Cancer du sein, un nouveau souffle pour le dépistage organisé
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Documents Questions-réponses sur le programme de dépistage organisé du cancer du sein (100,55 Ko) Mis en ligne le 03 févr. 2012 Depuis 2004, la France a mis en place un dépistage organisé du cancer du sein afin de permettre à toutes les femmes de 50 à 74 ans d’accéder à une prise en charge précoce et de qualité. Ce dispositif national coexiste avec un dépistage individuel. Il ne bénéficie, huit ans plus tard, qu’à la moitié des femmes concernées. Les recommandations que publie aujourd’hui la Haute Autorité de Santé, à la demande de la Direction générale de la santé, visent à améliorer cette situation. Malgré une nette augmentation depuis 2004, la participation au dépistage organisé (DO) reste inférieure à l’objectif cible de 80% au niveau national et varie très fortement selon les départements. En France, les femmes de 50 à 74 ans ont la possibilité de réaliser une mammographie de dépistage, soit à la demande du médecin, voire à leur propre initiative, dans le cadre du dépistage dit individuel (DI), soit dans le cadre d’un programme mis en place par l’Etat, sur invitation par courrier, c’est le dépistage organisé (DO). La moitié seulement des 4,3 millions de femmes concernées chaque année se fait dépister via le dépistage organisé du cancer du sein et environ 10% dans le cadre du DI. Le dépistage organisé est d’une qualité supérieure au dépistage individuel Dans son rapport publié aujourd’hui, la HAS fonde ses recommandations sur un principe : dès lors que les femmes, clairement informées des avantages et inconvénients, souhaitent se faire dépister, elles doivent bénéficier des meilleures garanties de qualité. Le contrôle des mammographes et l’évaluation des pratiques professionnelles s’appliquent, comme pour tout examen radiologique, en DI comme en DO. Mais le dépistage organisé présente des garanties supplémentaires dans son cahier des charges : la seconde lecture des mammographies qui identifie 9% des cancers dans le dépistage organisé, soit environ 1 300 cancers chaque année ; l’agrément et la formation continue spécifique des radiologues ; l’égal accès au dépistage pour toutes les femmes garanti par le système d’invitation systématique ; l’assurance qualité et le suivi des résultats. Par ailleurs, la HAS relève que le dépistage individuel s’accompagne fréquemment d’échographies « en excès » susceptibles de générer des sur-diagnostics voire des sur-traitements, qu’il n’est pas pris en charge à 100% comme l’est le dépistage organisé et qu’il fait souvent l’objet de dépassements d’honoraires à la charge des femmes. La HAS privilégie le dépistage organisé et identifie plusieurs leviers Pour ces raisons, la HAS plaide pour que le dépistage organisé devienne progressivement la modalité unique de dépistage du cancer du sein pour les femmes de 50 à 74 ans. En l’état actuel des choses, la HAS ne recommande pas le déremboursement des mammographies réalisées dans le cadre du dépistage individuel afin d’éviter une démobilisation des femmes. Elle propose plutôt la mise en œuvre de mesures incitatives fortes en faveur du dépistage organisé auprès des femmes et des professionnels de santé. Renforcer la place des professionnels de santé Avec les radiologues, les médecins généralistes et les gynécologues sont les contacts privilégiés des femmes. Ils doivent devenir acteurs à part entière du dépistage organisé. La HAS recommande de les associer étroitement aux étapes d’invitation et de suivi des résultats du dépistage. Elle préconise, par exemple, que les médecins prescrivent directement et systématiquement des mammographies de dépistage organisé plutôt que des mammographies de dépistage individuel. Etendre la gratuité à l’échographie médicalement justifiée dans le dépistage organisé La HAS recommande que l’échographie immédiate réalisée quand elle est nécessaire selon les indications du cahier des charges du dépistage organisé puisse être prise en charge à 100%, ce qui n’est pas le cas actuellement. Informer les femmes de la qualité supérieure du dépistage organisé Il importe de compléter le niveau de connaissance et d’information des femmes de manière personnalisée, c’est-à-dire avec les messages les plus adaptés à leurs caractéristiques et à leurs habitudes vis-à-vis du dépistage (non participantes, pratiquant le DI, etc.). En conclusion, pour la HAS, le dépistage organisé offre la possibilité d’inscrire les femmes dans un véritable parcours de prévention qui optimise le nombre d’actes diagnostiques dans le temps. Ainsi, les mesures incitatives préconisées doivent permettre d’améliorer la participation des femmes au dépistage et garantir ainsi un accès plus équitable à la prévention pour toutes les femmes entre 50 et 74 ans. Mis en ligne le 03 févr. 2012

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Questions / Réponses  Participation au dépistage du cancer du sein : Recommandations de la HAS pour les femmes de 50 à 74 ans
  
Quelques données sur le dépistage du cancer du sein en France en 2012 : · 52 588 nouveaux cas de cancer du sein en 2010 : cancer le fré lus chez la femme. uent · 11 605 décès : 1ère cause de mortalité cancer chez la femme ar 2008 ·  . 2004du cancer du sein: 3,2 milliards d’€Coût total ·  financeurs : 216,3 millions d’€ en 2008 DO tousCoût total du dé ista e or anisé 13 510 € ar cancer dé isté , dont 211,1 millions d’€ our l’assurance maladie. · 24,4 millions d’€ dont l’Assurance our financeurs tous 37,6 millions d’€ :Coût total du DI  maladie . Po ulation cible du DO : 4,3 millions de femmes/an.
· de participation au DO en 2009-10 : 52,1% ob ectif 2013 Plan Cancer : 65% .Taux · DI : 10 % des mammographies réalisées entre 50 et 74 ans.    1. Pourquoi la HASa-t-elle travaillé sur laparticipationaudépistagedu cancerdusein des femmes de50 à 74ansen France?  Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers chez la femme et la première cause de mortalité par cancer. Certains facteurs de risque1 faire l’objet de programmes de prévention. Ces actions peuvent peuvent être complétées par un dépistage permettant le repérage des cancers à un stade précoce de la maladie, et améliorer ainsi le pronostic.  De nombreux programmes de dépistage ont été introduits en Europe. En France, le dépistage organisé (DO) du cancer du sein a été généralisé à l’ensemble de la population des femmes de 50 à 74 ans en 2004.  A l’heure actuelle, le dépistage organisé du cancer du sein n’aurait pas atteint ses objectifs en termes de participation des femmes et on observe encore de fortes disparités entre les départements.  La HAS a dressé un bilan de la situation actuelle de dépistage et a étudié les différents scénarios d’évolution permettant d’en améliorer l’efficience.  Les recommandations de la HAS s’inscrivent dans le cadre du Plan Cancer 2009-2013. Elles sont destinées à la Direction générale de la santé, mais concernent également tous les professionnels de santé et associations de patients/usagers impliqués dans le dépistage et la prise en charge du cancer du sein ou sur les questions de prévention et d'accès aux soins.  
                                                          1 Consommationobésité ou surpoids, prise de traitements hormonaux substitutifs sur une d’alcool ou de tabac, sédentarité, durée longue ou de con
traceptifs oraux, etc.  1    Haute Autorité de santé – 2, avenue du Stade de France – 93218 SAINT-DENIS LA PLAINE CEDEX Tél. : 01 55 93 70 00 – Fax : 01 55 93 74 00 –www.has-sante.fr - -   
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