^s f^^^'^ . il i LA PASTORALE DRAMATIQUE EN FRANCE DU XVII^ SIECLEA LA FIN DU XYI» ET AU COMMENCEMENT XjA PASTORALE DRAMATIQUE EN FRANGE DU XVII" SIECLEA LA FIN DU XVt« ET AU COMMENCEMENT JULES MARSAN SÙrÉKIEUREANCIEN KLÈVE DE L'ÉCOLE NORMALE MAITRE DE CONFÉRENCES A LA KACULTÉ DES LETTRES DE TOULOUSE PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET C*« 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 1905 *V' A LA MEMOIRE DE MON PERE Mon premier Maître. J. M. INTRODUCTION Il est aisé de prouver, par raison démonstrative, que la pastorale est, sur le théâtre, le plus artificiel et le —plus monotone des genres, le plus incapable, en «conséquence, de s'imposer au public. Nous devons la pastorale aux anciens, écrit Godard de Beauchamps, nous avons divisé leur ég-log-ue par scènes, nous y avons joint une action théâtrale et nous en avons fait une comédie qui n'a jamais réussi. Avant M. Durfé, les berg-ers étoient trop grossiers pour plaire; et après lui on ne les trouva plus assez galans on aima mieux les; chercher dans le roman de VAstrée que venir les voir sur le théâtre et il conclut que l'on ne peut ni», Jouer le Pastor, ni la P/iilis de Scire, ni les Bergeries de —Racan. « Le Pastor est une production inimi-Jido table, ajoute Schlegel, un phénomène du plus haut intérêt, mais il est resté sans influence l'art drama-sur tique, et l'on devait en quelque manière s'y atten- —dre... » Et Alfieri, à son tour : « Intermédiaire entre la tragédie et le drame, la pastorale est un genre indé- VIII INTRODUCTION.