La Faculté de théologie et le Séminaire protestant de Strasbourg (1803-1872) : une page de l'histoire de l'Alsace

Gérold Charles Théodore 1837-

Sujets

• Protestantism
• Theology
• History of Christianity

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Extrait

RELIGIEUSESPHILOSOPHIEET DED*HISTOIRK
PROTESTANTETHÉOLOGIEFACULTÉ DELAPAR
STRASBOURGUKL'UNIVERSITÉDE
Fascicule 7
LA
THÉOLOGIEDELTÉ
ET
PROTESTANTSÉMINAIRELE
STRASBOURGDE
(1803—1872)
Alsaceïl'Histoire dedeUne page
PAR
GÉROLDTH.m CH.
St-NiooLASde l'ÉglisePasteurThéologie,Docteur en
ISTRALIBRAIRIE
d'ÉDÏTIONMAISON
(lie)PARISSTRASBOURG
Richelieurue de57,rue des Juifs35,
1923
îr,Prix: 15THE LIBRARY
The Ontario Institute
for Studies in Education
Toronto, Canada11.LA FACULTE DE THEOLOGIE
DE STRASBOURGÉTUDES D'HISTOIRE ET DE PHILOSOPHIE RELIGIEUSES
PUBLIÉES PAR LA FACULTÉ DETHÉOLOGIE PROTESTANTE
DE L'UNIVERSITÉ DE STRASBOURG
Fascicule 7
LA
FACULTÉ DE.THÉOLOOIE
ET
LE SÉMINAIRE PROTESTANT
DE STRASBOURO
(1803—1872)
page de l'Histoire de l'AlsaceUne
PAR
CH. TH. GÉROLD
Docteur en Théologie, Pasteuh de l'Église S^-Nicolas
LIBRAIRIE ISTRA
MAISON d'Édition
(Ile)STRASBOURG PARIS
rue des rue de Richelieu15, Juifs 57,
1923Imprimerie Alsacienne Strasbourg.
%PRÉFACE
J'avais voulu faire paraître ces pages a quatre ans,U y
Và occasion du centième anniversaire de la création de la
Facilité de théologie protestante de Strasbourg. C'était, en
le moment de dire ce que cette institution a été duranteffet,
les cinquante années de son existence. Des raisons d'ordre
matériel m'en empêché.ont Aujourd'hui que ces raisons
n'existent plus, je reviens à mon dessein de publier non
seulement l'histoire de la Faculté de théologie, mais celle
de l'Académie protestante ou du Séminaire d'où la Faculté
est sortie.
Ce qui m'y engage, c'est que ce chapitre de l'histoire
de l'Alsace, bien que véritable,d'un intérêt est peu connu
de la génération actuelle. On ne sait rien ou presque rien,
même dans les cercles instruits, de ces deux institutions qui
ont été des facteurs importants dans le développement de la
vie intellectuelle, province,morale et religieuse de notre
depuis le commencement dernier jusqu'à la guerredu siècle
de 1870. On ne connaît guère que de nom, et souvent pas même
maîtresde nom, ces hommes qui n'ont pas été seulement des
de la science, les éducateurs générations de pasteurs,de trois
mais qui, dans des moments difficiles, ont dignement repré-
senté le protestantisme alsacien et dont plusieurs ont person-
nifié en eux les idées et les principes qui nous sont chers.
Cette ignorance, cet presque de l'ingratitude.ou oubli, est
Je crois donc œuvre utile et en même temps remplir unfaire
biendevoir de reconnaissance envers des hommes qui ont
notre Eglise en publiant ces pagesmérité de notre pays et de
qui donnent quelques détails précis sur le Séminaire protestant
dire, sontet sur la Faculté de théologie. Ces détails, je puis leVI PREFACE
documentsempruntés aux les plus authentiques. Aux sources
imprimées, programmes du Séminaire, rapports de la Faculté,
oraisonsactes du Directoire, aux funèbres, articles nécrolo-
giques, notices biographiques consacrés aux membres deuxdes
institutions, j^ai pu joindre de nombreux documents inédits,
procès-verbaux des séances de VAcadémie protestante et du
Séminaire, lettres et pièces officielles enfouies lesdans
du Directoire et duarchives Séminaire, et dans les archives
départementales.nationales et J'ai pu reproduire témoi-les
gnages des représentants de diverses promotions d'élèves,
depuis ceux du doyen Bruch, qui a suivi les cours des premiers
ynaîtres de VAcadémie protestante, jusqu'à ceux du profes-
Lobstein, quiseur a été étudiant dans la dernière année de
la Faculté. J'ai puisé dans les Souvenirs inédits et parti-
culièrement précieux d'Edouard Reuss, que mon excellent
ami, M. le professeur Rodolphe a mis très libérale-
m,ent à ma disposition. Et j'ai pu, pour une certaineenfin,
période du moisis, consulter mes propres souvenirs. Elève
du Séminaire et de la Faculté dans les années 1855 à 1860,
j'ai eu pour maîtres, au Séminaire, Matter etles professeurs
Hasselmann, Stahl et Kreiss, Bartholmess Waddington,et
Baum et Cunitz, et à la Faculté, à côté du doyen Bruch, les
égalementprofesseurs Fritz et Jung, Reuss et Schmidt. J'ai
connu ceux qui sont venus plus tard, Colani et Lichtenberger,
Weber et Sabatier, et j'ai suivi avec intérêt l'activité qu'ils
ont déployée dans notre Ecole de théologie.
Je n'ai pu, on le comprend, entrer dans de longs détails
J'aisur les personnes et les choses qui sont racontées ici.
cercle restreint les faitsdû me borner à présenter dans un
traitsqui un intérêt plus général et à esquisser enoffraient
auxquelsrapides et sommaires la physionomie des savants
leur renom. J'ai tâchéle Séminaire et la Faculté ont dû
l'être avec ceux qu'ond'être impartial autant qu'on peut
tâchévénère et qu'on aime, sans cacher leurs faiblesses. J'ai
relatentde l'être surtout dans ces chapitres douloureux qui
l'en-parisienne contreles attaques dirigées par l'orthodoxie
incidentsseignement Séminaire et de la Faculté, et lesdu
et de Lichtenberger.qui ont précédé la nomination de Colani
sont produitssilence les conflits qui seJe n'ai pu passer sous
jepermettait pas, maisalors, mon devoir d'historien ne le
possible.objectivement queme suis de les relater aussiefforcé