Mélanges de l'Ecole française de Rome. Moyen-Age - Année 1995 - Volume 107 - Numéro 1 - Pages 17-30Paul Arthur, Il particolarismo napoletano altomedievale : una lettura basata sui dati archeologici, p. 17-30. Naples est, pendant le très haut Moyen Âge, la ville qui ressemble le plus à Rome. Après une phase de stagnation, du IIe au IVe siècle, une profonde mutation commence au Ve. Des édifices publics et privés sont abandonnés, on cultive des jardins en ville alors que les villae rurales sont délaissées; au début de cette phase, toutefois, on construit des églises on rebâtit les murailles urbaines. La céramique importée (sigillée claire) est remplacée par une production en grande partie locale. Mais cette crise n'aboutit pas à un abandon : l'action des pouvoirs publics et de l'Église maintient la cité en vie pendant la crise des VIe-VIe siècles et la conduit vers l'autonomie politique. Les importations n'ont pas complètement cessé. La population croît à partir du VIIIe siècle et les indices d'une reprise du grand commerce sont visibles au XIe. 14 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.