Le Parnasse contemporain; recueil de vers nouveaux

Description

".Nre: •5r^ m^ x.v- '^ tW':'^^ir-iV;f: in^ '^>^^m.* % ^i \~\- f >»i W ^^ ,«t., iV,..' LE PARNASSE CONTEMPORAIN LE PARNASSE CONTEMPORAIN vers nouveauxdeTiecueil 869 PARIS ÉDITEURLEMERRE,ALPHONSE CUOISEVL,PASSAGE 4747, a; , , DE LISLELECONTE K A I N POEME la trentième année, au siècle de l'épreuve,En Etant captif parmi les cavaliers d'Assur, le Hls d'Elam, iils de Thur,Thogorma, Voyant, ce couché dans les roseaux du fleuve,Eut rêve, A l'heure le soleil blanchit l'herbe & le mur.où Depuis que le Chasseur lahveh terrassequi , Les forts & de leur chair nourrit l'aigle & le chien Avait lié son peuple au joug assyrien Tous, se rasant les poils du crâne & de la face, Stupides, s'étaient tus & n'entendaient plus rien. I , , LE PARNASSE CONTEMPORAIN. Ployés sous le fardeau des misères accrues Dans la faim, dans la soif, dans l'épouvante assis, écroulésIls revoyaient leurs murs & noircis publics pendentEt, comme aux crocs les viandes crues, aux gibets des incirconcis;Leurs princes Rois l'infidèle appuyé sur la nuqueLe pied de vaillants, le saint temple où priaient les aÏ2uxDes Souillé, vide, fumant, effondré par les pieux, pleurs sous le fouet deEt les vierges en l'eunuque, lahveh muet au fond des cieux.Et le sombre laissant, ce jour-là, près des mornes aïeulesOr, E,t des enfants couchés dans les nattes de cuir. noirs deLes femmes aux yeux sa tribu gémir, d'Elam, meurtri par la sangle des meules,Le fils long du grand Khobar se coucha pour dormir.

Sujets

• French poetry
• 19th century
• Parnasse (littérature)

Informations

• Publié par: les_archives_du_savoir
• Nombre de lectures: 31
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 14 Mo

Extrait

^^m.* % ^i \~\- f >»i W ^^ ,«t., iV,..' LE PARNASSE CONTEMPORAIN LE PARNASSE CONTEMPORAIN vers nouveauxdeTiecueil 869 PARIS ÉDITEURLEMERRE,ALPHONSE CUOISEVL,PASSAGE 4747, a; , , DE LISLELECONTE K A I N POEME la trentième année, au siècle de l'épreuve,En Etant captif parmi les cavaliers d'Assur, le Hls d'Elam, iils de Thur,Thogorma, Voyant, ce couché dans les roseaux du fleuve,Eut rêve, A l'heure le soleil blanchit l'herbe & le mur.où Depuis que le Chasseur lahveh terrassequi , Les forts & de leur chair nourrit l'aigle & le chien Avait lié son peuple au joug assyrien Tous, se rasant les poils du crâne & de la face, Stupides, s'étaient tus & n'entendaient plus rien. I , , LE PARNASSE CONTEMPORAIN. Ployés sous le fardeau des misères accrues Dans la faim, dans la soif, dans l'épouvante assis, écroulésIls revoyaient leurs murs & noircis publics pendentEt, comme aux crocs les viandes crues, aux gibets des incirconcis;Leurs princes Rois l'infidèle appuyé sur la nuqueLe pied de vaillants, le saint temple où priaient les aÏ2uxDes Souillé, vide, fumant, effondré par les pieux, pleurs sous le fouet deEt les vierges en l'eunuque, lahveh muet au fond des cieux.Et le sombre laissant, ce jour-là, près des mornes aïeulesOr, E,t des enfants couchés dans les nattes de cuir. noirs deLes femmes aux yeux sa tribu gémir, d'Elam, meurtri par la sangle des meules,Le fils long du grand Khobar se coucha pour dormir." />

".Nre:
•5r^
m^
x.v-
'^
tW':'^^ir-iV;f:
in^
'^>^^m.*
%
^i
\~\- f
>»i
W ^^
,«t.,iV,..'LE PARNASSE
CONTEMPORAIN