ALD hors liste - Syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell - Synthèse pour le médecin traitant sur la Nécrolyse épidermique toxique (syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell)
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ALD hors liste - Syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell - Synthèse pour le médecin traitant sur la Nécrolyse épidermique toxique (syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell)

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Mis en ligne le 07 janv. 2011 L’objectif de ce protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) est d’expliciter pour les professionnels de santé la prise en charge optimale et le parcours de soins des patients atteints de syndromes de Stevens-Johnson ou de Lyell. L’objectif de ce protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) est d’expliciter pour les professionnels de santé la prise en charge optimale et le parcours de soins des patients atteints de syndromes de Stevens-Johnson ou de Lyell. Mis en ligne le 07 janv. 2011

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Publié le 01 juin 2010
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Langue Français

Extrait

 
 
SYNTHESE POUR LE MÉDECIN TRAITANT
Protocole national de diagnostic et de soins  Nécrolyse épidermique toxique (syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell)  Juin 2010
DEFINITION DE LA NECROLYSE EPIDERMIQUE TOXIQUE(NET)
 La nécrolyse épidermique toxique (NET) inclut les syndromes de Lyell et de Stevens-Johnson (SJS) : c’est une maladie dermatologique aiguë très grave, majoritairement causée par la prise de médicaments et caractérisée par la destruction brutale de la couche superficielle de la peau et des muqueuses.
 La liste des médicaments impliqués au moins une fois est très longue, mais moins de dix produits rendent compte de près de la moitié des cas survenant en Europe. Ces médicaments à « haut risque » sont :  porua'lll,  inol  les sulfamides anti-infectieux,  la névirapine,  la carbamazépine,
    
la lamotrigine, le phénobarbital,
la phénytoïne,
les anti-inflammatoires non stéroïdiens dérivés de l'oxicam.
 La nécrolyse épidermique toxique est très rare (env iron 2 cas par million d’habitants et par an), et relève d’une urgence vitale.
 Ces patients arrivent dans un service hospitalier spécialisé en moyenne 3 jours après les premiers symptômes, trop souvent parce qu ’il y a eu retard au diagnostic. 
 
 
 
 
 
QENT  DSEU SUSTAINCDEARG NLOPEE CDTI?
 un tableau d’éruption cutanée et/ou d’érosions muqueuses avec de trèsdevant nombreuses lésions muqueuses et cutanées ;
 avec une altération importante de l’état général (hyperthermie supérieure à 39°C et une asthénie) ;
  érosions post-bulleusesà l’examen clinique, présence de douleurs majeures, d’une ou de plusieurs muqueuses, vésicules et/ou bulles cutanées, décollement cutané au frottement (signe de Nikolsky).   d’une progression rapide.L anamnèse témoigne  QUELLE CONDUITE A TENIR?
L’association des critères précédents doit faire suspecter le diagnostic de NET. La conduite à tenir en urgence pour un médecin généraliste est alors de contacter le centre national de référence (qui réorientera le cas échéant vers un centre de compétence régional) : « Nécrolyse toxique épidermique/Dermatoses bulleuses autoimmunes » Service de Dermatologie Hôpital Henri Mondor Tél : 01 49 81 21 11 (demander le dermatologue de garde : BIP 36053) voire le centre 15
PRISE EN CHARGE STADE AIGU U Le ra emen es essen e emen symp oma que, au cun ra emen étiologique n’ayant efficacité démontrée.
SUIVI 
 v s
e
 quasi constantes et peuvent se développer insidieusementLes séquelles sont des semaines ou des mois après une guérison apparemment complète.
 Les séquelles les plus fréquentes sont : de stress post- un syndrom e traumatique ; des anomalies de la pigmentation cuta née ; des troubles des phanères ; des lésions génitales, buccales et surtout oculaires qui risquent d’être les plus graves.  Pour ces raisons, il est très important que le suivi de ces patients soit régulier, de préférence annuel, en consultation dans le centre national de référence ou dans un des centres de compétence.   écules chimiquementSeules les molécules jugées responsables et les mol similaires doivent être contre-indiquées (aux personnes apparentées également). Il n’y a aucune justification à contre-indiquer de principe tous les médicaments, même ceux réputés capables d’induire des réactions semblables, quand ils appartiennent à des catégories chimiques différentes.
 
 
Par conséquent, le médecin généraliste :
 assure le dépistage systématique des séquelles en coordination avec le centre national de référence ou un des centres de compétences ;
  et chimiquement sveille à ne pas prescrire des molécules responsable similaires ;
 
 
constitue les cas échéant le dossier de prise en charge avec le patient ;
assure un soutien psychologique.
INFORMATIONS UTILES
 
 Informations générales - Orphanet (http://www.orphanet.net)   NécrolyseCentre national de référence « épidermique toxique /Dermatoses bulleuses autoimmunes », source Internet :use.ullefr///edtt:psobemrtah  
Centres de compétences, source Internet :  http://dermatosebulleuse.fr/centre_de_competence.html  
 
Il est nécessaire de les informer sur l’existence d’une association de patients « Amalyste » (http://amalyste.free.fr )
 
   Ce document présente la fiche de synthèse pour le médecin traitant du PNDS : « Nécrolyse épidermique toxique (syndromes de Stevens-Johnson et de Lyell » - Juin 2010 Le guide médecin et la liste des actes et prestations sont consultables dans leur intégralité surwww.has-sante.fr 
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