i JEAN BERTAUT f)roils de Iratluclkn et de reproduction réserves jiour tous pays cotnun's la Suède ety la Norvège. 1 -i3â2 y:: i.'acaim'mik l'OKSIK U \ \ V I S l: V I. V S01!IH»N\IMU» K KS SK l 1! 1)1. K . CJiapc-excellent poète, il faut être né dans la Normandie •!(•ranliriil iii. INTRODUCTION. XI DelavigncCasimir avec ses Messéniennes et ses pièces esti- mables,— Malfilàtre, dont « les Cluses regrettaient la mort », à l'époque de Chateaubriand, — Chênedollé et ses vers que M™^ de Staël jugeait hauts comme les cèdres du Liban,... « tant d'autres enfin à qui je n'ote rien pour ne les nommer pas ». Une pléiade si distinguée devait fixer les regards, ceux des Normands d'abord. « La Normandie, rapporte Sainte- Beuve, est une province, qui, de tout temps et dès qu'elle s'est senti un passé, s'est volontiers occupée de ses antiquités et de ses grands hommes elle n'a: cessé de vivre d'une sorte de vie qui lui est propre et qui ne la rend que plus française. Célèbre par les poètes qu'elle a produits, auet moyen âge et à la naissance de notre littérature classique (sans parler des plus récents), elle les honore, et, ce qui est la meilleure manière de »les honorer, elle les étudie. J'ai tenté, moi aussi, (ïhonorer un compatriote en Vclu- diant. D'autres poètes, certes, ou d'autres écrivains, de plus large envergure, m'auraient attiré davantage; mais, d'abord, Parvum pana deciml ; milii /(tni ?