Institut de Correspondance héllénique - article ; n°1 ; vol.17, pg 181-187
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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1893 - Volume 17 - Numéro 1 - Pages 181-187
7 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1893
Nombre de lectures 40
Langue Français

Extrait

Théophile Homolle
Institut de Correspondance héllénique
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 17, 1893. pp. 181-187.
Citer ce document / Cite this document :
Homolle Théophile. Institut de Correspondance héllénique. In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 17, 1893. pp.
181-187.
doi : 10.3406/bch.1893.3734
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1893_num_17_1_3734Institut de Correspondance hellénique
Séance du 15127 Janvier 1^92. — Après le dépouillement de la correspon
dance (1), M. Joubin expose et commente la photographie d'une statue ar
chaïque trouvée à Éleutherne en Crète,qu'il a eu occasion de voir à son der
nier voyage dans cette île. Comme M. Lœwy, il signale la ressemblance de
cette femme assise avec celle qu'a trouvée M. Bérard à Tégée {BCH, XIV,
p. 382, pi- XI); il y reconnaît une œuvre des Dédalides crétois, un spécimen
de l'art du VIIe siècle (2).
M.Homolle présente quelques observations critiques sur divers textes an
ciens : 1° Restitution d'une inscription de Myconos (BCH, XI, p. 275; Rev. Grit.,
1887, III, p. 13) qui doit être lue: [Δι]ι Διμερανωι, conformément à une ins
cription de Mœsie publiée par Le Bas ( Voy. arch., II, 1572)·
2° Restitution d'un passage des Tables d'Héraclêe (CIG, 5774, 1. 128-130=
Cauer, De?.2, kiï=*CIGSI, 645) :il propose de conserver purement et simple
ment la leçon πολιτών, qu'il n'y a nulle raison de corriger dans un texte très
soigné, sans lacune et sans faute, et de l'interpréter comme le superlatif de
πολύς. Le texte est ainsi respecté et le sens éclairci (3).
3° Interprétation et restitution d'un passage de Pausanias (I, 24, 3). L'au
teur y signale trois inventions de la piété des Athéniens, trois objets de leur
culte : Athéna Ergané, un Hermès en gaîne, et l'énigmatique Σπουδαίων δαί
μων. Ces différentes images sont toutes des œuvres d'une haute antiquité. La
place où Pausanias fait cette remarque est rigoureusement marquée par la
mention de la statue de Gé: c'est à la hauteur de la 9e colonne du portique nord
du Parthenon, par le travers du temple d'Athéna Polias.
La suite du texte est en ce point interrompue par une parenthèse: l'auteur,
(1) Comptes rendus de cette séance, ΈφημερΙς 17/29 Janvier; 'Εστία, 1892
I, p. 63-64 ; ΆμαλθεΙα de Smyrne (Sélivanof), 25/6 février; Revue phil. russe,
1892, p. 84 et suiv. (Sélivanof). — La séance du 1/13 a été supprimée à canse
du jour de l'an grec.
(2) BCH, XV, p. 662. Cette statue paraîtra cette année dans le Bulletin.
(3) Ces deux notes ont été publiées dans le Bulletin, XVI, p. 625-629.—
M. Sélivanof ('Αμάλθεια, et Rev. philol. russe) propose la restitution ώ? «<î-
\ις των pour τούτων. J'avoue ne pas bien saisir le sens et ne pas être très per
suadé de la correction parfaite de cette hypothèse. — La que noes
avons proposée a passé au contraire dans le Recueil des inscriptions juridiques ,
de M. M. Dareste, Hau^soullier et Reinach, fasc. II, p. 204. (cf. Rev. Ê
1892, p. 356; Woch. f. kl. Philologie, 1892, p. 446). j
;
182 INSTITUT DE CORRESPONDANCE HELLENIQUE j
après avoir signalé, suivant son goût et sa dévotion, toutes ces vieilles idoles, j
fait à ceux qui en seraient moins curieux que lui la concession d'énumérer
une longue série de statues plus récentes et plus belles ; il décrit le Parthenon. ·
La parenthèse dure ainsi jusqu'à la description du temple d'Athéna Polias
(chap. 27), tout rempli de vénérables images et qui ramène le poète sur le su
jet des antiquités et de la dévotion athénienne.
Dans le temple ou auprès il y a trois de ces reliques saintes: une Alhéna
assise, œuvre d'Endoios, du même type que Y 'Athena Ergané sculptée par cet
artiste pour le temple d'Athéna Polias à Érythrées ; un Hermès de bois en gaîne,
offrande de Cécrops; un olivier enfin (έλαία — εν τώι ναώι).
Deux de ces objets sont désignés ci-dessus ; le troisième se cacherait, d'après \
M. Homolle, dans les mots incompréhensibles Σπουδαίων δαίμων: [τών] σπου
δαίων [ελ]αί[α] εστί. * ]
De ces remarques il résulte : !
2° 1° pour le la texte topographie de Pausanias, de l'Acropole, qu'il est que sans le lacune temple et d'Ergané devient clair;est une in- ] 1
vention des érudits modernes, et que le temple d'Athéna n'existait plus à l'é- \
poque de Pausanias, comme le suppose M. Dœrpfeld (1). \
M. Dœrpfeld, Directeur de l'École Allemande, fait ses réserves sur ce j
point et conteste la restitution sur laquelle l'hypothèse topographique est fon- ;
dée; mais il juge qu'une discussion étendue et pièces en mains serait néces- !
saire (2). ι
M. Waldstein, Directeur de l'École Américaine, présente quelques obser- '
vations sur le «tombeau d'Arislote». Aux arguments tirés de la forme, du !
contenu même de la tombe et de l'épitaphe de Βιότη Αριστοτέλους] , il a- ]
joute quelques inductions nouvelles tirées: du voisinage de Chalcis et d'Éré- '
trie, et de la confusion possible des deux noms ; de la fréquence relative de \
noms appartenant à la famille d'Aristote dans les épitaphes eubéennes et en
particulier dans celles d'Érétrie. Il a trop de réserve pour affirmer, trop de \
perspicacité pour ne pas risquer une conjecture (3).
Séance du 30/10 février. — M.Homolle restitue et commente une inscrip
tion d'Amorgos, publiée précédemment par M. Weil et dont M. Radet a pris
une bien meilleure copie. Il explique les conditions du fermage et le mode
de culture adopté dans le domaine de Zeus Téménitès (4).
Séance du 12j2i février. — M. Joubin présente les photographies de deux
terres cuites de Myrina possédées par M. A. Fontrier, de Smyrne.qui a bien
voulu en autoriser la reproduction. Ce sont deux Éros intéressants par leur
style et pour les attributs ou ornements qu'ils portent (couronne, corne d'
abondance, peau de lion, anneaux de jambes en forme de serpent). L'un d'eux
(1) Cette opinion avait déjà été émise par moi en 1889 dans le Bulletin de
la Soc. des Antiquaires de France, p. 193-195.
(2) Voir la théorie de M. Dœrpfeld et les témoignages qu'il cite à l'appui,
Athen. Mitth., XI, p. 337; XII, p. 25, 190, 276.
(3) L' American Journal of Archeology et les Papers de l'École Américaine
ont publié des observations analogues de M. Waldstein.
(4) BGH, XVI, p. 270. INSTITUT DE CORRESPONDANCE HELLÉNIQUE 183
présente avec un bronze deDonatello des ressemblances si frappante* qu'el
les ne peuvent s'expliquer que par l'existence d'un original commun, dont
Donatello aura connu et imilé un exemplaire en Italie. C'est un document nou
veau pour l'étude des influences antiques sur les artistes de la Renaissance.
M. Homolle présente les photographies de deux bas -reliefs appartenant
au Duc de Loulé à Lisbonne et découverts, d'après les traditions de la fa
mille, à Herculanum, à la fin du siècle dernier. L'étude du style, la compar
aison de ces bas-reliefs avec d'autres de tout point semblables, découverts
récemment à Rome, le conduisent à affirmer l'authenticité de ces sculptur
es, niée par Kékulé, suspectée par M. M. Reisch et Wolters (1).
M. Wolters, secrétaire de l'École Allemande, reconnaît que ces argu
ments paraissent favorables aux bas-reliefs portugais.
Séance du 26 1 9 mars (2). — M. Homolle communique diverses photogra
phies ou inscriptions envoyées par les correspondants, M. M. Giannopoulos
d'Halmyro, Contoléon et Fontrier de Smyrne, Lucovich de Ghemlek, Pra-
sinos d'Amorgos, Thémanakis de Cos, A. Diamantaras de Mégisté, dont il
loue le zèle et les utiles services. Il fait circuler les premières reproductions
des sarcophages de Sidon, publiées dans la Gazette des Beaux Arts (3) par M.
Th. Reinach, collaborateur de S. E. Hamdy-Bey.
M. Couve étudie la base à reliefs trouvée à Athènes et qui porte, avec une
dédicace des phylarques vainqueurs de l'anthippasia, une signature de Brya-
xis(4).M.Couve établit que les bas-reliefs sont l'œuvre de Bryaxis lui-même,
et une œuvre de jeunesse, exécutée à Athènes, où ce sculpteur était né et s'é
ta

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