467 BPCO 3 Dépister Pourquoi chez qui comment
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Numéro 467 du 24 mai 2007 BIBLIOMED Les analyses du Centre de Documentation de l’UnaformeC Mots clés : Dépister la BPCO : pourquoi, chez qui, comment ? BPCO, La broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) est insuffisamment diagnostiquée tabac, sans doute pour deux raisons : ses stades initiaux (dégradation progressive de la fonction diagnostic dépistage respiratoire, notamment du VEMS) longtemps asymptomatiques sont de ce fait ignorés ; elle est mal ou non connue en tant que maladie par le grand public, le plus souvent confon-due avec la bronchite chronique. Pourtant son histoire naturelle est claire avec une évolu-tion progressive vers des formes invalidantes. La population à risque est bien connue : les fumeurs qui représentent plus de 80% des cas. Le bénéfice du dépistage semble bien prou-1,2vé, s’il débouche sur l’arrêt du tabac . La méthode de dépistage est apparemment simple avec la spirométrie. Derrière toutes ces « évidences » il y a sans doute des questions et des difficultés auxquelles nous tenterons d’apporter des réponses. A quoi sert de dépister la BPCO ? A mettre en œuvre d’autres mesures ? A proposer et accompagner un sevrage tabagique : Pratiquement pas. Les médicaments ne sont utiles chez tous les patients, à tous les stades, asymptomati- qu’en cas de symptômes. Aucun (broncho-dilatateur, ques ou non, l’arrêt du tabac permet de stopper la corticoïde inhalé, N-acetylcystéine) n’a permis de ré-5dégradation de la ...

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Numéro 467 du24mai 2007 BIBLIOMED Les analyses du Centre de Documentation de l’UnaformeC
Mots clés : Dépister la BPCO : pourquoi, chez qui, comment ? BPCO, La bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) est insuffisamment diagnostiquée tabac, sans doute pour deux raisons : ses stades initiaux (dégradation progressive de la fonction diagnostic dépistage respiratoire, notamment du VEMS) longtemps asymptomatiques sont de ce fait ignorés; elle est mal ou non connue en tant que maladie par le grand public, le plus souvent confon due avec la bronchite chronique. Pourtant son histoire naturelle est claire avec une évolu tion progressive vers des formes invalidantes. La population à risque est bien connue : les fumeurs qui représentent plus de 80% des cas. Le bénéfice du dépistage semble bien prou 1,2 vé, s’il débouche sur l’arrêt du tabac. La méthode de dépistage est apparemment simple avec la spirométrie. Derrière toutes ces « évidences » il y a sans doute des questions et des difficultés auxquelles nous tenterons d’apporter des réponses. A uoisert de déister la BPCO ?A mettre en œuvre d’autres mesures ? A rooser et accoma nerun sevrae tabai ue:uement as. PratiLes médicaments ne sont utiles chez tous lesatients, à tous les stades, as mtomati u’encas de s m tômes. Aucun (bronchodilatateur, ues ou non,ermet de stoer lal’arrêt du tabaccorticoïde inhalé, Nacet lc stéine) n’aermis de ré 5 dé radationde la fonction resiratoire.radation du VEMSnificative de la déduction si(évaluée ar mesure du VEMS). Cela neermet toutefoisas de réL’activité hsi uene modifieas laro ressionde la cu érerune fonction meilleure. Lesatients aant arrêtémaladie, mais elle est bénéfiue sur laualité de vie 5 le tabac continueront sim lement la dé radation habidans les formes sm tomati ues. tuelle liée à l’âge. Dans la « Lung Health Study » (LHS) Qui et comment déister enrati ue? ère sur 5887 fumeurs, un bénéfice a été obtenu dès la 1 Les fumeurs àartir de 40 ans,s m tomati ues 3 année, et maintenu tantue l’arrêt du tabacersiste . ou non, sont lao ulationcible. C’est une raison suL’arrêt du tabacermet éalement de réduire la toux et lémentaire d’informer sur les risues du tabac et de l’ex ectoration. romouvoir son arrêt.Un autre bénéfice, indéendant de la BPCO est labaisse La sirométrie est le mo en recommandé.Mais de mortalité liée au tabac: le suivi sur 14 ans des beaucou de énéralistesn’en disosent as,les mini atients de la LHS a montré chez ceuxui avaient arrêté s iromètres électroni ues sonteu ré andus et de de fumer une im ortante réduction des décès (6‰ vs mandent du tems et une formation. 11‰), surtoutour les cancers et les maladies cardio Le débitmètre deointe ( eakflow)est accusé 4 vasculaires . d’une sensibilité insuffisante. Ce endant, elle atteint 7 A favoriser l’arrêt du tabac?eakflow araîtLa risede conscience90% dans une étude an laise. Le d’une maladie àronostic sévèreeut être un facteur deainsi suffisantour un déista echez le fumeur motivation ourle sevrae. Mais les données sont inceras m tomati ue,bien adaté aux conditions de la 6 7,8 taines ,et de toute façon l’adhésion au sevra e resterati ueénéraliste .Un bilan sécialisé ourraen difficile nécessitant la mise en œuvre de tous les moyenssuite être demandé, et la prise en charge du sevrage classi ues.Par contre, il faudra veiller à neas démobitaba i ueor anisée,avec tous ses asects, scholo liser le patient par l’annonce d’un résultat négatif.giques, comportementaux et pharmacologiques.
l Références : Que conclure pour notre pratique ? 1– Collectif. BPCO : delus frélus en uente, mais sousdianosti uée.Biblio La BPCO est un continuum, des formes asymptomatiques aux med. 2007: XXX. symptomatiques.Il ne faut pas la limiter à la bronchite chronique, et à 2 Collectif. Histoire naturelle de la BPCO. Bibliomed. 2007: xxx l’insuffisance respiratoire. Il est utile de dépister les formes silencieuses.3 Anthonisen NR et al. Effects of smokin intervention and use of an inhaled anticho La recherche des formes asymptomatiques peut se limiter aux fuliner icbronchodilatator on the rate of décline of FEV1 AMA. 1994;272:14971505 meurs. Le tabac est le principal facteur de risque. L’arrêt du tabac per 4 Anthonisen NR et al. The effects of a met de stopper la dégradation du VEMS, et donc de limiter l’évolution smokin cessationon a 14,5ears mortal it .Ann Intern Med. 2005;142:2339. vers des formes invalidantes. Il permet par ailleurs de réduire les autres5 Sin Don D et al. Contemorar man a ementof chronic obstructiveulmonar causes de mortalité liées au tabac. 2003;290:230112.disease. AMA. 6 aet PY et al. La sirométrie au cabinet Cette identification peut se faire avec le peak flow, ou avec la spi du praticien, pour quel patient ? Rev Med rométrie pourceux qui en ont la pratique. Elle impliquera alors la mise Suisse. 2006;2:25927. 7 Jackson H, Hubbard R. Detectinchronic œuvre d’une stratégie de sevrage dans toutes ses dimensions.obstructive ulmonar diseaseusin eak flow rate : cross sectional surve. BM . Il faut veiller qu’un examen négatif ne démobilise pas le patient,2003;327:6534. 8 Cuvelier A, MuirF. BPCO : arrêter le qui doit être informé de l’ensemble des dangers du tabac.tabac avant le stade de la ds née.Rev Prat Med Gén. 2003;17:1446. Cette revue hebdomadaire de l’UnaformeC ne bénéficie d’aucun financement public ou privé et ne dépend que de ses lecteurs. Abonnezvous sur notre site http://www.unaformec.org/php/abo.htm Ecriveznous pour toute demande d’informations à : unadoc@wanadoo.fr
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