Les institutions militaires de la France. Louvois, Carnot, Saint-Cyr

Aumale Henri D'Orléans Duc D' 1822-1897

Sujets

• Louvois
• Carnot

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Extrait

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LES
INSTITUTIONS
MILITAIRES
DE LA FRANGE
— —LOUVOIS CARNOT SAINT-CYR
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PARIS
MICHEL LÉVY FRÈRES, LIBRAIRES ÉDITEURS
RUE VIVIENNE, 2 BIS, ET BOULEVARD DES ITALIENS, 15
A LA LIBRAIRIE NOUVELLE
1867
Droits de reproduction et de traduction réservés.\l
769040LES
MILITAIRESINSTITUTIONS
DE LA FRANCE
— —LOUVOIS. CARNOT. SAINT-GYR.
Il a environ cent ans, TEurope apprit avecy
qu'elle comptait une grandequelque surprise
plus, et cette puis-puissance militaire de que
sance s'était d'emblée placée au premier rang.
Ce n'était pas, comme au temps de Gustave-
Adolphe un brillant météore surgissant au,
milieu d'une confusion universelle pour dispa-
raître bientôt, après avoir rempli mondele de
son éclat c'était; la plus petite, la plus pauvre,
la plus récente quides monarchies battait
42 LES INSTITUTIONS MILITAIRES
•
successivement les armées les plus célèbres.
Non-seulement elle^ remportait des victoires et
savait en profiter, mais elle pouvait sans suc-
comber perdre une ou plusieurs parties au ter-
rible jeu de la guerre; elle pouvait supporter
l'épreuve des revers, reprendre la lutte après
les défaites et ramener la victoire sous ses
drapeaux.
siècle, on cherchait librementAu xviii^ la
les plussolution des problèmes difficiles : un
remarquable ne pouvaitphénomème aussi se
donner lieu aux commentairesproduire sans
quiles plus divers. A côté de ceux rendaient
simplement hommage au génie, à la ténacité
de Frédéric, ou qui saluaient en lui le philo-
couronné, il eut des prôneurs poursophe y
tous les détails de l'organisation et de la tac-
prussiennes : celui-ci vantait « l'ordretique
» cet autre « le fusil à baguette deoblique,
» profonds esprits jugeaient que,fer; enfin de