Marijke J. Klokke et Karel R. Van Kooij (éd.) : Fruits of Inspiration. Studies in Honour of Prof. J. G. de Casparis, retired Professor of the Early History and Archeology of South and Southeast Asia at the University of Leiden, the Netherlands, on the occasion of his 85th birthday - article ; n°1 ; vol.89, pg 385-391
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Marijke J. Klokke et Karel R. Van Kooij (éd.) : Fruits of Inspiration. Studies in Honour of Prof. J. G. de Casparis, retired Professor of the Early History and Archeology of South and Southeast Asia at the University of Leiden, the Netherlands, on the occasion of his 85th birthday - article ; n°1 ; vol.89, pg 385-391

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Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient - Année 2002 - Volume 89 - Numéro 1 - Pages 385-391
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Publié le 01 janvier 2002
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Langue Français

Extrait

Pierre-Yves Manguin
Marijke J. Klokke et Karel R. Van Kooij (éd.) : Fruits of
Inspiration. Studies in Honour of Prof. J. G. de Casparis, retired
Professor of the Early History and Archeology of South and
Southeast Asia at the University of Leiden, the Netherlands, on
the occasion of his 85th birthday
In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 89, 2002. pp. 385-391.
Citer ce document / Cite this document :
Manguin Pierre-Yves. Marijke J. Klokke et Karel R. Van Kooij (éd.) : Fruits of Inspiration. Studies in Honour of Prof. J. G. de
Casparis, retired Professor of the Early History and Archeology of South and Southeast Asia at the University of Leiden, the
Netherlands, on the occasion of his 85th birthday. In: Bulletin de l'Ecole française d'Extrême-Orient. Tome 89, 2002. pp. 385-
391.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/befeo_0336-1519_2002_num_89_1_4030Comptes rendus 385
rares et ténues dont on dispose. La pauvreté des données sur ce sujet devrait parfois
amener à plus de modération dans les interprétations, surtout s 'agissant de la prétendue
guilde qui aurait été la plus puissante, celle des artisans de perles de type « indo-pacifique ».
Dans un deuxième temps, l'auteur montre comment les informations que fournissent
les perles contribuent à reconstituer l'histoire du commerce maritime asiatique. Là encore,
on regrettera le zèle de certaines interprétations non fondées, qui affaiblissent un peu cette
conclusion.
P. Francis conclut à juste titre que l'étude des perles devrait être tenue pour une
discipline à part entière, à l'instar de la céramologie ou de la numismatique. Mais pour
que les historiens et archéologues la reconnaissent en tant que telle, l'étude de ces
artefacts doit emprunter une approche scientifique et, comme le fait P. Francis, embrasser
de larges aires géographiques.
Bérénice Bellina
Marijke J. KLOKKE & Karel R. van KOOIJ (éd.), Fruits of Inspiration. Studies in Honour
of Prof. J. G. de Casparis, retired Professor of the Early History and Archeology of
South and Southeast Asia at the University of Leiden, the Netherlands, on the
occasion of his 85th birthday, Groningen, Egbert Forsten (Gonda Indological Studies,
vol. XI), 2001, xxiv+566 p., ill. [ISBN 90 6980 137-X, 1 10 €].
Ce volume d'hommage, depuis longtemps en préparation, est sorti de presse quelques
mois à peine avant le décès de J. G. de Casparis. Ce dernier aura donc pu apprécier
combien son enseignement et ses relations professionnelles, toujours si chaleureuses,
auront porté ces « fruits de l'inspiration » annoncés dans le beau titre de l'ouvrage. Pas
moins de trente articles de contenu, de taille et de qualité très divers composent ce
Festschrift, qui portent sur l'histoire, les religions, l'art et l'architecture de l'Asie du Sud
et du Sud-Est. Ces contributions sont précédées d'une brève préface des deux éditeurs,
d'un curriculum vitae très succinct et d'une bibliographie de J. G. de Casparis, et elles
sont suivies d'un index fort détaillé de près de 30 pages.
La grande variété des articles rassemblés par les responsables de l'édition de ce
volume est le reflet fidèle des fruits portés par une longue carrière de chercheur et
d'enseignement : J. G. de Casparis a débuté comme assistant du sanskritiste J. Ph. Vogel,
mais il a, dès 1939, poursuivi sa carrière épigraphiste auprès du Service archéo
logique des Indes néerlandaises, puis, après l'interruption de la guerre, auprès du service
qui lui succède au sein de la nouvelle République d'Indonésie. Il y a enseigné jusqu'en
1959 (et soutenu sa thèse en 1950, à l'Universitas Indonesia de Jakarta)2. Il sera ensuite,
pendant près de vingt années, l'un des piliers du corps enseignant de la SOAS de Londres,
avant d'être promu en 1978 au grade de professeur d'histoire ancienne de l'Asie du Sud et
du Sud-Est à l'université de Leiden. Il a aussi plus brièvement enseigné à l'université de
Hawai'i à Honolulu. Il a été, comme un Maurice Durand ou un Louis-Charles Damais à
l'École française d'Extrême-Orient, l'un des dignes représentants de cette génération qui a
permis la transition, dans les études sud-est asiatiques, entre l'orientalisme d'avant-guerre,
dont George Cœdès reste le plus beau fleuron, et la génération actuellement en activité,
qui fonctionne en partenariat avec les chercheurs asiatiques.
2. On se souviendra que Louis-Charles Damais, dans le BEFEO 54 (1968, p. 295-520), a écrit un
long compte rendu analytique d'une série d'ouvrages épigraphiques publiés par J. G. de C. en Indonésie
entre 1950 et 1958, dont il dit qu'elle « fera époque dans les études historiques sur l'Indonésie ». 386 Comptes rendus
II va sans dire qu'un compte rendu équilibré d'un ouvrage aussi foisonnant n'est pas à
la portée d'un auteur isolé. N'ayant pas compétence dans tous les domaines abordés, je me
contenterai parfois, par la force des choses, de remarques succinctes sur le contenu de
certaines contributions. Avant de passer plus ou moins brièvement en revue celles-ci,
quelques réflexions s'imposent sur leur répartition par disciplines. Celle-ci témoigne
malheureusement de la désaffection dramatique dont souffrent les études épigraphiques
sur l'Asie du Sud-Est : si de nombreux auteurs, anciens étudiants ou collègues de J. G. de
Casparis, fondent leurs articles sur l'épigraphie, prise comme source historique, un petit
nombre d'entre eux a laissé une œuvre d'épigraphiste. En France, on sait que la succession
de Claude Jacques n'est pas mieux assurée, alors même que, dans toute l'Asie du Sud-Est,
les inscriptions non déchiffrées s'accumulent3. En Indonésie même, la situation n'est
aujourd'hui pas meilleure, la relève de la génération qu'ont contribué à former J. G. de
Casparis et L.-Ch. Damais n'étant pas assurée, après les décès successifs de Boechari et de
M. M. Sukarto Kartoatmodjo. J. G. de Casparis, cependant, s'il a surtout fait œuvre écrite
d'épigraphiste, a enseigné et écrit aussi sur l'histoire de l'art et des religions : dans ces
domaines, ce livre rend un vibrant hommage, de Sri Lanka et de l'Inde à l'Asie du Sud-
Est, en Indonésie surtout, à un maître dont l'auteur de ce compte rendu peut témoigner
combien il y était respecté scientifiquement, et apprécié humainement.
Par fidélité aux préoccupations premières de l'œuvre de J. G. de Casparis, l'essentiel
des articles de ce volume concerne les rapports complexes et changeants entre les cultures
du sous-continent indien et celles des pays de l'Asie du Sud-Est, prenant en compte
jusqu'aux transformations modernes des sociétés indonésiennes. On regrettera cependant
qu'une seule contribution fasse référence aux résultats des fouilles archéologiques de ces
deux dernières décennies sur les sites côtiers de l'Asie du Sud-Est, qui ont tant transformé
la perception des origines de ce long processus qu'est l'indianisation de la région. En ce
sens, ce livre reflète malheureusement une approche bien datée des connaissances en la
matière, peu en phase avec l'esprit si ouvert de J. G. de Casparis, toujours à l'affût de
nouvelles avancées scientifiques. Il a été l'un des premiers à qualifier le processus
d'indianisation de « relation durable »4 et aurait sans doute apprécié que l'on dise mieux,
dans ce livre, combien ces rapports entre l'Inde et l'Asie du Sud-Est s'inscrivent dans une
longue durée qui prend ses racines dans la pré- et la protohistoire, plusieurs siècles avant
que l'on ne puisse parler d'« indianisation ». Aucune des contributions de ce volume n'est
le fait d'un archéologue qui ait fouillé sur cette période cruciale pour la formation de
l'Asie du Sud-Est et pour la compréhension globale du processus d'indianisation. Un long
parcours reste encore faire en Asie du Sud-Est pour que l'archéologie et l'histoire soient
enfin réconciliées, malgré les efforts de l'European Association of Southeast Asian
Archaeologists, dont les congrès rallient régulièrement les deux camps. Seule la
contribution de l'historienne Himanshu Prabha Ray (« South and Southeast Asia: the
commencement

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