Les « paradis artificiels » de Kaboul > Par Guive Rafatian
utomne 2006. Du haut des collines qui encerclent Kaboul, là où de distiAngue la ville à travers un épais nuage de nombreuses habitations ont poussé anarchiquement faute de place, on poussière jaune ocre, percé par le vol de nombreux cerfsvolants. Ces cerfsvolants, interdits sous le régime taliban, flottent aujourdhui audessus des têtes comme de timides signes dune liberté retrouvée. Sous ce nuage, la vie des Kaboulis est intense. Vaet vient de voitures, de vélos, de passants. Dans les quartiers populaires, loin des villas résidentielles bordées darbres et protégées