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Publié par | Thesee |
Nombre de lectures | 284 |
Langue | Français |
Extrait
- 1 -
UNIVERSITÉ NANCY II
LABORATOIRE DE PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PATHOLOGIQUE DE LA SANTÉ –
LPSYCHOLOGIE DES UNIVERSITÉS LORRAINES (E.A. n° 3946)
THÈSE
(nouveau régime)
pour obtenir le grade de
DOCTEUR DE L’UNIVERSITÉ NANCY II
Discipline : PSYCHOLOGIE
Mention : Psychologie clinique et pathologique
présentée et soutenue publiquement par
Éric HAZOTTE
le 7 décembre 2007
LA TRANSMISSION INTERGÉNÉRATIONNELLE
DES ANGOISSES ET DES TROUBLES DU SOMMEIL ASSOCIÉS
CHEZ L’ENFANT EN PÉRIODE DE LATENCE
APPROCHE CLINIQUE, PROJECTIVE ET COMPARATIVE
Directeur
- Claude de TYCHEY, Professeur de Psychologie clinique à l’Université Nancy 2
Membres du jury chologie clinique à l’Université Nancy 2
- Marie-Frédérique BACQUE-GUILLOU, pré-rapporteur, Professeur de Psychologie clinique
à l'Université Louis Pasteur de Strasbourg
- Jacqueline RICHELLE, pré-rapporteur, Professeur de Psychologie clinique
à l'Université de Mons - Belgique
- Bernard KABUTH, Chef du service de pédopsychiatrie du C.H.R.U de Nancy-Brabois,
Habilité à diriger des recherches en Psychologie (Université de Nancy 1)
- Marianne DOLLANDER, Maître de conférences en Psychologie clinique à l'Université de Nancy 2
- 2 -
A tous les membres de ma famille,
et plus spécialement à mon épouse, mes enfants,
mes parents et mon frère.
Aux personnes qui m’ont soutenu
et aidé au cours de cette recherche,
par leur participation, leurs lectures et leurs suggestions.
A mes collègues de travail.
E. H.
- 3 -
Remerciements
Je tiens à exprimer toute ma gratitude aux personnes qui ont contribué à l’élaboration
de cette thèse par leur soutien, leurs apports, leurs conseils et leurs lectures, à savoir :
Monsieur Claude de Tychey,
Professeur de Psychologie clinique à l’Université Nancy 2,
pour la confiance qu’il a su m’accorder et sa disponibilité,
Mademoiselle Marianne Dollander,
Maître de conférences en Psychologie clinique à l’Université Nancy 2,
pour ses conseils avisés et son soutien,
Monsieur Daniel Prévot,
Maître de conférences en Statistiques à l’Université Nancy 2,
pour sa patience et sa pédagogie,
Madame Colette Vidailhet,
Professeur honoraire de Pédopsychiatrie à l’Université Nancy 1,
Madame Françoise Friot et Monsieur Vincent Edelson,
Psychiatres, respectivement responsables médicaux des Centres Médico-
Psychologiques pour Enfants et Adolescents de Maxéville (54320) et de Toul (54200),
pour avoir favorisé les conditions d’élaboration de cette recherche,
mes collègues de travail exerçant dans les centres précités,
pour leurs encouragements et leur aide,
Madame Marie-Frédérique Bacqué-Guillou,
Professeur de Psychologie clinique à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg,
Madame Jacqueline Richelle,
Professeur de Psychologie clinique à l’Université de Mons - Belgique
et Monsieur Bernard Kabuth,
Chef du service de pédopsychiatrie du C.H.R.U. de Nancy-Brabois,
Habilité à diriger des recherches en Psychologie (Université de Nancy 1),
pour leur lecture et leur participation au jury.
- 4 -
SOMMAIRE
INTRODUCTION. 5
Première partie. CADRES DE RÉFÉRENCES THÉORIQUES.
Chapitre 1. L’anxiété et les troubles du sommeil associés chez l’enfant 14
en période de latence
Chapitre 2. Approche génétique des angoisses sous-jacentes à 48
l’apparition de l’anxiété et des troubles du sommeil associés
Chapitre 3. Les déterminants de la transmission intergénérationnelle 74
des angoisses sous-jacentes aux troubles de sommeil
Deuxième partie. CADRES MÉTHODOLOGIQUES.
Chapitre 4. Justification de la méthodologie envisagée, critères de 105
sélection des sujets et choix des outils
Chapitre 5. Opérationnalisation des hypothèses 114
Troisième partie. MISES A L’ÉPREUVE DES HYPOTHÈSES ET ANALYSES
CLINIQUES.
Chapitre 6. Analyse des hypothèses et discussions 128
CONCLUSIONS de la recherche. 240
BIBLIOGRAPHIE 257
TABLE DES MATIÈRES 266
ANNEXES (cf. second volume séparé).
- 5 -
INTRODUCTION.
L’interrogation qui, à l’origine, sous-tend ce travail de recherche peut être formulée de
la manière suivante.
Quelles sont les spécificités de la transmission intergénérationnelle des angoisses
et des troubles du sommeil associés chez l’enfant en période de latence ?
Ainsi posée, cette question ouvre un champ de recherche relativement large que nous
avons tenté d’explorer de manière originale. Afin d’appréhender les déterminants et les
mécanismes à l’origine de l’installation des troubles chez les enfants âgés de 6 à 11 ans, dits
en période de latence, nous allons faire appel à une double approche, génétique et
intergénérationnelle, et ceci en utilisant de manière privilégiée les concepts psychanalytiques.
Mais quelles sont les motivations sur lesquelles repose ce travail de recherche ?
Comment sommes-nous parvenus à formuler une telle interrogation ? Des motivations d’ordre
personnel et intellectuel ainsi que l’intérêt scientifique et thérapeutique que soulève notre
questionnement nous ont conduit à faire le choix de cette thématique de recherche.
1. Motivations personnelles justifiant le choix de la thématique de recherche.
Justifier l’adoption d’une thématique de recherche présuppose, outre la démonstration
de son intérêt scientifique et thérapeutique, l’explicitation des motivations personnelles qui
l’ont suscitée. Pour ma part, ces dernières se présentent de manière dichotomique. Certaines
me renvoient à tous les choix que j’ai effectués antérieurement : désirer suivre un cursus
universitaire en psychologie, m’orienter précocement en psychologie clinique, approfondir
mes connaissances en psychologie clinique infantile puis m’intéresser plus spécifiquement
aux psychopathologies rencontrées chez les enfants en période de latence. Les autres
proviennent d’un passé bien plus ancien : mon enfance. Le premier ensemble de motivations
regroupe les plus intellectualisées tandis que le second renvoie aux plus affectives et aux plus
irrationnelles.
Lorsque j’ai décidé d’entamer un cursus universitaire en psychologie, j’avais tout
d’abord longuement hésité à opter pour une approche strictement philosophique des sciences
humaines. Je me ravisai en estimant que je ne trouverai probablement pas dans cette
orientation les dimensions relationnelles et soignantes que je cherchais. Plus précisément,
mon intérêt pour la psychologie clinique préexistait à mon entrée à l’université puisqu’elle
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demeurait l’unique option me proposant d’apporter une aide à autrui. Je suis resté dans
l’expectative durant les deux premières années, c’est-à-dire jusqu’à l’obtention du DEUG,
afin de confirmer ou d’infirmer ce choix. La confirmation vint en Licence en même temps que
grandissait mon intérêt pour la psychologie clinique de l’enfant. Les premières expériences
sur le « terrain », la rencontre avec le « sujet », me procurèrent beaucoup de satisfactions et
elles répondaient pleinement à mes attentes tant intellectuelles que personnelles. Ma volonté
de compréhension du fonctionnement psychique de l’enfant s’illustra ensuite à travers trois
mémoires successifs portant sur diverses thématiques de recherche : les effets de la
dissociation familiale sur le développement de la personnalité de l’enfant, l’énurésie et, enfin,
les troubles du sommeil. Leur point commun est d’aborder la psychopathologie de l’enfant en
période de latence avec, en « toile de fond », une interrogation grandissante portant sur la <