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Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 19 |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 9 Mo |
Extrait
THE UNIVERSITY
OF ILLINOIS
LIBRARY
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La Démagogie Irlandaise, 1906- (Pedone, Pam).1909
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Tout droits réservés.
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Tous droits de reproduction, de traduction et d'adaptatioi
réservés pour tous pays.
Copyright, igi8, hy Patot kt G'».o
o
PRÉFACE
CM
impostureQuestion Irlandaise est uneLa
internationale.3
— pour justifier ses révoltes et sesL'Irlande,
trahisons, se dit opprimée. Or aujourd'hui
estl'oppression de l'Irlande par l'Angleterre
grossière.une fable, et même une fable
par« L'Irlandais, dit Macaulay, se distingue
^des qualités qui tendent à rendre les hommes
plus intéressants que prospères. Il est d'une
^race ardente et impétueuse, aisément portée
^aux larmes rire, ou à l'amour.et au à la furie
Seule parmi les nations de l'Europe du Nord,
lie possède la susceptibilité, la vivacité, un
on naturel de comédie ou rhétorique,de
qu'on trouve surtout sur les rives de la Médi-
Jterranée. » Elle donca le talent de nous émou-
^voir à plaisir, mais ses accusations sont si
surprenantes, si contraires à tout ce que nous
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.
PRÉFÂGS
dans lesdomination anglaisesavons sur la
véri-qu'il importe de lesautres dépendances,
fier.
meneurs deProfesseur Pearse, Tun desLe
huit jours plusrébellion de Dublin, fusilléla
du soulèvement : « Noustard, avait dit à la veille
échouerons notre but immédiat, maisdans
l'effet moral sur monde entier sera immensele
et formera un chapitre glorieux de l'Histoire
d'Irlande. » Le professeur croyait le monde
bien naïf, bien simple, toujours dupe des
phrases ronflantes et des attitudes théâtrales.
Et il pas tort. 11 ne faut pasn'avait peut-être
en rire, cela réussit mieux qu'on ne croit.
L'Irlande a toujoursjoué de cette corde avec
virtuosité. Combien de Français, combien
d'Américains s'y sont laissé prendre? Pourtant,
ce que Pearse demandait à ses insurgés, c'était
de nous tirer dans le dos au moment où notre
sort se jouait à Verdun, où les poilus de Vaux
et de Douaumont écrivaient de leur sang la
page plusla héroïque de l'Histoire de France.
Il serait donc bon que son petit cah^ul n'eût
toutpas le succès qu'il en attendait.
Après la révolte, il eut des châtiments ony ;
fit grâce aux petits, on exécuta les chefs, et
l'Irlande hurla de douleur en allant fleurir
leurs tombes. Un Irlandais célèbre, G. Bernard
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Shaw, réputation d'humo-qui doit d'ailleurs sa
race,riste aux paradoxes amusants de sa osa"
-écrire : « Rien au ciel ou sur terre ne pourra
empêcher que ces hommes fusillés ne prennent
place en Irlande auprès d'Emmett et des Mar^
tyrs de Manchester, et en Europe aux côtés des
et de Belgique. »héros de Pologne, de Serbie
Cette comparaison est une insulte^ de nobles
peuples, faut-il savoir pour-petits mais encore
r*.-'
quoi, et c'est ce que ces pages voudraient vous
montrer.
;..*
Il a un trait plaisant dans tout cela, c'esty
de voir la presse allemande s'indigner de -~i
« l'écrasement d'une petite nation et l'Autri-», J
— —che elle doit s'y ^connaître applaudir à
"" -^une révolte de nationalité I
"Nous ferions bien de nous méfier un peu du f
mot Nationalisme il couvre vraiment dans le /; \^
"monde trop de revendications factices. C'est au i
^^nom de ce credo-là que des « patriotes » Iégyp-
tiens, à la solde des fumistes du Comité Union /
et Progrès, et quel progrès 1 voudraient purger
leur pays des corruptions occidentales et lui \ ^
rendre les bienfaits de Ottomane*la Kultur
Depuis peu nous avons aussi des nationalistes 1\^
hindous, exigeant le Home Rule pour l'immense
péninsule, aux cent races. Qui sont-ils? de
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