Armoise

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Pharmacopée française - Substances d'origine végétale
13/02/2012

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• Médecine

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• Publié par: ansm-pharmacopee-francaise
• Publié le: 13 février 2012
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• Langue: Français

Extrait

ARMOISE    Artemisia vulgaris     La partie utilisée de l'armoise est constituée par la feuille et la sommité fleurie séchéesaisimetr'Ad  vulgarisL. L'armoise contient au minimum 0,1 pour centV/md'huile essentielle.     CARACTÈRES    La tige est rigide, finement rayée, brun à pourpre, avec une moelle centrale blanchâtre importante. La feuille est vert sombre et glabre à la face supérieure, blanchâtre et couverte, à la face inférieure, d'un duvet épais formé par des poils très développés; les feuilles inférieures sont bipennatiséquées, les moyennes pennatiséquées, à segments lancéolés aigus et les supérieures, beaucoup plus simples, lancéolées. Les bords sont légèrement recourbés. L'inflorescence est un panicule avec de nombreux capitules de forme campanulée ou ovoïde, subsessiles de 3 mm à 4 mm de long et de 2 mm à 5 mm de large. Les bractées de l'involucre sont tomenteuses avec des bords scarieux. Les parties apparentes de la corolle des fleurs sont rouge-brun.   Examinés à la loupeles capitules présentent des bractées lancéolées tomenteuses avec des, bords scarieux. Les fleurs sont toutes tubuleuses, celles de la périphérie ont une corolle étroite et celles du centre sont courtes. Le réceptacle est glabre. Les akènes, bruns et glabres, ont environ 1 mm de long.   Examinée au microscope, une coupe de tige présente une forme grossièrement triangulaire à angles très arrondis, un épiderme portant des poils tecteurs en navette et, au niveau de l'endoderme, de petits canaux sécréteurs contenant une oléo-résine brune, des fibres péricycliques au-dessus de 3 gros faisceaux libéro-ligneux reliés entre eux par un pachyte continu. La moelle peut contenir des canaux sécréteurs.   Examinée au microscope, une coupe transversale de feuille présente à la face supérieure quelques poils tecteurs unicellulaires et à la face inférieure une masse enchevêtrée de poils tecteurs à pieds courts unisériés de 2 à 3 cellules portant une longue cellule sinueuse aux extrémités effilées (poils en navette). Au niveau de l'endoderme sont présents de petits canaux sécréteurs à contenu brun.   Examinée au microscope, l'armoise pulvérisée (300), jaune-vert, présente des poils tecteurs en navette soit libres soit attachés par un pied court à l'épiderme, des fragments de parenchyme à cellules allongées bordant une masse allongée de couleur brune (oléo-résine), de petites macles d'oxalate de calcium en rosette (provenant du mésophylle des fleurs), des grains de pollen ronds légèrement échinulés, à 3 pores distincts. La poudre présente aussi des fragments de bractées de fleurs recouvertes d'un tomentum de poils et des amas cellulaires jaunâtres faits de cellules très étroites parallèles. De petits cristaux arrondis d'oxalate de calcium, provenant de l'ovaire, peuvent être aperçus.     IDENTIFICATION    A. L'armoise présente les caractères macroscopiques précédemment décrits.   B. L'armoise incisée présente des fragments de tiges et d'inflorescences, possédant les caractères macroscopiques précédemment décrits, et des fragments de feuilles donnant des masses feutrées. Examinés à la loupe, ces fragments de feuilles présentent une face vert sombre,

____________________________     Les prescriptions générales et les monographies générales de la Pharmacopée européenne ainsi que le préambule de la Pharmacopée française s’appliquent.     Pharmacopée française 1987