L inscription d Iasos relative à l ekklesiastikon ( I. Iasos 20 ) - article ; n°1 ; vol.114, pg 417-443
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L'inscription d'Iasos relative à l'ekklesiastikon ( I. Iasos 20 ) - article ; n°1 ; vol.114, pg 417-443

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Description

Bulletin de correspondance hellénique - Année 1990 - Volume 114 - Numéro 1 - Pages 417-443
L'auteur corrige le texte admis en plusieurs endroits, en utilisant notamment l'estampage de B. Haussoullier récemment retrouvé; il reprend l'interprétation d'ensemble du règlement, en rapprochant l'exemple d'Athènes, et formule des hypothèses sur le mécanisme de distribution des indemnités civiques à Iasos.
Ο συγγραφέας διορθώνει το καθιερωμένο κείμενο σε πολλά σημεία, χρησιμοποιώντας κυρίως το αποτύπωμα του Β. Haussoullier που ξαναβρέθηκε πρόσφατα. Επαναλαμβάνει την ερμηνεία ολόκληρου του «κανονισμού», παραβάλλοντας το παράδειγμα των Αθηνών, και διατυπώνει υποθέσεις σχετικές με το μηχανισμό διανομής των πολιτειακών αποζημιώσεων στην Ιασο.
27 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1990
Nombre de lectures 33
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Philippe Gauthier
L'inscription d'Iasos relative à l'ekklesiastikon ( I. Iasos 20 )
In: Bulletin de correspondance hellénique. Volume 114, livraison 1, 1990. pp. 417-443.
Résumé
L'auteur corrige le texte admis en plusieurs endroits, en utilisant notamment l'estampage de B. Haussoullier récemment retrouvé;
il reprend l'interprétation d'ensemble du règlement, en rapprochant l'exemple d'Athènes, et formule des hypothèses sur le
mécanisme de distribution des indemnités civiques à Iasos.
περίληψη
Ο συγγραφέας διορθώνει το καθιερωμένο κείμενο σε πολλά σημεία, χρησιμοποιώντας κυρίως το αποτύπωμα του Β. Haussoullier
που ξαναβρέθηκε πρόσφατα. Επαναλαμβάνει την ερμηνεία ολόκληρου του «κανονισμού», παραβάλλοντας το παράδειγμα των
Αθηνών, και διατυπώνει υποθέσεις σχετικές με το μηχανισμό διανομής των πολιτειακών αποζημιώσεων στην Ιασο.
Citer ce document / Cite this document :
Gauthier Philippe. L'inscription d'Iasos relative à l'ekklesiastikon ( I. Iasos 20 ). In: Bulletin de correspondance hellénique.
Volume 114, livraison 1, 1990. pp. 417-443.
doi : 10.3406/bch.1990.1729
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bch_0007-4217_1990_num_114_1_1729L'INSCRIPTION D'IASOS
RELATIVE À V EKKLESIASTIKON
(/. IASOS 20)
une avait mur grecques. un témoignage îlot copie, Le d'une été du règlement jadis Sa golfe, maison1. qu'il le destinée plus gravé publia Tarandos d'Iasos détaillé Au fut en cours transportée, doublement (Karyanda), 1884 sur dont d'un Yekklesiastikon avec nous voyage un sans malheureuse. et disposions bref remployée d'exploration, doute mais forme, à sur l'époque judicieux là, La en ce déjà plaque en dépit sujet moderne, 1879, brisée commentaire2. pour de B. graves marbre et l'ensemble Haussoullier incomplète, d'Iasos mutilations, sur Un même laquelle des peu dans en cités plus prit le il
tard, W. R. Paton déchiffra à son tour l'inscription et communiqua son texte, très proche
de celui d'Haussoullier mais un peu plus complet, à E.L. Hicks. Ce dernier venait alors
d'achever un important mémoire sur Iasos, dans lequel il traitait notamment de cette
inscription ; il put reproduire et utiliser en post-scriptum la transcription de
W. R. Paton3. Naguère encore, ces deux copies en majuscules semblaient constituer notre
seul héritage, car on n'avait plus trace de la pierre, que L. Robert considérait comme
perdue4.
À cette perte, vraisemblablement irréparable, s'ajoutent les méfaits d'une tradition
trompeuse. Tout en dégageant nettement le sens et la portée du règlement,
(1) Sur les errances des pierres d'Iasos, voir par exemple G. Cousin et Ch. Diehl, BCH 13 (1889), p. 25
n. 2, et surtout L. Robert, Coll. Froehner (1936), p. 73-74; Opéra Minora I, p. 525-527; III, p. 1490 n. 1 ;
p. 1518-9.
(2) BCH 8 (1884), p. 218-222 : «Inscription de l'île de Karyanda». Haussoullier précisait : «Nous avons
trouvé l'inscription suivante au village, dans la maison de Konstantinos Markou. Elle est encastrée dans le mur,
au bas de la fenêtre. Elle est gravée sur une plaque de marbre blanc complète à droite, endommagée à gauche.
H. m., 0.44. L. m., 0.545. E., 0.10. La pierre a été trouvée, nous a-t-on dit, à quelques pas du village, sur le bord
de la mer, dans un endroit où l'on remarque d'autres fragments de marbres anciens». — Sur la date et les étapes
du voyage d'Haussoullier, voir G. Radet, L'Histoire et l'œuvre de l'École fr. d'Athènes (1901), p. 361 et n. 3.
(3) E. L. Hicks, «Iasos», JHS 8 (1887), p. 83-118.
(4) Celui-ci m'avait dit en 1980 (cf. infra) qu'il s'en était enquis dès ses premiers voyages, avant la guerre,
à Iasos, dans les îlots du golfe et ailleurs, puis dans les musées, mais en vain. Le village «formé de quelques
masures habitées par des pêcheurs», où Haussoullier avait vu l'inscription en 1879, avait lui-même disparu, sans
doute depuis 1922 (ces pêcheurs étaient des Grecs). 418 PHILIPPE GAUTHIER [BCH 114
B. Haussoullier n'avait pas proposé, en particulier pour les premières lignes, de longs
suppléments. E.L. Hicks, en revanche, corrigea ici et là la copie d' Haussoullier et
reconstruisit un texte presque complet (= Hicks1), qu'il modifia ensuite en post-scriptum
pour tenir compte des lectures de Paton (= Hicks2). Fait à la hâte, alors que son mémoire
était à l'impression, le second essai de restitution de Hicks n'était plus en harmonie, sur
des points essentiels, avec les observations d' Haussoullier et il présentait d'évidentes
faiblesses. C'est pourtant ce texte que Ch. Michel inséra dans son recueil, après en avoir
fait disparaître, à l'exception d'un seul, les points d'interrogation qu'avait prudemment
semés le savant anglais5. Ainsi se répandit une médiocre vulgate*.
En 1980, dans le cadre d'une recherche sur les démocraties hellénistiques, je fus
conduit à revoir de près le règlement d'Iasos. M'étant alors aperçu du caractère ruineux
du texte admis pour les premières lignes, je m'interrogeai sur la possibilité et l'intérêt
d'un réexamen d'ensemble. La disparition de la pierre et, d'autre part, l'absence de
parallèles (un tel document est jusqu'à présent unique en son genre) interdisaient de
nourrir de grands desseins. Cependant, n'était-il pas de bonne méthode de procéder à la
critique du texte reproduit par Ch. Michel ? En outre, la comparaison attentive des copies
de B. Haussoullier et de W. R. Paton suggérait quelques modifications. Enfin, le
rapprochement avec les inscriptions iasiennes découvertes au cours des fouilles italiennes
et publiées par G. Pugliese Carratelli en 1969 et 1970 se révélait fructueux, en particulier
pour la datation. Je présentai mes observations aux auditeurs de l'École Pratique des
Hautes Études7; puis je les soumis à L. Robert, parfait connaisseur d'Iasos, qui
m'encouragea à les publier.
Je fus retenu par deux considérations. S'il me paraissait nécessaire de repartir du
commentaire d'Haussoullier et d'amender en conséquence les premières lignes du
règlement, le résultat obtenu à la suite de cette révision ne laissait pas de m'embarrasser.
Inacceptable, le texte admis conduisait à une interprétation sûrement erronée, mais à
première vue assez simple ; le texte corrigé, dont j'osais croire qu'il était plus conforme à
l'original, s'avérait pour moi, à considérer le mécanisme de la distribution, d'interpréta
tion délicate. J'espérais toutefois qu'une plus longue réflexion, la lecture d'un document
ou d'une étude portant sur des sujets comparables, quelque avis judicieux me mettraient
sur la bonne voie. D'autre part, j'avais appris la publication prochaine du recueil des
inscriptions d'Iasos dans la collection dirigée par R. Merkelbach : il convenait donc
d'attendre la parution de cet ouvrage, où le règlement devait être réédité, peut-être sous
une forme nouvelle. En fait, cet utile recueil, publié en 1985 par les soins de W. Blûmel, a
seulement le statut de « Repertorium »8. Les inscriptions y sont reproduites d'après les
(5) Ch. Michel, Recueil d'inscr. gr. (1900), n° 466. Pas d'observations d'A. Wilhelm sur ce texte dans le
compte rendu critique qu'il a donné des deux premiers fascicules du Recueil (parus en 1897) dans Gôtt. Gel. Anz.
(1898), p. 201-235.
(6) Tout récemment encore, N. F. Jones, Public Organization in Ancient Greece (1987), p. 332-333, a donné
la traduction du texte transmis depuis Hicks, tout en notant le caractère conjectural des suppléments.
(7) Voir École Pratique des Hautes Études, IVe Section, Livret 1 (1982), p. 79 (conférences de 1980-1981);
cf. aussi Livret 3 (1987), p. 43 (conférences de 1984-1985).
(8) W. Blûmel, Die Inschriften von Iasos, Inschr. gr. Stâdte aus Kleinasien 28, 1-II ; cf. BullÊpigr (1987),
18. Sur la valeur du terme «Repertorium», voir les explications de R. Merkelbach dans l 'avant-propos au
vol. 12 de la collection (Ephesos II), reproduites par W. Blûmel dans son propre avant-propos, et les remarques
de J. et L. Robert, BullÊpigr (1981), 434. L'INSCRIPTION D'IASOS RELATIVE À L'EKKLESIASTIKON 419 1990]
Illustration non autorisée à la diffusion
Fig. 1. — L'estampage de B. Haussoullier (photo Collège de France).
précédentes éditions,

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