Enquête sur la mise en oeuvre de la check-list - JAM n°15 Supplement sommaire JAM 2008 09 10
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Mis en ligne le 30 nov. 2010 La check-list « sécurité du patient au bloc opératoire », adaptée d’une check-list de l’OMS, est mise en application en France depuis le 1er janvier 2010.Une première analyse internationale de la mise en oeuvre de la check-list de l’OMS, publiée dans N Engl J Med 2009;360:491-9, à partir de l’expérience de 8 centres dans le monde sur une période courte (moins d’un an), montre déjà des résultats éloquents : diminution en moyenne de moitié du taux de mortalité (qui passe de 1.5% à 0.8%, P=0.003), et d’un tiers du taux de complications (qui passe de 11.0% à 7.0%, P<0.001). Si l’on stratifie l‘étude sur les pays industrialisés, la mortalité diminue de manière non significative de 0.9 à 0.6% (P=0.18%), mais le taux des complications diminue significativement de 10.3 à 7.1% (P<0.001%).En France, une enquête auprès des médecins engagés au sein de 15 organismes agréés pour l’accréditation (OA-A) a été menée après 6La figure 1 montre la répartition des taux de réponses en fonction des OA-A : on notera qu’ils sont très nettement supérieurs quand l’OA-A s’est impliqué en relais de la HAS avec un envoi personnalisé de l’enquête.Le taux de réponses est important : en moyenne 21,6% parmi les 8 781 médecins engagés, soit 1900 réponses.99 % des répondeurs ont effectivement mis en place la check-list, 80% depuis plus de 6 mois, sans différence significative selon le type d’établissement de santé ni le type d’activité.En revanche la figure 2 fait apparaître que la « culture de sécurité » et la conscience de l’importance du travail en équipe dans la prévention du risque peut encore progresser : en effet, si près de ¾ des répondeurs délèguent toujours à d’autres, ce qui est prévu, plus d’un tiers des répondeurs ne participent pas du tout au processus (poser ou répondre aux questions). La majorité des répondeurs est convaincue que la check-list peut être améliorée. Il existe par exemple une incompréhension sur la formulation de « la réponse oui » (« La réponse « OUI » à un item valide sa vérification croisée au sein de l’équipe. Si cette vérification n’a pu être réalisée, la réponse « NON » doit être cochée ») : 40% des répondants comprennent la réponse « oui » comme étant la vérification d’un item, 53% comme la réponse directe à l’item.Parmi les difficultés ou les freins les plus souvent cités, il y a l’obligation de la présence de tous les intervenants à tous les temps du questionnement (38% des répondeurs), la mauvaise adaptation de quelques items (30%), des réticences à une tâche administrative (29%), l’impression de «théâtralisation » (27%) et l’inadaptation pour les interventions courtes (26%).62% des répondeurs estiment que la check-list ne ralentit pas significativement l’activité, et qu’elle est plutôt adaptée à la pratique (seulement 31% pensent le contraire).Enfin 81% des répondeurs pensent que la check-list est unebonne chose pour la sécurité des patients ; 68% pensent que l’utilisation est généralisable à toutes les interventions. Plus d’un tiers ont déjà pu détecter un événement porteur de risque (EPR) grâce à la check-list, ou pensent que cela est possible (mais 56% non…) et près des deux tiers en ont tiré des modifications organisationnelles : avec un si faible recul, on peut trouver ces constatations appréciables.En conclusion, cette enquête est encourageante ; elle montre une assez bonne mobilisation des médecins engagés dans l’accréditation ainsi qu’un sentiment d’acceptation globale du principe. Cependant, l’implication directe des médecins dans la réalisation de la check-list « sécurité du patient au bloc opératoire » reste apparemment encore à améliorer.Cette enquête permet également de relever un certain nombre d’imperfections qu’il paraît indispensable de corriger rapidement pour en augmenter l’acceptabilité. - Philippe Casassus Index Journal de l'accréditation des médecins Mis en ligne le 30 nov. 2010

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Publié le 01 janvier 2010
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Licence : En savoir +
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Langue Français

Extrait

   
 
 
 
 
 
 
SMMAIREO2008-2009-2010   Journal des acteurs de la gestion des risques médicaux en établissement de santé
er Numéro 1 - 1 trimestre 2008 :Ça y est ! Avec plus de 2.000 médecins engagés, le dispositif national de gestion des risques médicaux est lancé  Nouveau(page 1).Prolongation du délai pour l’attestation d’engagement. Gestion des risques(page 2). Les médecins s’engagent.   Qui fait quoi(page 3). Le service accréditation des médecins de la HAS.  Trucs et astuces (page 4). A qui poser vos questions. Point bibliographie (page 4). Recommandations OMS pour le signalement des événements indésirables.  
Numéro 2 – avril-mai 2008 :Enfin engagé ! Et ensuite ?  Nouveau(page 1): 6 programmes de spécialité actifs.  Gestion des risques(page 2): après l’engagement, que faire pour être accrédité ?  Trucs et astuces (page 3): programme d’amélioration de la sécurité des pratiques, programme individuel, bilan, certificat d’accréditation.  Qui fait quoi(page 4): l’instance de gestion des risques médicaux. 
Numéro 3 – juin-juillet 2008 :déclarer un EPR, pour quoi faire ?  Nouveau(page 1).Evolution du système d’information  Gestion des risques(page 2). Exemple de déclaration d’EPR en échographie obstéricale  Qui fait quoi(page 3) SFCTCV. Témoignage du Pr de Riberolles, gestionnaire de l’OA-A  Trucs et astuces (page 4). Comment réaliser une analyse approfondie sur le système informatique Numéro 4 – août-septembre-octobre 2008: Déjà le premier bilan  Nouveau(page 1).Déclaration d’EPR, dialoguer avec l’expert  Gestion des risques(page 2). Avez-vous signé la charte ? Les situations à risque ciblées par les spécialités Trucs et astuces (page 4) et enregistrer votre premier bilan d’accréditation. Déclencher  
Numéro 5 – novembre-décembre 2008:les premiers certificats d’accréditation délivrés par la HAS  Gestion des risques(page 2) Que faire de votre certificat d’accréditation ?  Nouveau(page 2)Formations 2009  Qui fait quoi(page 2)DrJean-Claude Vogt, orthopédiste, médecin engagé de la première heure  Trucs et astuces (pages 3 et 4) un EPR à une situation à risques ciblée Attacher 
Numéro 6 – premier trimestre 2009 : communiquez ! Par Frédérique Pothier, chef du service évaluation et amélioration des pratiques à la HAS  Nouveau(page 1)Aide financière - fin de la période transitoire  Trucs et astuces (page 2) Comment chercher un médecin dans le système d’information de l’accréditation des médecins  Gestion des risques(page 2) La commission risques inter-spécialités  Qui fait quoi(pages 3 et 4) Analyse qualitative de la base REX
Numéro 7 – avril-mai 2009: Signalement des événements indésirables : pour quoi faire et à qui ?  Nouveau(page 2)Publication des certificats d’accréditation  Dispositif national de gestion des risques(page 2) Enseignements de la base REX  Trucs et astuces (page 4) Comment mettre à jour sa fiche d’identité  Supplément canadien AMPRO Programme
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