L Humanisme dans les églises modernes
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L’humanisme dans les églises modernes Arnold Kennedy Introduction Sans le réaliser, la plupart des églises d’aujourd’hui sont tombées dans le piège de l’humanisme et, bibliquement, l’esprit humaniste est dans un état de forte adversité contre les voies divines. Il n’y a pas d’excuse pour la position moderne des églises, car on nous dit : « C’est pourquoi tu es inexcusable, ô homme, qui que tu sois qui juges ; car en ce que tu juges autrui, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu commets les mêmes choses. Or, nous savons que le ju- gement de Yahweh est selon la vérité contre ceux qui commettent de telles choses » (Rom. 2:1, 2). Les églises parlent contre l’humanisme alors qu’elles pratiquent l’humanisme elles- mêmes. L’une des caractéristiques premières de l’humanisme est l’universalisme, et l’universalisme, sous une forme ou une autre, est l’enseignement populaire des églises de nos jours. Ce n’est pas nouveau du tout et nous devons être conscients que nous pouvons facilement devenir des ennemis de Dieu en nous laissant aller dans une position humaniste. La Bible n’enseigne pas l’universalisme et, même si les églises tentent de se justifer en utilisant de travers des versets afn de pro- mouvoir leur position, elles ont tort. Pour mieux comprendre ce sujet, nous devons d’abord défnir les mots. Selon le Webster’s Dictionary : « L’humanisme inclut le fait d’avoir un esprit critique et individualiste dans un souci séculaire.

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Publié le 18 février 2014
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L’ÛáÈ á È È ÔÈÈ 
IÔÛÇÔ
AÔ KÈÈ 
Sans le réaliser, la plupart des églises d’aujourd’hui sont tombées dans le piège de l’humanisme et, bibliquement, l’esprit humaniste est dans un état de forte adversité contre les voies divines. Il n’y a pas d’excuse pour la position moderne des églises, car on nous dit :
« C’est pourquoi tu es inexcusable, ô homme, qui que tu sois qui juges ; car en ce que tu juges autrui, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu commets les mêmes choses. Or, nous savons que le ju-gement de Yahweh est selon la vérité contre ceux qui commettent de telles choses » (Rom. 2:1, 2).
Les églises parlent contre l’humanisme alors qu’elles pratiquent l’humanisme elles-mêmes. L’une des caractéristiques premières de l’humanisme est l’universalisme, et l’universalisme, sous une forme ou une autre, est l’enseignement populaire des églises de nos jours. Ce n’est pas nouveau du tout et nous devons être conscients que nous pouvons facilement devenir des ennemis de Dieu en nous laissant aller dans une position humaniste. La Bible n’enseigne pas l’universalisme et, même si les églises tentent de se justifier en utilisant de travers des versets afin de pro-mouvoir leur position, elles ont tort.
Pour mieux comprendre ce sujet, nous devons d’abord définir les mots. Selon le Webster’s Dictionary:
« L’humanisme inclut le fait d’avoir un esprit critique et individualiste dans un souci séculaire. De plus, l’humanisme inclut une attitude ou une façon de vivre centrée sur les intérêts humains ou les valeurs hu-maines ;une philosophie qui rejette habituellement le surnaturel et insiste sur la dignité de l’individu, sa valeur et sa capacité ».
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Arnold Kennedy
Cette définition ignore la nature pècheresse de l’homme et le fait que l’homme ne mérite que le jugement de Dieu. Cette définition du dictionnaire reflète ce qui est enseigné dans la majorité des églises. Vers la fin de cet article, nous ferons quelques comparaisons entre des systèmes qui extérieurement semblent différents mais qui en réalité sont tous humanistes.
« DÈÛ ÇÔ» ÔÛ È «È ÛÈÇÔ »?
Comment pouvons-nous affirmer avec certitude qu’un humanisme généralisé peut être trouvé dans toutes les églises « chrétiennes » d’aujourd’hui? Eh bien, consi-dérez ceci : toutes les religions possèdent une chose en commun, et c’est qu’elles tendent toutes à véhiculer l’idée selon laquelle les individus peuvent choisir leur propre dieu. Cette idée ne se retrouve évidemment pas dans les Écritures. Jé-sus perdit tous Ses fidèles (exceptés les apôtres) quand Il leur dit que Le suivre n’était pas comme de suivre l’une des religions du monde où les gens choisissent leur propre dieu. Certaines personnes vont choisir Baal ou Moloch comme dieu, d’autres vont choisir un totem, un rocher, Marie, Allah, Mohammed, Bouddha, Li-lith ou le Seigneur Maitreya. Mais avec le Christianisme,DE UE UEChOT E QU Vâ LEUV REE TE NfâT SON EUE !Toutes les religions du monde sont basées sur le concept d’un « dieu choisi », mais le vrai Christianisme, tout comme l’Hébraïsme, est basé sur le concept d’un « peuple choisi ». Comme le dit Jésus : « Vous ne m’avez pas choisi, mais moi je vous ai choisis ».
Pourtant, le Christianisme d’aujourd’hui, tout comme les premiers disciples du Christ, trouve ce concept de « peuple choisi » horrible et offensant. C’est pourquoi nous pouvons affirmer que la plupart des Chrétiens d’aujourd’hui sont tombés dans le piège de l’humanisme et, comme je l’ai dit plus haut, l’esprit humaniste est en conflit absolu avec les voies divines. L’humanisme ne peut permettre le moindre concept de «peuple choisi». Le fait même que les églises haïssent et rejettent tout concept de «peuple choisi» montre qu’elles sont dans un état de clair désaccord avec Jésus.
« Mais il y en a quelques-uns d’entre vous qui ne croient pas ; car Yah-shua savait, dès le commencement, qui étaient ceux qui ne croyaient pas, et qui était celui qui le livrerait. Et il dit : C’est pour cela que je vous ai dit quevenir à moi, à moins qu’il ne lui soitnul ne peut donné du Père» (Jean 6:64, 65).
Comment Jésus dit-Il que ce groupe de gens le trahissaient? Il dit qu’ils Le tra-hissaient par leur concept de «dieu choisi». Ces gens à qui le Christ parlait ne voulaient pas croire le « à moins qu’il ne lui soit donné du Père ». Nous constatons la même trahison quand nous entendons les églises populaires parler de « accep-ter Jésus dans son cœur», «choisir le Christ» et «quiconque le désire peut ve-nir »,dites à la manière «dieu choisi» qui est indicative de l’universalisme. Le
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dernier verset ci-dessus, lorsqu’il est utilisé de cette façon, ment réellement, car « quiconque » se réfère uniquement à « quiconque » dans le contexte, c’est-à-dire « quiconque » parmi ceux à qui on s’adresse. De même, ce monde que dieu « a tant aimé » est le monde (kosmos) dont Jésus parlait et cela n’impliquait aucun autre kosmoséglises trahissent le Christ en disant que ce qu’Il dit dans lede gens. Les verset ci-dessus n’est plus vrai de nos jours. Les églises aiment leur mensonge et en font leur plateforme. Ce mensonge fait partie de l’enseignement standard des églises et des séminaires.
Nous allons examiner encore certaines choses sur ceux qui font de tels mensonges et sur leur destination finale.
« Dehorssont les chiens et les magiciens, et les fornicateurs, et les meurtriers, et les idolâtres, et quiconque aime et fait le mensonge» (Rév. 22:15).
Les églises semblent être toutes confédérées aujourd’hui dans l’acceptation de ce mensonge particulier. Qu’était donc le conseil de Dieu à Ésaïe à ce sujet?
« Car ainsi m’a dit Yahweh avec main forte, et il m’a averti de ne pas marcher dans le chemin de ce peuple, disant : Ne dites pas conjuration, de tout ce dont ce peuple dira conjuration, et ne craignez pas leur crainte, et ne soyez pas effrayés » (Ésaïe 8:11, 12).
Continuer dans ce mensonge du concept de « dieu choisi », à quelque degré que ce soit, c’est être l’un de ceux qui «fait le mensonge» et comme tel, c’est donc continuer à offenser Dieu. Pourtant, il est difficile de trouver une quelconque église qui n’offense pas Dieu. Continuer le compagnonnage avec ceux qui font le mensonge, c’est être assuré de finir avec ces gens dans un endroit décrit comme étant «en dehors» de la cité de Dieu (Rév. 22:15). Ils se trompent s’ils pensent autrement.
« .. .parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés. Et à cause de cela, Yahweh leur envoie une énergie d’erreur pour qu’ils croient au mensonge, afin que tous ceux-là soient jugés qui n’ont pas cru la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice » (II Thess. 2:10, 11).
La plupart des Chrétiens (nous devrions plutôt les appeler des «pratiquants ») pensent aujourd’hui que ce qu’ils appellent « venir à Jésus » consiste en un quel-conque acte volontaire qu’ils peuvent entreprendre d’eux-mêmes, à leurs propres 1 0 conditions et sans avoir à souffrir d’être « crucifié avec lu(Rom. 6:6). Les fidèles du Christ avaient la même idée car c’était la conception commune du Judaïsme (Babylonien). Leur désir était de manger du Pain de Vie mais ils ne comprenaient pas que ça ne dépendait pas entièrement d’eux. Jésus leur dit qu’uniquement ceux que Dieu donnait à Jésus pouvaient partager le Pain de Vie. Le Christ dit :
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« Tout ce que le Père me donne viendra à moi ; et je ne mettrai point dehors celui qui vient à moi » (Jean 6:37). « Jésusdonc répondit et leur dit : Ne murmurez pas entre vous. Nul ne peut venir à moi, à moins que le Père qui m’a envoyé ne le tire; et moi, je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6:43, 44).
Les prétendus fidèles de cette époque murmuraient. Toutes les églises murmurent encore aujourd’hui, exactement comme les Pharisiens le faisaient il y a 2.000 ans ! Les églises sont intransigeantes quand quelqu’un touche à leur croyance de « dieu choisi ».Elles résistent énergiquement à toute tentative de pointer du doigt le choix divin de «peuple choisi». Il est impossible de changer la majeure partie des gens dans les églises. Ils ferment les rangs, ne désirant pas se retrouver seuls. Que disait Jude sur de tels murmurateurs? « Ceux-ci,ils sont des murmurateurs, se plaignant de leur sort, mar-chant selon leurs propres convoitises (tandis que leurs bouches pro-noncent d’orgueilleux discours), et admirant les hommes en vue de leur propre profit » (Jude 16). Leurs murmures et complaintes sont contre Dieu. Que sont leurs « propres convoi-tises » ? Leurs bouches agréent-elles avec Dieu ou bien leurs discours font-ils d’eux des adversaires (satans) de Dieu? Nous pouvons en apprendre plus sur eux en li-sant Jude, même si les églises ne le font pas. Nous pouvons maintenant commen-cer à voir le problème dans les églises d’aujourd’hui. C’est un problème majeur. Seuls les personnes que Dieu tire ou donne au Christ deviendront de vrais croyants et fidèles du Christ. Il est évident que Dieu ne voulait pas ou n’avait pas l’intention que tous les gens sur la planète soient des brebis de Jésus. On peut lire beaucoup de choses sur l’«élection »et sur les «élus »dans la Bible si l’on veut, mais ce n’est jamais le sujet de sermons à moins qu’il ne soit déformé d’une façon ou d’une autre. Cette déformation est de l’humanisme! L’élection n’est pas basée sur le comportement (Rom. 9:11). « Ainsi donc il fait miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut » (Rom. 9:18). Les églises, ainsi que d’autres races et cultures croient en l’universalisme alors que cette doctrine est contraire à la base biblique de l’élection. Ce que les autres races font, disent, professent ou manifestent ne peut changer la base du choix divin.
LÈ PáÈ V
Retournons au sujet du Pain de Vie. Nous devons bien comprendre que la nation judéenne dans laquelle Jésus parlait était constituée d’un mélange racial dont
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tous les individus partageaient à peu près les mêmes croyances religieuses. Jésus souligne ce fait, disant même que certains d’entre ceux à qui Il s’adresse sont « d’en haut » alors que d’autres sont « d’en bas ». Le Christ parle ici d’origines. Certains Le suivaient parce qu’ils avaient été témoins de miracles. Ils ne Le croyaient pas sur le sujet de qui pouvait devenir Ses disciples ; certains étaient vraiment incapables de L’entendre. Jésus dit de ces gens religieux :
« Pourquoi n’entendez-vous pas mon langage ? Parce que vous ne pou-vez pas ouïr ma parole » (Jean 8:43).
Lorsqu’Il leur fit face avec le fait du «peuple choisi» en parlant de qui pouvait manger du Pain de Vie, ils dirent : « C’est un langage dur, qui peut l’entendre? ». Toutes les églises trouvent toujours aujourd’hui que c’est un langage dur, « dur » en grec signifiant ici « offensant » ou « intolérable ».
« Dès lors plusieurs de ses disciples se retirèrent ; et ils ne marchaient plus avec lui. Jésus dit donc aux douze : Et vous, voulez-vous aussi vous en aller? » (Jean 6:66, 67).
Manger du Pain de Vie, ce n’est pas pour tout le monde. Manger et boire la chair et le sang spirituels du Christ ne se fait pas par le moyen de la foi, comme c’est souvent pensé et enseigné. Les Chrétiens imaginent erronément que si quelqu’un croit, il obtient l’Esprit, mais Jésus dit que si Dieu donne ou a donné à quelqu’un l’Esprit, il a la capacité de croire. La Foi est le résultat du fait de posséder cet Esprit ;elle n’est pas le catalyseur qui fera que Dieu va déclencher cette accélé-ration spirituelle chez quelqu’un. Tout comme d’être « né d’en haut », c’est-à-dire originaire dans le passé, c’est quelque chose qui vient de Dieu (I Pierre 1:3). Un homme ne peut donc pas être un croyant en Jésus et avoir Son onction à moins queDieuait choisi de lui donner Son Esprit.
Rappelez-vous ceci :
« Nulne peut venir à moi, à moins que le Père qui m’a envoyé ne le tire » (Jean 6:44).
Non, pas un seul homme! Ce message était tellement offensant et absurde pour les propres fidèles de Jésus à cette époque que beaucoup Le désertèrent alors. Le même message est odieux et outrageant pour toutes les églises établies au-jourd’hui. À cause de cela, elles ont renié le Seigneur Jésus Christ et L’ont rem-placé par un « autre Christ ».
Lá ÈÛÈ «GáÈ CÔÔ»
Les Écritures sont très claires : l’Évangile n’est pas destiné à tout le monde. Jé-sus parle souvent en paraboles afin que certains ne puissent comprendre (Matt.
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13:11, Marc 4:11, 12, Luc 8:10). Jésus a envoyé des disciples, leur disant que cer-tains croiraient et d’autres pas. Pourquoi? Parce que certains étaient choisis ou conduits parDieuà croire, tandis que d’autres ne l’étaient pas. Il nous est dit éga-lement qu’il y avait certaines villes et provinces en Asie dans lesquelles l’Esprit Saint interdisait à Paul et à Silas de pénétrer afin de proclamer l’Évangile du Royaume (Actes 16:6, 7). Il s’agit d’une indication supplémentaire que l’Évangile du Royaume n’est pas pour tout le monde. Paul dit aux Philippiens israélites « parce qu’à vous, il a été gratuitement donné, par rapport à Christ » de croire en Lui (Phil. 1:29), c’est-à-dire que certains autres ne sont pas inclus.
Être le récipiendaire de la faculté à croire est une initiative de Dieu qui donne l’inclination et la capacité de croire. Jésus dit à Pierre « sois berger de mes brebis » (Jean 21:16, 17), les «brebis »étant Israël à travers toute la Bible. Jésus ne dit pas à Pierre d’être le berger des gens symbolisés comme chèvres ou chiens, ni des êtres décrits comme des «bêtes »,bien que certaines autres races puissent bénéficier de l’association avec Israël quand elles gardent les lois d’Israël.
La Genèse ouvre le motif d’une race spécifique de gens, avec les autres peuples mentionnés uniquement lorsqu’ils empiètent sur cette race qui mène à Israël. À partir de là, Israël reste «choisi »jusqu’à la fin de la Révélation de Jean. Il est évident que si Israël était et est encore le peuple «choisi »,alors les autres peuples doivent être « non-choisis », même aujourd’hui. Le bon sens, ainsi que des déclarations directes, nous amènent à la conclusion que la Grande Commission de Jésus était destinée à atteindre les Israélites et il n’existe aucune indication du contraire, même s’il peut paraître à la surface qu’il pourrait en être ainsi. Jésus dit : «J’ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie» (c’est-à-dire pas de ce troupeau judéen), qu’Il va amener vers Lui (Jean 10:16). Les «autres brebis »étaient les Israélites dispersés en dehors de la Judée, en Samarie, en Galilée et ailleurs. Jésus allait amener ces autres brebis vers Lui en envoyant Ses disciples proclamer la Parole parmi toutes les nations dans lesquelles ils étaient dispersés. Les églises appellent cela «la Grande Commission», une expression qu’elles aiment utiliser pour l’appliquer faussement en faisant croire qu’elle est destinée à toute race.
Le fait qu’atteindre les Israélites était l’objectif de la «Grande Commission» de Jésus peut être compris encore plus clairement en considérant ce que le Christ dit. Les fidèles de cette époque étaient avides d’apprendre les voies divines, et ils demandèrent à Jésus : « Que ferons-nous pour faire les œuvres de Yahweh? » (Jean 6:28). Jésus leur répondit que l’œuvre de Yahweh était qu’ils croient en Christ (v. 29). Quand ils demandèrent un signe afin qu’ils puissent croire, Jésus leur parla du «pain venant du ciel» qui, s’ils le mangeaient, leur donnerait la vie (v. 33). Ils demandèrent alors à Jésus de leur donner de ce pain afin qu’ils puissent en manger, mais Il leur dit : « Moi, je suis le pain de vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim ; et celui qui croit en moi n’aura jamais soif » (Jean 6:35).
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Hors du contexte des Écritures, cette phrase semble être une offre universelle, et les églises saisissent cette idée afin d’en faire un support de leur fausse conception. Les églises aiment négliger le « Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais c’est moi qui vous ai choisis » (Jean 15:16), où le temps est au passé et non grammaticale-ment comme les églises aiment l’affirmer afin d’en faire un évènement isolé de ce jour-là qui ne s’appliquera plus après. Cela s’applique donc toujours aujourd’hui. Puis les églises tentent de faire croire qu’une phrase comme «ni Juif ni Grec» signifie que toutes les races sont maintenant incluses, mais elles ne peuvent offrir aucune explication sur comment le mot « Grec » pourrait inclure un Maori ou un 1 Eskimo ! Bien que l’intention de la «Grande Commission» était d’atteindre les Israélites, pourquoi donc Jésus utilisa-t-il des mots qui paraissent tellement généraux ou uni-versels par nature ? Ou bien se peut-il que les traducteurs rédigèrent le texte dans cette apparence de généralisation parce que c’était leur propre croyance? Est-ce que Jésus, avec ces versets, voulait envoyer Ses disciples et les autres vers des peuples non-Israélites? La réponse paraît être « Oui », mais en réalité est « Non ». Elle est clairement « Non » quand le Christ dit à Ses disciples « Mais allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël ». Ils ne devaient aller vers personne d’autre. C’est « Non » parce que Israël était dispersée parmi les non-Israélites en guise de punition. Les disciples devaient donc aller parmi d’autres nations afin d’atteindre les «brebis »dispersées parmi ces nations. Les disciples ne savaient pas forcément où toutes ces brebis se trouvaient – ils devaient secouer la pous-sière de leurs sandales quand la Parole n’était pas reçue. Pendant bien des siècles, la Maison d’Israël migra à partir du Caucase après la captivité assyrienne et se dispersa dans d’autres nations comme il fut prophétisé, et à l’époque du Christ ils étaient mélangés parmi ces nations. La plupart n’étaient pas connus comme Israé-lites ou des descendants d’Abraham; ils étaient au contraire connus sous d’autres noms qui peuvent facilement être retrouvés. Nous ne parlerons pas de tous ces noms ici sauf pour dire que ceux que nous appelons aujourd’hui Caucasiens sont ces mêmes peuples Israélites. Le commandement de Jésus de prêcher à toutes les nations paraît en surface être général ou universel, mais ce n’était pas un commandement pour convertir toutes les races ou tous les peuples. Il s’agissait de convertir tous les Israélites, peu importe où ils vivaient, de quel nom ils étaient appelés ou parmi qui ils étaient dispersés. Jésus spécifie clairement les Israélites dans Sa commission lorsqu’Il dit en Matthieu 10:6, 7 : « Maisallez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël. Et quand vous irez, prêchez, disant : Le royaume des cieux s’est appro-ché ». Le Christ venait juste de leur dire de ne pas aller vers certains autres peuples. Le Royaume des Cieux ne concernait pas d’autre peuple que les Israélites. Dieu est 1. LesGrecs étaient des Israélites (N.D.T.)
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toujours « Le Dieu d’Israël », à travers toutes les Écritures. Paul dit : « C’est pour l’espérance d’Israël que je suis chargé de cette chaîne » en Actes 28:20. Paul n’a jamais contredit cette limitation à Israël et l’apôtre Pierre non plus.
Le fait que la majorité des Israélites dans la dispersion avait perdu toute trace de son héritage et de son identité en tant qu’Israélites ne fait aucune différence. Les disciples ne savaient pas dans tous les cas qui étaient les brebis (Israélites) et qui étaient les chèvres. Ils n’avaient pas besoin de savoir. Qu’a été le résultat de la « Grande Commission » ? Les Caucasiens-Celtes d’Europe ont embrassé et adopté le vrai Christianisme, ou valeurs chrétiennes, simplement parce que les prophètes ont déclaré, parlant spécifiquement des Israélites :
« Car c’est ici l’alliance que j’établirai pour la maison d’Israël après ces jours-là, dit Yahweh : En mettant mes lois dans leur entendement, je les écrirai aussi sur leurs cœurs, et je leur serai pour Dieu, et ils me seront pour peuple » (Héb. 8:10).
Les mots «pour peuple» sont au singulier, où le mot greclaos(peuple) a la si-gnification : « un peuple, groupe de gens, tribu, nation, tous ceux qui sont de la même souche et du même langage » selon le lexique de Strong. Les églises nient que ces gens sont désignés expressément comme étant un peuple au singulier, et elles ont tenté de présenter Israël comme étant maintenant une «église »multi-raciale, proclamant que «l’église »constitue aujourd’hui cette entité singulière. Mais une église multiraciale ne peut en aucun cas être d’un seul langage et d’une seule souche raciale. Le message entier de la Bible a été ignoré ou rejeté par toutes les races non-Israélites à travers l’Histoire, et la croyance que certains individus parmi elles ont adoptée n’a jamais été qu’une concoction bâtardisée qui utilise des expressions bibliques pour donner l’impression de constituer une croyance chrétienne. La Nouvelle Alliance est l’instrument de rassemblement des seules « brebis » vers le Père. Le message familier parle du Berger cherchant Ses brebis perdues, et elles seules.
Ces premières brebis européennes avaient suivi des voies païennes et avaient des dieux païens durant leur migration prophétisée vers l’Ouest, exactement comme la plupart des peuples sur cette planète. Mais lorsqu’ils eurent entendu la Parole de Dieu dans les Évangiles, ils abandonnèrent vite leurs façons de vivre et leurs dieux païens et acceptèrent ce vrai Évangile. Bien que l’Évangile ait été prêché à toutes les nations et toutes les races depuis le premier siècle, le peuple Blanc Européen est le seul qui a répondu nationalement à un degré quelconque. Comme le disait Jésus :
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« Moi,je suis le bon berger, et je connais les miens et je suis connu des miens, comme le Père me connaît et moi je connais le Père [.. .] Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais et elles me suivent » (Jean 10:14, 27).
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Seules les brebis, les Israélites, entendront et suivront Jésus. Nous devons une fois de plus rappeler que le Christ avait déclaré qu’il y a ceux qui «ne peuvent entendre ma voix » (Jean 8).
Les missionnaires ont essayé sans succès d’apporter ce qu’ils croient être « l’Évan-gile »et leur définition de ce qu’est le «Christianisme »dans bien des pays et bien des peuples. Ce qu’ils ont produit, ce sont des «Chrétiens de paille» qui produisent des jolis sons et utilisent de jolis mots bibliques. Quand le missionnaire est parti, il ne faut pas longtemps avant que ces « Chrétiens de paille » retournent à leur culture originelle. Dans beaucoup de pays, des peuples suivent une forme de Catholicisme qui est bourrée de superstitions et de traditions païennes dont la plupart ont été introduites par des Juifs Espagnols. Il ne s’agit pas de vrai Christianisme du tout, même si les églises aiment inclure ces gens (y compris les Catholiques Romains) sous le parapluie de ce prétendu «Christianisme ».Nous voyons beaucoup de races trouver un accomplissement émotionnel dans le fait d’être incluses sous ce parapluie. Deux facteurs les influencent : premièrement, la solennité et l’apparence d’autorité, les costumes des prêtres et les constructions traditionnelles impressionnantes peuvent les attirer. Pour d’autres, il peut s’agir des émotions et des cris, des danses et des rires. Quand on observe ces derniers utilisant un langage biblique, on les voit attirés par des désirs matériels et des stimuli émotionnels. Du fait qu’ils sont facilement attirés par ces moyens, ils ne font bientôt plus qu’un avec les églises et avec l’Église Mondiale Universelle. Mais les vrais fils de Dieu sont attirés spirituellement et ils sont tirés par Dieu – il leur est commandé de fuir et de sortir du système mondial, sous peine de périr!
Il est ironique que ceux qui ont aujourd’hui une confiance vraie et simple dans le Christ ne réalisent pas qu’eux-mêmes, en tant que peuple européen, sont Is-raélites racialement et physiquement, et que c’est pour cette raison qu’ils sont des Chrétiens et des croyants. Très peu de gens ont reçu l’enseignement selon lequel la croyance en Jésus est basée sur le concept de «peuple choisi» et pas sur un concept de simple choix personnel uniquement. Jésus déclare qu’il y aura ceux qui L’auront choisi, qui l’appelleront «Seigneur »et qui feront des efforts pour faire de bonnes œuvres en Son nom et à qui le Christ dira «Je ne vous ai jamais connu» (Matt. 7:23) – où «jamais »signifie «jamais, à aucun époque». Ceux dont Jésus dit qu’Il les « connaît » dans le Nouveau Testament sont ceux qui étaient « préconnus » dans l’Ancien Testament, c’est-à-dire les Israélites.
Les religions qui sont basées sur le concept de « dieu choisi » permettent l’univer-salisme, puisque dans leur vison des choses, « quiconque » désirant être impliqué peut l’être. L’universalisme « chrétien », depuis le début du premier siècle, a écrit des volumes entiers tentant de réconcilier la Bible avec cette vision. Mais la vraie Foi, basée sur le concept de « peuple choisi » est exclusive. Elle n’est pas adaptable à l’universalisme, ce qui signifie qu’elle n’est pas adaptable à l’humanisme des églises. Jésus commença Son ministère avec le Royaume des Cieux. Son ministère finit sur le même sujet, à savoir la restauration du Royaumepour Israël. Une
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église quelconque, comme on les connaît aujourd’hui, ne pourra jamais posséder les caractéristiques d’un royaume, à savoir un Roi, un peuple sujet, un territoire et, peut-être au-dessus, les lois du royaume. Les églises nient les Lois de ce royaume, et donc les églises sont humanistes.
D’ÔÙ ÔÈ á ÇÔÛÔ?
Jude déclare qu’elle provient de certaines personnes :
« Bien-aimés, quand j’usais de toute diligence pour vous écrire de notre commun salut, je me suis trouvé dans la nécessité de vous écrire afin de vous exhorter à combattre pour la foi qui a été une fois enseignée aux saints ;car certains hommes se sont glissés parmi les fidèles, inscrits jadis à l’avance pour ce jugement, des impies, qui changent la grâce de notre Dieu en dissolution, et qui renient notre seul maître et seigneur, Jésus-Christ » (Jude 3–5).
Une fois de plus, nous voyons qu’il existe des gens qui «renient notre Seigneur Jésus-Christ ». Comment Le nient-ils ? En niant que « la foi » fut délivrée une fois (pour toute) aux saints uniquement. Par définition biblique, les « saints » (hagios) sontLes églises nient Jésus en prétendant que la foi est délivrée à tout leIsraël. monde, de toute race. Mais Jésus ne dit jamais cela, ni aucun prophète. L’Alliance que Dieu fit avec Israël ne fut pas faite, nous dit-on, avec un quelconque autre peuple.
« Et il exaltera la corne de son peuple, la louange de tous ses saints, – des fils d’Israël, le peuple qui est près de lui. Louez Yah ! » (Ps. 148:14).
Les églises nient ceci en déclarant que le peuple qui est près de Dieu sont les gens qui croient, de race quelconque. Jésus, les prophètes et les apôtres ne disent pas cela du tout. L’alliance que Dieu fit avec Israël ne fut faite avec personne d’autre. Comment un peuple autre qu’Israël pourrait-il être racheté (ré-acheté pour un prix) s’il n’a jamais été le peuple de Dieu? Comment un peuple quel-conque pourrait-il avoir une «nouvelle alliance» s’il n’a jamais eu d’«ancienne alliance » ?
L’affirmation selon laquelle Dieu (qui ne change pas) a changé d’avis constitue la preuve que l’humanisme a pénétré dans les églises. Peu importe qu’une église soit du style moderne, où tout le monde est vêtu de jeans, chaussé de tongs et béatement heureux ou bien de style extrêmement conservateur, dans laquelle les femmes doivent porter un chapeau et les hommes un beau costume du dimanche et avoir une Bible noire à la main. C’est le facteur croyance qui compte. La dé-finition de l’humanisme duWebster’s Dictionaryinclut le fait d’avoir un esprit
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L’ÛáÈ áÈ È ÔÈ È 
critique et individualiste dans un souci séculaire. Ce sont ces « intérêts humains » qui rejettent Dieu et ce que Dieu dit. Ce que Dieu dit est remplacé par ce que les hommes disent. Pendant des siècles, de gros et parfois complexes volumes ont été écrits afin de tenter de forcer les Écritures à correspondre avec la croyance humaniste, mais ces livres ne tiendront pas dans la lumière parce qu’ils ont été écrits dans une perspective humaniste.
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Toutes les religions possèdent deux caractéristiques principales, ce qui unifie ces religions. Premièrement, une vision basique de Dieu, et deuxièmement un certain système de valeurs. Chacune cherche à confiner sa vision dans un quelconque « livre saint ». Tous ces livres enseignent l’universalisme,exceptée la Bible. Tous les autres présentent le concept de « dieu choisi ».
On peut dire sans risque de se tromper que toutes les églises se sont écartées de la présentation biblique du «peuple choisi» et ont adopté le «dieu choisi» de l’universalisme. Une fois cela réalisé, elles doivent décider de leur propre défini-tion de l’expression « tout le monde », qui ne signifie plus « tout le monde » dans le contexte, qui est habituellement Israël. Elles vont donc vers toutes les races, comme le firent les anciens Pharisiens. Jésus dit d’eux :
« Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites ! car vous parcourez la mer et la terre pour faire un prosélyte ; et quand il l’est devenu, vous le rendez fils de la géhenne deux fois plus que vous » (Matt. 23:15).
Faisant la même chose, les églises enseignent l’humanisme. Quand elles enseignent et prêchent en faisant beaucoup de bruit contre l’humanisme en société, elle le font uniquement sur des bases éthiques, le concept sous-jacent de « dieu choisi » restant intact. En faisant cela, elles se font adversaires de toute personne qui n’est pas d’accord avec elles. La religion organisée était contre le message des apôtres du temps du Christ, tout comme aujourd’hui.
« Etleur ayant ordonné de sortir du sanhédrin, ils conférèrent entre eux, disant : Que ferons-nous à ces hommes? car il est apparent pour tous les habitants de Jérusalem, qu’un miracle notoire a été fait par eux, et nous ne pouvons le nier ; mais afin que cela ne soit pas répandu davantage parmi le peuple, défendons-leur avec menaces, de parler davantage en ce nom à qui que ce soit. Et les ayant appelés, ils leur enjoignirent de ne plus parler ni enseigner, en aucune manière, au nom de Jésus. Mais Pierre et Jean, répondant, leur dirent : Jugez s’il est juste devant Dieu de vous écouter plutôt que Dieu. Car pour nous,
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