Histoire de la représentation diplomatique de la France auprès des cantons suisses de leurs alliés et de leurs confédérés
1026 pages
Français

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5) S'7 frauçail P. or. Cabine) de* Titre* Pièce* originale* 1 Clair Collection CWrambanJt Ridg. Aliscli EidgoiiaMiiache Abachlede. 'Kraii Aivliivc- d'Etal de (..'«-.Varia (iloriom dt'h\an, PC l I^es dates extrêmes de l'ambassade de Jean De La Barde, dont on entre- prend de faire le récit dans ce sixième volume, retiennent particulièrement marquent : la première, le point d'apogée du prestige helvétiquel'attention. Elles l'étranger; la seconde, l'une des principales étapes de son déclin.aux yeux de la rupture des derniers liens, très relâchésEn 1648 se produit, avec d'ailleurs, rattachant à l'Empire la Confédération des XIII cantons, la recon- naissance authentique et solennelle de l'autonomie de celle-ci. En 1663, le renouvellement de l'alliance franco-suisse fournit à LouisXIV l'occasion recherchée par lui d'affirmer dans un instrument diplomatique, qui ne fût point un traité de suprématie la France sur les Etats limitrophes de ses frontières de l'estpaix, la de volonté de les soustraire d'autres influences laet du nord et sa à que sienne. Laborieuses, les négociations du représentant du roi Très-Chrétien à Soleure le furent certes. Le contraire eût été surprenant. Non pas assurément que leur résultat final pût être mis en doute.

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Langue Français
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Extrait

5)
S'7<-f
Edouard Rott
,i,-
Histoire
DE LA
Représentation Diplomatique
de la France
AUPRES DES
CANTONS SUISSES, DE LEURS ALLIÉS ET DE LEURS
CONFÉDÉRÉS
VI
1643—1663
OUVRAGE PUBLIE SOUS LES AUSPICES DES ARCHIVES FÉDÉRALES SUISSES
BERNE
IMPRIMERIE ST/EMPFLJ & Cm
toi;vR
ABRÉVIATIONS EXPLICATIONS
11. X. Bibliothèque Nationale.
An-h. Niit. Archives Nationales.
KirAfl'. Affiiin- Etrangère*.
f. fï. Manuscrit du f<.nd> frauçail
P. or. Cabine) de* Titre* Pièce* originale*
1
Clair Collection CWrambanJt
Ridg. Aliscli EidgoiiaMiiache Abachlede.
'Kraii Aivliivc- d'Etal de (..'«-.Varia (iloriom dt'h\an,
PC
lI^es dates extrêmes de l'ambassade de Jean De La Barde, dont on entre-
prend de faire le récit dans ce sixième volume, retiennent particulièrement
marquent : la première, le point d'apogée du prestige helvétiquel'attention. Elles
l'étranger; la seconde, l'une des principales étapes de son déclin.aux yeux de
la rupture des derniers liens, très relâchésEn 1648 se produit, avec
d'ailleurs, rattachant à l'Empire la Confédération des XIII cantons, la recon-
naissance authentique et solennelle de l'autonomie de celle-ci. En 1663, le
renouvellement de l'alliance franco-suisse fournit à LouisXIV l'occasion recherchée
par lui d'affirmer dans un instrument diplomatique, qui ne fût point un traité de
suprématie la France sur les Etats limitrophes de ses frontières de l'estpaix, la de
volonté de les soustraire d'autres influences laet du nord et sa à que sienne.
Laborieuses, les négociations du représentant du roi Très-Chrétien à Soleure
le furent certes. Le contraire eût été surprenant. Non pas assurément que leur
résultat final pût être mis en doute. Entre l'unité de pensée et de direction
réalisée par l'une des parties contractantes et la dispersion de l'effort à quoi
se voyait réduite du fait de sa constitution intérieure, il n'étaitl'autre pas à
avantagesprésumer que les acquis à celle-là et à celle-ci arrivassent à s'équi-
librer. Mais, du côté français, il fallut compter avec l'insatiable avidité des alliés
de la couronne au delà du Jura, et, du côté suisse, avec la difficulté de
ménager les intérêts souvent contradictoires des diverses puissances liées par
«les traités au Corps helvétique.
Les prétentions du gouvernement do Paris et celles des cantons n'étaient
inconciliables. Les Suissespas exigeaient beaucoup d'argent et désiraient
restreindre plutôt qu'augmenter les obligations du service de leurs troupes
auxiliaires à la solde du Louvre. Le roi entendait diminuer la charge de sa
dette envers les Confédérés et amener ceux-ci à. l'assister dans la défense de
toutes ses provinces, quelle fût leur incorporation monarchie.que la date de à la
L'entente intervenue le 24 septembre 1663 l'irrémédiable défaiteconsacra
des négociateurs suisses. Les conférences réunies à Paris à la veille de la
dutolemûsation traité transformèrent cette défaite en déroute. D'une bravoure
légendaire sur les champs de bataille, les Confédérés n'abordaient qu'avec
répugnance les discussions diplomatique, car ils révélaient à la foisd'ordre s'y
naïfs, maladroits et surtout incapables de valeur relative des questionsdiscerner laIV
obtint KM allié-examen. Au total, monarque français desoumises à leur te
Ceux-ci lui laobtenir d'eux. renoncèrent à exiger detout ce qu'il souhaitait
Ilsde la neutralité de- deux Bourgognes. consen-promesse du rétablissement
len plusemployés à défendre réoentasà ce que leurs régiments fassenttirent
queIls en revanche te remboursementde la couronne. s'imaginèrentconquêtes
leétait désormais assuré: que maintienleurs créances sur le trésor royalde
et commerciaux ne ferait pas doute et qui- lesleurs privilèges militairesde
continueraient à être avantageuses i cescapitulations offertes à leurs troupes
fait, le traité était à peine signé,Ce fut leur très grande erreur. Et dedernières.
o-tensiblement les moyens — et il lesaussitôt Louis XIV recherchaque tout
-— dispositions favorables à ses intérêtde n'en observer (pie lesdécouvrit
l'exécution contrariéles non avenues les clauses dont eûtde tenir pour nu et
desseins politique-l'accomplissement de ses
toujoursles discordes intestines, l'antagonisme oonfesaknmelLa vénalité,
profondes de la déchéance helvétique vers laen éveil, telles furent les causes
e renouvellement l'alliance tram o-tin du XVII siècle. Cette déchéance, dont le de
suisse apparaît comme l'un des épisodes les plus caractéristiques, s'aggrava
encore au cours des années qui suivirent.
le-La première occupation de la Franche-Comté, celle de 1668, trouva
Suisscs divisés et suite incapable- de l'unité d'action eut pupar qui seule*
mettre en échec les ambitions La seconde et cellefrançaises. définitive, de
les fois plus Aussi lorsque, quelques1674, prit une de au dépourvu. années
tard, forteresse toutes pièces nouveauxplus la d'Huningue, bâtie de par les
sous sonmaîtres de l'Alsace, commença à tenir Bâle canon, fût-il permi- d'ad-
mettre que le jour n'était plu- très éloigné oè l'emprise politique et économique
-ce-de la France sur ses de l'est achèverait de placer ceux-civoisins
complète dépendance.
(• fut, il n'est que juste de le reconnaître, canton- etaux protestants,
plus particulièrement à celui de Berne, (pie enl'Helvétie dut. oes conjonctures
critiques, de pouvoir maintenir son indépendance. Très éloignés de la frontière
dedu Jura, dont les séparait l'épaisse barrière la plaine et du plateau -iu-
les petits Etats catholiques de la région quelquealpestre se désintéressaient
îlespou conséquences de la d'expansion pratiquée par leur puissantpolitique
allié français. Leurs confédéré- de l'antre croyance vite encomprirent très
revanche, et bien la révocation de lecela avant de l'édit Nantes, que saint
résidait pour eux dans la victoire de la coalition de- puissance- ré-oln
s'opposer aux desseins de conquête de Loui- XI \. Cette victoire, il- contri-
buèrent à l'assurer dans la mesure de leur- force-. >ns enLes relati de pins
plus confiantes entretenues par eux avec les gouvernement- et dede Londres

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