LA FAUSSE LÉGENDE DU « GRAND-PÈRE JUIF » D’ADOLPHE HITLER par Carolyn Yeager La rumeur selon laquelle Adolphe Hitler était le petit-fils d’un Rothschild semble avoir été concoctée dans l’esprit d’un propagandiste crypto-juif travaillant pour la première agence de renseignements unifiée des États-Unis, l’Office of Strategic Services (OSS). Peu de temps après, un ancien officiel de haut rang Nazi, attendant son exécution, « confessa » avoir découvert un « grand-père juif » dans la famille d’Hitler. Ces fabrications ont été clairement démystifiées et la vraie histoire des origines d’Hitler est racontée ci dessous. INFORMATION SUR WALTER LANGER ET L’OSS L’OSS fut formée à la requête du président Franklin D. Roosevelt, sur un conseil de l’espion de haut vol canadien/britannique William Stephenson, connu aussi sous le nom de « Intrépide », qui était à la tête de l’intelligence britannique dans l’hé- misphère occidental depuis 1939. Roosevelt demanda à William J. Donovan de dresser un plan pour une agence de renseignements. Donovan avait été un émis- saire informel de la Grande-Bretagne pour Roosevelt durant les années 1940–41 et avait pour tâche de jauger la capacité de la Grande-Bretagne de gagner contre l’Al- lemagne. Dans ce rôle, il fit la rencontre des directeurs des services de renseigne- ments britanniques et même de Winston Churchill. Donovan fut appointé comme le « coordinateur des informations » en juillet 1941.
LA FAUSSE LGENDE DU «GRAND-PRE JUIF» D’ADOLPHEHITLER
parCarolyn Yeager
La rumeur selon laquelle Adolphe Hitler tait le petit-fils d’un Rothschild semble avoir t concocte dans l’esprit d’un propagandiste crypto-juif travaillant pour la premire agence de renseignements unifie des tats-Unis, l’Office of Strategic Services (OSS). Peu de temps aprs, un ancien officiel de haut rang Nazi, attendant son excution, «confessa »avoir dcouvert un «grand-pre juif» dans la famille d’Hitler. Ces fabrications ont t clairement dmystifies et la vraie histoire des origines d’Hitler est raconte ci dessous.
IN F O R M AT IO NS U RWA LT E RLLE TA N G E R’OSS
L’OSS fut forme Ā la requte du prsident Franklin D. Roosevelt, sur un conseil de l’espion de haut vol canadien/britannique William Stephenson, connu aussi sous le nom de «Intrpide »,qui tait Ā la tte de l’intelligence britannique dans l’h-misphre occidental depuis 1939. Roosevelt demanda Ā William J. Donovan de dresser un plan pour une agence de renseignements. Donovan avait t un mis-saire informel de la Grande-Bretagne pour Roosevelt durant les annes 1940–41 et avait pour tche de jauger la capacit de la Grande-Bretagne de gagner contre l’Al-lemagne. Dans ce rÔle, il fit la rencontre des directeurs des services de renseigne-ments britanniques et mme de Winston Churchill. Donovan fut appoint comme le «coordinateur des informations» en juillet 1941. En juin 1942, l’OSS fut ta-bli par ordre militaire prsidentiel. Son travail consistait Ā recueillir et d’analyser l’information requise par et utile aux grands patrons et de conduiredes opÉrations 1 spÉciales qui n’Étaient pas destinÉes À d’autres agences. tant donn que le FBI, l’arme et la Navy gardaient jalousement leurs propres secteurs de responsabili-ts, la porte de l’OSS tait limite Ā ce qu’elle pouvait trouver comme nouvelles
1. Lesitaliques et le gras utiliss dans ce texte sont de moi – CY.
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occasions d’espionnage qui n’taient pas djĀ couvertes par les dpartements sus-nomms.
William L. Langerfut recrut durant la guerre afin de travailler pour la nouvelle OSS. Quittant sa position Ā la tte du Dpartement d’Histoire de l’universit de Harvard, il prit la tte de la Section de Recherche et d’Analyse de l’OSS. Il doit tre intervenu pour que son frre Walter appartienne lui aussi Ā cette section, car le principal accomplissement de Walter tait une analyse psychologique d’Adolf Hitler.Walter Langertait un psychanalyste dot d’un doctorat mais pas d’une matrise ;il fut la premire personne Ā tre admise dans l’Association Psychia-trique Amricaine sans possder de diplÔme mdical. Imaginez cela! Les frres taient les fils d’immigrants Allemands aux tats-Unis. Aucune religion ne nous est donne pour aucun des deux, ce qui ne fait qu’augmenter la probabilit que la famille tait Juive et qu’elle ne dsirait pas que cela se sache. Langer est un nom typiquement juif ashknazeetAllemand. Par exemple, il existe unrabbin Samuel Langer, bien connu sur la cÔte est des tats-Unis, qui mourut en 1969, et David Langer, un soldat juif de l’arme polonaise dontune photographiefut prise en 1929. á la fin de la guerre, William fut appoint assistant spcial dans l’analyse de renseignements du Secrtaire d’tat U.S. James F. Byrnes. En 1950, William Lan-ger organisa le bureau d’valuation Nationale de la Central Intelligence Agency [C.I.A.] nouvellement tablie, le successeur de l’OSS. Il retourna Ā Harvard dans les annes 50, mais de 1961 Ā 1977 il servit dans la Foreign Intelligence Advi-sory Board prsidentielle [de l’administration Kennedy Ā celle de Ford]. Dans son livreDiplomacy of Imperialismgnocide »des[1956], il argumentait contre un « Armniens sur l’ide de base que leurs dirigeants rvolutionnaires provoqurent 2 les Turcs dans cette tragdie.
2.http://www.tallarmeniantale.com/shaw-hovannisian.htm. « Les mthodes utilises Ā cette poque par les groupes nationalistes armniens afin d’assurer une intervention trangre furent trs bien documentes par le distingu historien en diplomatie e de l’universit de Harvard, feu William L. Langer, dansDiplomacy of ImperialismNew(2 d., York, 1956), sur la base de rapports armniens et occidentaux et sansaucuneutilisation de sources o os turques. Il trouva donc dans les British Parlementary Papers (Turquie N10, 1879, n45 et 62 et o o Turquie N7, 1880, n3) des dclarations de l’ambassadeur britannique en juin et juillet 1879, telle celle-ci : “Les mmes intrigues sont prsentement importes en Asie Mineure afin d’tablir une nationalit armnienne et de susciter un tat de choses qui pourra donner lieu Ā un toll chrtien et Ā une interfrence europenne” (p. 153). « Langer rapporte (p. 157) que des affiches rvolutionnaires avaient t postes dans les villes, et il y eut un certain nombre de chantages raliss sur des Armniens riches qui furent forcs de contribuer Ā la cause. Les Europens en Turquie estimaient que le but immdiat des agitateurs tait d’inciter au dsordre et Ā des reprsailles inhumaines, et de provoquer ainsi l’intervention des puissances. Pour cette raison, disait-on, ils opraient de prfrence dans des zones oÙ les Armniens taient une minorit dsespre, de faÇon que les reprsailles soient certaines. « Langerconclut (p. 163) que “Il en a t dit suffisamment ci-dessus pour qu’il ne soit pas ncessaire ici de faire rfrence au Hentchak et Ā ses mthodes et programmes. Les dirigeants taient suffisamment prpars pour massacrer des milliers de leurs concitoyens afin de forcer une intervention des puissances europennes et d’riger, Ā partir des ruines de l’Empire Ottoman, un nouvel tat armnien socialiste”. Langer dclare : “M. Herbert, le charg britannique, dit aux Turcs
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William L. Langer
Walter C. Langer
Remarquez le blase de ces deux frres.
LE«P S YC H O L O G IQ U EP R O FIL»D’AD O L FHPA RIT L E RLA N G E R
Donovan, en 1943, donna pour tche Ā Walter de prparer unbrefprofil psycho-logique et psychanalytique d’Adolf Hitler. Mais Langer dsirait faire quelque chose de plus monumental. Sans avoir jamais eu l’occasion de rencontrer ou de parler avec Hitler, Langer se tourna vers des ex-Nationaux-Socialistes mcontents – ainsi que vers d’autres qui s’taient dtourns d’Hitler – et vers son animosit tribale envers le Troisime Reich, et se servit de sa connaissance du psycho-charabia. Par exemple, il crivit dans sa prface :
«Le matÉriau disponible pour une telle analyse est extrmement limitÉ et plein de trous. Heureusement, nous avons á notre disposition un certain nombre d’informateursqui connaissaient bien Hitler et qui ont dÉsirÉ coopÉrer au mieux de leurs possibilitÉs».
En lisant ce «profil psychologique», il devient assez rapidement vident que ce texte n’a pu tre crit que par un Juif. La haine, le parti-pris et le ridicule particu-liers sont de ce type que seuls les Juifs expriment envers leurs ennemis. Donovan a du tre dsappoint et a du considrer ce rapport sans valeur, tellement il tait plein d’imprcisions et de mensonges patents .. .une œuvre de fantaisie et de psycho-charabia freudien, gnreusement recouverte d’une couche d’imageries et de spculations sexuelles. Se basant sur du nant, Langer crit :
ce qu’il pensait des provocations. M. Hume-Beaman, un expert dans les choses orientales, dclara franchement que chaque membre des comits armniens devrait tre pendu et que les responsabi-lits des massacres taient partages entre ces comits de couards et “l’intervention matamore et inefficace de l’Europe” » (Langer, p. 324–325).
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« . . .un certain nombre d’informateurs ont commentÉ les dÉlices[d’Hit-ler]á la vue de strip-tease et de danseuses nues sur scÈne. En de telles occasions, il n’en peut jamais voir assez pour tre satisfait, mme s’il utilise des jumelles d’opÉra afin d’observer plus en dÉtail. Les artistes de strip-tease sont frÉquemment invitÉes dans la Maison brune, á Mu-nich, afin de faire leur numÉro en privÉ, et il existe des preuves qu’il invite souvent des filles á Berchtesgaden dans le but qu’elles exposent leurs corps. Sur son mur se trouvent de nombreuses images de nus obs-cÈnes qui ne cachent rien et il prend un plaisir particulier á regarder une collection d’images pornographiques qu’Hoffmann a rÉalisÉes pour lui.[. . .]En plus des yeux, la rÉgion anale est aussi devenue hautement sexualisÉe et les fÈces comme les fesses deviennent des objets sexuels. Du fait d’un apprentissage prÉcoce á la propretÉ, certaines inhibitions se sont mises en place qui prÉviennent leur expression directe.[. . .] Nous pouvons donc regarder les perversions d’Hitler comme un com-promis entre des tendances psychotiques á manger des fÈces et á boire de l’urine d’un cÔtÉ, et de vivre une vie sociale normalement ajustÉe d’un autre cÔtÉ. Le compromis n’est pas, cependant, satisfaisant pour aucun cÔtÉ de sa nature, et la lutte entre ces deux tendances diver-geantes continue de faire rage inconsciemment».
Sans blague! Et mme pire – tout cela Ā partir de rumeurs, de on-dit et du propre esprit juif drang de Langer. Le texte plonge dans la pornographie sur de nom-breuses pages, Ā peu prs la moiti du rapport. Qu’est-ce que l’OSS pouvait bien retirer d’utile de tout cela?
Montrant Ā quel point Langer dpassa de loin la tche qui lui avait t assigne, le passage suivant est rminescent de certains autres crits de cette poque [tels que Germany Must Perish!par le Juif amricain Thodore Kaufman] qui cherchent Ā faire condamner la nation allemande tout entire pour crime massif, et avec elle tout le « monde civilis ».
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«Ce n’est pas seulement Hitler, le fou, qui a crÉÉ la folie allemande, mais la folie allemande qui a crÉÉ Hitler. L’ayant crÉÉ comme porte-parole et chef, elle a ÉtÉ emportÉe par sa propre inertie, peut-tre bien au-delá d’oÙ elle Était prÉparÉe á aller. NÉanmoins, elle continue á suivre son chemin en dÉpit du fait qu’il devrait tre Évident maintenant pour toute personne intelligente que ce chemin mÈne á la destruction.
«D’un point de vue scientifique, donc, nous sommes forcÉs de considÉ-rer Hitler, le Fhrer, non pas comme un diable personnel, aussi mau-vaises ses actions et sa philosophie puissent tre, mais comme une expression d’un État d’esprit existant chez des millions de gens, non seulement en Allemagne mais, á un degrÉ moindre, dans tous les pays civilisÉs. Se dÉbarrasser d’Hitler peut tre une premiÈre Étape nÉces-saire, mais cela ne soignerait pas le mal. Ce serait analogue á soigner
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un ulcÈre sans traiter la maladie sous-jacente. Si des Éruptions simi-laires doivent tre prÉvenues pour le futur, nous ne pouvons pas nous contenter de simplement Éradiquer les manifestations Évidentes de la maladie. Au contraire, nous devons dÉcouvrir et chercher á corriger les facteurs sous-jacents produisant le phÉnomÈne inopportun. Nous devons dÉcouvrir les courants psychologiques qui nourrissent cet État d’esprit destructif afin que nous puissions les dÉtourner dans des voies qui permettront une Évolution subsÉquente denotre forme de civili-sation».
« Notreforme de civilisation» signifie-t-elle la forme de civilisation amricano-juive ?C’est exactement ce qu’ils savent que nous devons faire aux Juifs pour nous sauver nous-mmes .. .« dcouvrirles facteurs sous-jacents» qui mnent Ā notre destruction. Dans ce profil OSS, il n’tait pas fait mention d’un grand-pre juif d’Hitler. Mais l’ide doit avoir germ dans la tte de Langer, parce que vers la fin de la section « analyse psychologique » de son rapport, il invente soudainement des « parrains juifs » pour Hitler. Sa tendance Ā la spculation sur des thories farfelues fonctionne une fois de plus, lorsqu’il crit :
«Nous savons qu’il ne possÉdait que trÈs peu d’argent quand il quitta Linz, certainement pas assez pour vivre pendant presqu’une annÉe en-tiÈre alors qu’il passait son temps á peindre. Du fait que la date de la mort de sa mÈre a ÉtÉ si universellement distordue[(?) jene sais pas ce qu’il entend par lĀ; la date a toujours t dcembre 1907 – CY], il semblerait que des efforts furent employÉs á couvrir quelque chose qui se passa pendant l’annÉe qui suivit. Mon estimation serait qu’il vivait 3 avec ses grands-parents juifsqui s’occupaient de lui alors qu’il prÉpa-rait son travail pour l’acadÉmie. Lorsqu’il Échoua á l’admission en fin d’annÉe, ils le sortirent de lá et le firent travailler. Il existeun ÉlÉment 4 de preuvepour cettehypothÈse, dans son livre, mentionne. Hanisch en passant que, quand ils Étaient particuliÈrement fauchÉs, il allait avec Hitler visiter un Juif nanti dont Hitler prÉtendait qu’il Était son pÈre. Le riche Juif ne voulait rien avoir á faire avec lui et il le renvoya une fois de plus. Il existe une trÈs faible probabilitÉ que le pÈre d’Hitler ait ÉtÉ Juif, mais Hanischpeutl’avoir entendu dire “pÈre” alors qu’il disait “grand-pÈre”. Cela aurait sans aucun doute plus de sens et indiquerait qu’Hitler Était en contact avec ses parrains avant la visite et que ceux-ci en avaient marre de lui et qu’ils ne voulaient plus l’aider».
3.C’est la premiÈre mention de « parents juifs ». Ils apparaissent du nÉant, comme une « esti-mation »de Langer. L’intention est clairement de montrer les Juifs comme Étant bons, pleins de compassion et respectables, qui « voyaient á travers » le bon á rien d’Hitler – plaÇant les Juifs en position de supÉrioritÉ morale, financiÈre et Éducative. 4.Un des « informateurs » de Langer qui Était employÉ par Hitler á Vienne comme agent, pour vendre ses peintures. Leur relation d’affaires dura 8 mois. â cette Époque, Hitler assigna Hanisch en justice pour n’avoir pas rendu l’argent qu’il lui devait. Hanisch fut dÉclarÉ coupable et fit un trÈs court sÉjour en prison.
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L’H IS T O IR ED ERA P PA R A TO T H S C H IL D. . .
En 1972, Langer publia une version plus longue et rvise de son profil sous forme de livre, intitulThe Mind of Adolf Hitler : The Secret Wartime Report. Il contenait un prologue par son frre William et un pilogue par l’« historien psychanalytique » Robert G. L. Waite. Dans le livre, Langer ajoute quelques allusions supplmentaires Ā la supriorit juive en parlant du pre d’Adolf Hitler : «L’intelligence et le comportement d’Alois se situaient au-delá de ce qui peut tre attendu d’une famille de paysans autrichiens et plus en adÉquation avec une lignÉe de Juifs bien ÉduquÉs». C’est le prologue de sa thorie d’une paternit Rothschild, et il admet mme, tout en l’crivant, qu’elle manque de crdibilit : «Il existe certaines personnes qui doutent sÉrieusement que Johann Georg Hiedler Était le pÈre d’Alois.Thyssen et Kœhler, par exemple, affirmentque le chancelier[autrichien]Dollfuss avait commandÉ á la police autrichienne de conduire une enqute approfondie sur la famille d’Hitler. Le rÉsultat de cette enqute fut qu’un document se-cret fut prÉparÉ, qui prouvait que Maria Anna Schicklgruber habitait á Vienne á l’Époque oÙ elle conÇut l’enfant. â cette Époque, elle Était employÉe comme servante dans la maison du baron Rothschild. Aussi-tÔt que la famille dÉcouvrit sa grossesse, elle fut renvoyÉe chez elle, á Spital, oÙ Alois naquit.S’il est vraiqu’un des Rothschild est le vrai pÈre d’Alois Hitler, cela fait d’Adolf Hitler un quarteron Juif. Selon ces sources, Adolf Hitler connaissait l’existence de ce document et la preuve compromettante qu’il contenait. Afin de l’obtenir, il fit prÉcipi-ter les ÉvÈnements en Autriche et initia l’assassinat de Dollfuss.Selon cette histoire, il ne parvint pas á obtenir le document á cette Époque, car Dollfuss l’avait cachÉ et il avait rÉvÉlÉ l’endroit á Schuschnigg de telle faÇon qu’au cas oÙ Dollfuss viendrait á mourir, l’indÉpendance de l’Autriche resterait assurÉe. Plusieurs histoires du mme genre sont en 5 circulation» . Premirement, le «document secret» n’a jamais t trouv, et il ne fait aucun doute qu’il n’a jamais exist. La meilleure histoire que l’on puisse trouver sur des sites de conspiration anti-Hitler est celle qui nous affirme que ce document «se trouve maintenant entre les mains des services secrets britanniques ». Et, bien en-tendu, ils ne les rvlent pas au public. Deuximement, la tentative de putsch po-litique des Nationaux-Socialistes autrichiens, qui n’taient en aucune faÇon sous le contrÔle de Hitler, et qui eut lieu Ā Vienne en 1934, ne fut pas instigu par Hitler; en fait, Hitler tait mcontent de la tentative et de la mauvaise impression qu’elle avait cre. Troisimement, Dollfuss a peut-tre enqut sur la famille d’Hitler, mais la partie sur le baron Rothschild est totalement incroyable. Il n’existe au-cun document nous montrant une Maria Anna Schicklgruber enregistre comme 5. WalterC. Langer,The Mind of Adolf Hitler, Basic Books, 1972, p. 111–113.
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servante Ā Vienne, nulle part, alors qu’un tel enregistrement tait obligatoire Ā l’poque. Langer admet que c’est juste une «histoire »,c’est-Ā-dire une rumeur, parmi d’autres en circulation. Il conclut que «il serait meilleur de ne pas baser notre reconstruction sur de telles preuves trs minces mais de rechercher des fon-dations plus solides». Pourtant, il rpte ces rumeurs infondes dans le seul but de les garder bien vivantes.
Robert G. L. Waite, qui rdigea l’pilogue du livre de Langer, tait un soi-disant « psychohistorien » canadien, ayant pour spcialit Adolf Hitler et qui tait l’auteur de sa propre psycho-bio,Adolf Hitler : The Psychopathic God, publi en 1977. Waite, qui obtint son «intuition »psychiatrique du traitement prolong qu’il reÇut lui-mme pour la dpression dont il souffrait depuis ses annes d’universit, et qui tait connu pour son caractre obstin et poursa conduite Émotionnelle dÉplorable en public, trouva les thories de Langer provocantes, mme si elles taient fausses. Il crivit :
«Mais mme quandLanger se trompe et que ses suppositions s’avÈ-rent incorrectes, il est souvent sur la bonne piste. «ConsidÉrez cet indice selon lequel le grand-pÈre d’Hitlerpourrait avoir ÉtÉ Juif. Il n’y aucune raison de croire l’histoire improbable racon-tÉe par l’informateur de Langer selon laquelle la grand-mÈre d’Hitler, Maria Anna Schicklgruber, une paysanne dans la quarantaine venant du Waldvietral de l’Autriche rurale, aurait eu des relations intimes avec un baron Rothschild de Vienne».
Ressemblance familiale? Pas la moindre. Pourtant, certains l’ima-ginent. On trouve cette comparaison de photos sur des sites internet comme tant une preuve de la descendance Rothschild d’Hitler!
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. . .LE T’H IS T O IR EFR A N K E N B E R G E R
En lieu et place des rumeurs fausses de Langer, Waite postule une autre histoire fausse sur une diffrente « grand-mre juive », histoire qui « circulait » depuis des annes, selon laquelle la grand-mre paternelle d’Hitler aurait travaill comme cuisinire dans la maison d’un Juif nomm Lopold Frankenberger, avant qu’elle ait donn naissance au pre d’Hitler hors-mariage.
«Mais Hitler craignait d’tre l’objet de chantage au sujet d’un grand-pÈre Juif, et il ordonna á son avocat privÉ, Hans Frank, d’enquter sur sa lignÉe paternelle. Frank dÉclara au Fhrer que sa grand-mÈre Était tombÉe enceinte tandis qu’elle travaillait comme servante dans une maison juive á Graz.
«Lesfaitsconcernant cette affairesont disputÉs– et ce fut une dis-pute trÈs longue. Le point d’importance psychologique et historique primordialen’est pas s’il est vraiqu’Hitler ait eu une grand-mÈre juive,mais s’il croyait que cela pouvait tre vrai».
Waite ment alors, lorsqu’il crit :
«Il le croyait et ce fait forma á la fois sa personnalitÉ et sa pratique publique».
Non, Hitler ne le croyait pas. Et en fait, l’entire histoire d’Hans Frank est fausse, une invention qui se forma dans l’esprit d’un homme condamn, sous pression, afin de «nettoyer sa conscience». Il n’y eut pas de lettre de chantage du neveu d’Hitler, Patrick, et il n’existait pas de famille Frankenberger vivant Ā Graz.
L’historien britannique Martin Gilbert, hassant l’Allemagne, crivit dans son livre Nuremberg Diary, en page 19 :
«Il[Hans Frank]et Albert Speer Étaient les seuls accusÉs á montrer une quelconque forme de remord rÉel pour leurs crimes de guerre .. . ».
Et ils taient les deux seuls qui dirent rtrospectivement du mal d’Adolf Hitler; le premier dans l’espoir de s’acquitter devant Dieu, l’autre dans l’espoir d’avoir une rputation sans reproche devant ses nouveaux matres terrestres.
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Hans Frank en dtention, 1945
LG N A L O G IEDA VR A IE’HIT L E R
Voici les parents par le sang principaux d’Adolf Hitler : ✄Maria Schicklgruber, grand-mre paternelle ✄Johann Georg Hiedler, prsum, grand-pre paternel officiel ✄Johann Nepomuk Httler, grand-pre paternel rel et arrire-grand-pre ma-ternel ✄Johann Baptist Plzl, grand-pre maternel ✄Klara Hitler, mre ✄Alois Hitler, pre ✄Paula Hitler, sœur ✄Alois Hitler fils, demi-frre (par la seconde pouse de son pre) ✄Angela Hitler Raubal, demi-sœur (par la seconde pouse de son pre) ✄Geli Raubal, nice (par sa demi-sœur Angela) ✄Leo Raubal fils, neveu (par sa demi-sœur Angela) ✄William Patrick Hitler, neveu (par son demi-frre Alois fils). Voici, ci dessous, un arbre gnalogique prcis deFamilypedia.com. L’unique ad-dition Ā y faire est d’indiquer Maria Anna Schicklgruber et Johann Nepomuk Ht-tler comme ayant eu une relation extra-maritale, qui rsulta dans l’enfant Alois Schicklgruber en 1837 (voir Werner Maser, ci dessous). Mais dans tous les autres aspects, cet arbre est conforme aux recherches effectues, et accept par tous les historiens et les gnalogistes. Il n’y a pas de Juif ou de connexion juive du tout.
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Werner Maser, un historien allemand et auteur de plusieurs livres srieux sur Hitler, tait dcrit dans sa notice ncrologique du London Times comme « un des premiers historiens allemands Ā traiter la priode Nazie en tant que champ de 6 recherche acadmique ».
Cette affirmation s’avre vraie par son travail extrmement fouill sur le retraÇage des antcdents familiaux et sur la ligne d’Hitler dans son livreHitler : Legend, Myth and Reality, publi en allemand en 1971 et en anglais en 1973. Il conclut que le grand-pre paternel d’Hitler tait Johann Nepomuk Httler, un fermier allemand vivant Ā Spital, dans la rgion du Waldviertel, dans l’Empire Austro-Hongrois.
Ce livre et l’information qu’il contient ont t disponibles depuis 40 ans, et pour-tant les conspirationnistesqui dÉsirent croirequ’Hitler tait un Rothschild, ou sim-plement qu’il tait en partie Juif, les ignorent. L’enqute de Maser incluait des voyages personnels, afin de rechercher dans les glises et les archives baptismales, pour interviewer des parents, des hritiers, des amis d’cole et d’enfance. Dans le grenier de l’un des cousins d’Hitler, il dcouvrit du matriau que les biographes recherchaient depuis un demi-sicle, y compris un grand nombre de lettres et de notes de la main mme d’Hitler.
6. Dansson livre sur le Tribunal de Nuremberg,Trial of a Nation, Maser prsume que l’architecte d’Hitler, Albert Speer, que le tribunal condamna Ā une simple sentance de prison, passa un accord secret avec le procureur amricain en chef Robert H. Jackson.
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Werner Maser
DD E C O U V E RT E SWE R N E RMA S E R 1. Ilest incontest qu’Adolf Hitler est n de Alois Hitler et de Klara Plzl. Alois, cependant, tait n Schicklgruber parce que sa mre, Maria Anna Schickl-gruber, n’tait pas marie [un tel tat de fait n’tait pas rare dans les villages autrichiens de cette poque] 2. MariaAnna Schicklgruber n’tait pas une pauvre servante qui travaillait pour de riches familles juives. La fille de Johann Schicklgruber, un fermierprospÈre en possession d’une ferme bien approvisionne du village de Strones, et de Theresia Pfseisinger, Maria Anna tait ne en 1795 et est dcrite par Maser comme une paysanne conome, rserve et exceptionnellement avise. Elle donne toutes les apparences d’avoir t une femme de caractre, un trait qui passa Ā son fils Alois et Ā son petit-fils, Adolf. 3. Lefrre de Maria Anna Schicklgruber, Jakob, acheta la ferme familiale de son pre pour 3.000 florins lorsque son pre n’avait que 53 ans. La mre de Maria, Theresia, venait juste d’hriter de 210 florins des biens de son pre, ceux-ci valant au total 1.054 florins; les parents se sentirent donc suffisam-ment riches pour se retirer. Afin de mettre en perspective les 3.000 florins : un vache Ā cette poque pouvait tre achete pour 10 Ā 12 florins; une truie coÛtait 4 florins ; un lit 2 florins ; une auberge avec curies 450 Ā 500 florins. comme vous pouvez le constater, 3.000 florins constituaient une somme sub-stantielle. 4. MariaAnna, Ā l’ge de 26 ans, hrita de 74,25 florins Ā la mort de sa mre en 1821. Elle dposa cette somme au Fond des Orphelins jusqu’Ā 1838, gagnant 5% d’intrts. La somme se montait alors Ā 165 florins, plus du double de la somme originelle. Son fils ne naquit qu’en 1837, alors qu’elle tait ge de 42 ans.