette opinion qu'une grammaire de la langue basque est tout-à-fait impossible, on peut se convaincre, par le laitmême de la fausseté de celle allégation , et avouer dès- lors la réalité du litre qui m'aurait d'abord fait accuser d'arrogance (I)." />

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5035
-37PURCHASED FOR THE
UNIVERSITY OF TORONTO LIBRARY
FROM THE
CANADA COUNCIL SPECIAL GRANT
FOR
LINGUISTICSGRAMMAIRE
i>i: i.\
LANGUE BASQUE.GRAMMAIRE
nn LA
BASQUE,LANGUE
d'après cellk
Du P. nannel do lijkBBAnEivni
INTITCLÉE
EL IMPOSIBLE VENGIDO,
6.-Q. 6lauc.fJar
LYON ET PARIS.
ANCIENNE MAISON f.ORMON ET RLANC,
S.-H. BLANC ET O" , ÉDITEURS.
1854.5025
L37
*• t
. : ; 1
/Prologne du P. LARRAMENDI.
On avait regardé comme impossible jusqu'à ce,
jour, (le soumettre la langue basque à une méthode
et à des règles. Les ignorants n'étaient pas seuls à
avoir cette opinion
; c'était aussi celle des gens ins-
truits, des étrangers, et même des habitants des pa>s
basques. Aujourd'hui encore, il est un grand nombre
de personnes qui tiennent i)our certain que <irom~
maire et longue basque sont les termes les plus in-
concdiables. De semblables erreurs sont très-com-
munes en d'autres matières. Les uns veulent que ce
qn'ils n'aiment pa> et ne peuvent voir soit impossi-
ble d autres resserrent; trop les limites du possible
les mesurant leursà comtes vues; d'autres enfin
disent impossible ce qui demande application, étude
et travad. Mais, en ce qui concerne la lansue Bas-
que, les premiers doivent actuellement modifier leur
jugement, les autres reconnaître la faiblesse de
leur raisonnement, et découvrir dans l'étude je di-
rai presque de l'omnipotence: fMbor improbus omnia
vnict. Quelle que soit l'origine de cette opinion
qu'une grammaire de la langue basque est tout-à-fait
impossible, on peut se convaincre, par le laitmême
de la fausseté de celle allégation
, et avouer dès-
lors la réalité du litre qui m'aurait d'abord fait
accuser d'arrogance (I). Si on appelle impos-
sible ce qui présente une grande difTiculié je me,
rends aussitôt et j'ajoute que outre, la difficulté de
faire ressortir l'art de parler quelque langue que
(I) El impossible tencido. l'impossilile vaincu.PROLOGUE.VJ
sini^ularitéoccupe lacelle qui nous ,(;e soit, dans
chemin frayéde toutliénie et l'absence(le son
et d'obs-dq diflicultésune telle quantitéprésentent
le découra-trouver étonnantque je ne puistacles ,
de rem-auraient eu la |)enséede ceux quigement
abandonnélâche; épouvantés, ils ontplir cette
pourme con-n'ai trouvé aucun guidel'entreprise. Je
lequel les ma-dû tracer un chemin pourduire, .l'ai
plusont pu tout auemployés d'ordinairetériaux
cela, parcecomparaison etservir de points de ,me
peu en rapjwrtest une langue trèsque le Basque
d'études,rédexions queautres. Que deavec les ,
dialec-j'ai dû faire ! Combien derecherchesque de
harmonieexaminer et mettre endifférents j'ai dutes
tous C'estde la langue commune à !le corpsavec
d'années non-seule-d'un grand nombre ,le travail
parcedifticullé mais aussiraison de sa ,ment en
obliga-principal de mesêtre l'objetqu'il n'a pu
uneentreprendremobile qui m'a porté àtions. Le
jouis-uniipiement lasi épineuse n'a pas étéétude
et ded'illustrer notre languesance d'annoblir et
pluspatrie. 11 en est un autreglorifier ainsi ma
caractère c'esten rapport avec mon ,grand et plus
enBasque doitl'utilité que tout le paysle bien et
espérance. Et audu moins monretirer; telle est
l'espagnolelangue est nécessaire carfait, ici celte ,
autre côté,peuple : d'unest bien peu usitée parmi le
construi:-beautés sa phraséologie, saon ignore ses ,
en saitmoins ontion variée et régulière, ou tout au
qu'ordinairement onvienttrès peu de chose. De là
dontl'efficacitérélo(Uience etne prêche pas avec
nombre de(jue lecelle langue est susceptible, et
On s'ef-ministère est petit.ceux qui s'adonnent à ce