Les Elymes : AA.VV., Atti delle Giornate Internazionali di Studi sull Area Elima, Gibellina 1991  ; n°2 ; vol.21, pg 295-305
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Les Elymes : AA.VV., Atti delle Giornate Internazionali di Studi sull'Area Elima, Gibellina 1991 ; n°2 ; vol.21, pg 295-305

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Dialogues d'histoire ancienne - Année 1995 - Volume 21 - Numéro 2 - Pages 295-305
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Publié le 01 janvier 1995
Nombre de lectures 28
Langue Français

Extrait

Madame Stefania De Vido
Madame Paola Ceccarelli
Les Elymes : AA.VV., Atti delle Giornate Internazionali di Studi
sull'Area Elima, Gibellina 1991
In: Dialogues d'histoire ancienne. Vol. 21 N°2, 1995. pp. 295-305.
Citer ce document / Cite this document :
De Vido Stefania, Ceccarelli Paola. Les Elymes : AA.VV., Atti delle Giornate Internazionali di Studi sull'Area Elima, Gibellina
1991. In: Dialogues d'histoire ancienne. Vol. 21 N°2, 1995. pp. 295-305.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/dha_0755-7256_1995_num_21_2_2660Dialogues d'Histoire Ancienne 21.2, 1995, 295-305
LES ELYMES
Stefania DE VIDO
Scuola Normale Superiore di Pisa
Les "Seconde Giornate Internazionali di Studi sull'Area
Elima" se sont déroulées à Gibellina (Trapani) du 22 au 26 octobre
1994, à la suite d'un engagement pris il y a trois ans, à l'occasion de
la première de ces rencontres1, autour d'une recherche qui a vu se
multiplier, au fil des années, les efforts et les résultats.
Les Journées ont été organisées conjointement par la mairie de
Gibellina et la Scuola Normale Superiore di Pisa et ont vu la parti
cipation de savants italiens et étrangers, dans un cadre unissant à
l'expérience de ceux qui sont depuis longtemps familiers des théma
tiques élymes et de la recherche sur le territoire, les idées et les
contributions d'autres, plus jeunes ou nouveaux en Sicile, qui ont su
apporter des perspectives différentes. Une grande richesse d'idées,
de propositions, a caractérisé les Journées, marquant ainsi un ulté
rieur pas en avant, à tous les niveaux, dans la recherche liée à ce
territoire.
Les relations à caractère historique, qui ont ouvert les travaux,
se sont dirigées sur deux aspects : d'une part, on a cherché à retrouver
la présence et l'importance du territoire élyme et de ses cités dans
l'œuvre de différents auteurs anciens ; d'autre part, l'attention s'est
portée sur des moments particulièrement significatifs de l'histoire
AA.W., "Atti délie Giomate Internazionali di Studi sull'Area Elima, Gibellina
1991", Pisa-Gibellina 1992. 296 Stefania De Vido
de ce territoire. Préliminaire du point de vue méthodologique a été
l'intervention de M. Moggi, qui, en partant d'une réflexion sur le
degré de fiabilité des traditions relatives aux Élymes, a une fois de
plus rappelé qu'il faut lire les témoignages des sources littéraires
antiques aussi comme une façon de se représenter l'altérité, prémisse
indispensable pour toute évaluation ultérieure. Plus spécifiques ont
été les interventions qui ont cherché à préciser le sens de la mention
des Élymes dans certains textes anciens, en particulier dans des
œuvres qui sont habituellement utilisées à des fins précises et très
rarement considérées dans leur ensemble. Nous pensons en particulier
à la lecture de Strabon proposée par M.I. Gulletta et à celle que
P. Butti de Lima a faite de Stéphane de Byzance. La première a
inséré le thème élyme dans le cadre plus ample des origines de Rome,
telles qu'elles sont présentées à l'époque d'Auguste (avec de lourdes
implications politiques et de propagande), le deuxième a examiné de
façon détaillée tous les lemmes du lexique byzantin relatifs à la
Sicile ; cela a permis de reconnaître les différentes traditions réunies
seulement en un deuxième temps chez Stéphane. Très originale enfin
la lecture d'Antiochos proposée par L. Porciani, qui s'est surtout
arrêté sur les données géographiques de la présentation de l'île
par Antiochos, en ajoutant des remarques pertinentes à propos des
représentations anciennes de la situation de la Sicile dans la
Méditerranée occidentale.
Quant aux recherches plus proprement historiques, des
questions anciennes aussi bien que des nouvelles ont été discutées,
avec des suggestions originales. Au premier plan dans la contribution
de P. Anello le problème de l'existence d'un État élyme aux époques
archaïque et classique ; l'auteur a présenté un examen détaillé tant
de la tradition ancienne que de l'historiographie récente. Les deux
contributions suivantes ont porté sur la période archaïque :
S. De Vido a cherché à récupérer, par le biais de traces littéraires et
archéologiques, le rôle d'Himère, à côté de celui bien connu de
Sélinonte dans le processus d'hellénisation ; F. Frisone a esquissé, au
moyen d'une nouvelle lecture d'un passage très discuté de Polyen, une
période de l'histoire de Sélinonte, en mettant en lumière plusieurs
traits différents, ceux relatifs à la tradition sur les tyrans de la cité,
ceux qui soulignent la relation d'antagonisme envers les Phéniciens,
enfin, les indications permettant de conclure à une possible
stratification sociale, et peut-être même à l'emploi chez les Grecs de
corps militaires autonomes recrutés parmi les indigènes.
DHA 21.2, 1995 Les Ély mes 297
Les relations avec Athènes et les nombreuses implications
élymes de l'expédition de Sicile et de ses prodromes ont formé l'objet
de toute une session. L. Piccirilli, valorisant un passage d'Andocide
négligé jusqu'à présent, a mis en évidence la valeur des renseigne
ments qu'il fournit sur des données de matrice occidentale relatives à
l'expédition de Sicile, telle, par exemple, la venue d'une ambassade
syracusaine à Athènes après le début du conflit. L'histoire de
l'intense activité politico-militaire d'Athènes en Occident a été
retracée par M. Giangiulio, qui a interprété les liens entre la Sicile
et Athènes du point de vue des orientations politiques d'Athènes et
des protagonistes de la scène politique athénienne, pendant les
années déterminantes entre la paix de Gela en 424 et les débuts de la
grande expédition en 415 ; S. Alessandri a préféré revenir sur les
années agitées de la massive présence athénienne en Sicile, avec une
analyse précise des sources antiques et des problèmes interprétatifs
qu'elles posent, analyse située à son tour dans le cadre de l'histori
ographie la plus récente. S. Cataldi a repris l'étude de l'épineuse
question des traités d'alliance conclus d'une part en Sicile entre les
cités de l'île et d'autre part entre ces cités et Athènes ; ces traités
posent des problèmes ardus de datation, surtout si on essaie de les
lire parallèlement à une tradition littéraire (Thucydide et Diodore)
qui n'est pas toujours limpide ; pour finir, l'importance du traité
entre Athènes et Halikyai, souvent négligé, alors qu'il s'insère en
plein dans les échanges diplomatiques de ces années, a été soulignée.
Et sur Halikyai en particulier s'est penchée S. Storti, mais en
partant plutôt d'un point de vue antiquaire, attentif à l'ensemble des
témoignages qui permettent une localisation exacte du centre
antique ; cette perspective méthodologique a caractérisé également
la contribution de M. Gargini relative à Petra, cité qui a récemment
connu une nouvelle notoriété grâce aux décrets d'Entella.
Ce sont toujours des perspectives historiques neuves qui sont
offertes par l'étude du monnayage dans ses divers aspects et au cours
des différentes époques ; la tradition de recherche en numismatique
est d'ailleurs en Sicile prestigieuse. Des matériaux peu connus ou
habituellement négligés ont été présentés par A. Cutroni Tusa : forte
d'une très grande familiarité avec le monnayage de ces cités, elle a
choisi de discuter cette fois les problèmes relatifs aux émissions
fractionnaires d'Erice ; il s'agit d'une étude qui complète un travail
analogue récent sur Ségeste et qui prend en considération aussi des
interprétations relatives au culte d'Aphrodite. L. Gandolfo s'est
arrêté sur des monnaies qui viendraient de Montagna dei Cavalli,
DHA 21.2, 1995 298 Stefania De Vido
monnaies dont l'interprétation est rendue problématique par des
épisodes confus postérieurs à leur

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