Etude pilote concernant l'enregistrement de nouveaux cas de dépression Vlaams Ministerie van Welzijn, réalisée auprès des médecins vigies Volksgezondheid en Gezin - Agentschap Zorg en gezondheid en 2007 Société Scientifique de Médecine Générale N. BOFFIN, T. DECLERCQ, V. VAN CASTEREN Institut Scientifique de Santé Publique, Section Epidémiologie Ministère de la Communauté française Direction générale de la santé Mars 2008- IPH/EPI REPORTS N° 2008 – 002 N. Boffin, T. Declercq, V. Van Casteren Institut Scientifique de Santé Publique, Section Epidémiologie Mars 2008, Bruxelles (Belgique) IPH/EPI REPORTS N° 2008 – 002 Dépôt légal : D/2008/2505/06 Etude pilote concernant l'enregistrement de nouveaux cas de dépression réalisée auprès des médecins vigies en 2007 Institut Scientifique de Santé Publique Section Epidémiologie Rue Juliette Wytsman, 14 – 1050 Bruxelles Belgique 32 2 642 57 90 of 50 30 fax 32 2 642 54 10 e-mail : nicole.boffin@iph.fgov.be viviane.vancasteren@iph.fgov.be http://www.iph.fgov.be/epidemio/ Table des matières Remerciements...................................................................................................................................... 1 Introduction ......................................................................................................................................... ...
Etude pilote concernant l'enregistrement de nouveaux cas de dépression Vlaams Ministerie van Welzijn, réalisée auprès des médecins vigies Volksgezondheid en Gezin - Agentschap Zorg en gezondheiden 2007 N. BOFFIN, T. DECLERCQ, V. VAN CASTEREN Institut Scientifique de Santé Publique, Section Epidémiologie SociétéScientifiquedeMédecine Générale Ministère de la Communauté française Direction générale de la santé Mars 2008- IPH/EPI REPORTS N° 2008 002
N. Boffin, T. Declercq, V. Van Casteren Institut Scientifique de Santé Publique, Section Epidémiologie IMPaHr/sE2P0I0R8E,PBrOuRxeTllSesN(°B2e0lg0i8que0)02Dépôt légal : D/2008/2505/06 Etude pilote concernant l'enregistrement de nouveaux cas de dépression réalisée auprès des médecins vigies en 2007 InstitutScientifiqSueectdieonSEapnitdééPmuiobllioqguieeRueJulietteWytsman,141050BBreulxgieqlluees 32 2 642 57 90 of 50 30 e-mail : nicole.fbaoxffi3n2@ 2ip6h4.f2g 5ov4.b1e0vihvttiap:n//ew.vwawn.ciapsht.fegreovn.b@ei/pehp.ifdgeovm.iboe/
Table des matièresRemerciements......................................................................................................................................1 Introduction............................................................................................................................................2 But de l'enregistrement.....................................................................................................................2But de létude pilote..........................................................................................................................2Le contexte........................................................................................................................................2Matériel et méthodes.............................................................................................................................3 Résultats................................................................................................................................................4 Population.........................................................................................................................................4 Diagnostic, sévérité de la dépression, symptômes et autres caractéristiques du patient.................4 Prise en charge de la dépression......................................................................................................6 Données de suivi...............................................................................................................................6 La qualité de l'information.................................................................................................................8 Conformité avec les résultats d'études analogues............................................................................8 Les résultats du questionnaire..........................................................................................................9 Conclusions.........................................................................................................................................10 Littérature.............................................................................................................................................11
RemerciementsLe réseau belge des médecins vigies est entièrement financé par les Communautés flamande et française. Nous remercions les médecins généralistes qui ont participé à cette étude pilote. Nous remercions également Pirson Yolande (saisie des données, mise en page du rapport), Jeanfils Guy (programme de saisie des données et data management) et Laffineur Anne-Lise (traduction) 1
IntroductionBut de l'enregistrement Par cet enregistrement, nous voulons donner une description : 1. Du nombre de nouveaux cas de dépression dans les pratiques des généralistes. 2. Des symptômes les plus importants, des facteurs de risque et autres caractéristiques des patients dépressifs, en y incluant lutilisation des soins de santé et lincapacité de travail. 3. De la prise en charge par les généralistes et les facteurs associés But de létude pilote Les questions spécifiques sur la faisabilité de l'enregistrement des nouveaux cas de dépression tnos− Les médecins vigies peuvent-ils donner les informations demandées ? Les questions du formulaire denregistrement sont-elles claires ? et linformation est-elle disponible ? − Y-a-t-il des questions superflues, notamment parce qu'elles ne sont pas applicables ? − Dans quelle mesure les données par patient sont-elles cohérentes, ny a-t-il pas des contradictions dans l'information ? − Dans quelle mesure les résultats correspondent aux résultats des études comparables ? − Dans quelle mesure l'information supplémentaire des questions ouvertes correspond aux options choisies des questions fermées ? Le contexte Tout comme ailleurs, les prestataires des soins et les responsables politiques belges se préoccupent de l'étendue du problème de la dépression dans la population. Les médecins vigies aussi considèrent ce problème comme important car il se trouve en tête de la liste des nouveaux thèmes denregistrement qui nous ont été suggérés depuis plusieurs années. Comme les généralistes flamands au sein de Domus Medica sont sur le point dachever une recommandation de bonne pratique concernant la dépression (http://www.wvvh.be/Page.aspx?id=710), nous trouvions que cétait le moment de sélectoinner la dépression comme thème denregistrement. L'enregistrement des nouveaux cas de dépression dans les pratiques des généralistes n'est pas évident car aussi bien le problème que le diagnostic sont plutôt des processus que des événements bien délimités dans le temps. Une fois que le généraliste est tout à fait certain de son diagnostic, subsiste le risque qu'il oublie d'enregistrer le patient comme un nouveau cas de dépression. De plus, nous savons que peu de généralistes utilisent les critères ou les instruments formels pour affirmer ou exclure le diagnostic de la dépression et quil y a une grande variation entre les médecins dans la reconnaissance de la dépression. Le défi était donc de développer un enregistrement simple concernant un problème pour lequel un consensus sur la prise en charge dans la médecine de famille manque. Un bon thème d'enregistrement doit être suffisamment fréquent pour collecter des données fiables mais pas trop fréquent pour éviter de surcharger le médecin vigie. Sur base d'Intego (http://www.intego.be/) nous comptons en moyenne 18 nouveaux cas de dépression par pratique belge (1500 patients).2
Matériel et méthodesPour le développement de l'enregistrement, nous nous sommes surtout basés sur la recommandation qui est développée pour les généralistes flamands. Celle-ci sappuie dans une large mesure sur le Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-IV). En avril 2007 nous nous sommes adressés à tous les médecins vigies (N=174). Nous leur avons demandé de participer à l'étude pilote concernant la dépression en décrivant brièvement que l'enregistrement impliquait la description de cinq nouveaux cas. A la mi-mai nous avons envoyé cinq formulaires d'enregistrement aux 99 médecins vigies qui avaient répondu positivement à notre appel. Nous avons joint une lettre les informant du projet, une feuille d'instruction contenant les définitions et un questionnaire. Dans la feuille d'instruction, nous avons défini la dépression comme : un trouble de lhumeur, caractérisé par une humeur morose persistante ou une perte de plaisir ou arrêt de la curiosité et ceci quasi quotidiennement et pendant la plupart de la journée, durant au moins deux semaines.Les trois degrés de sévérité de la dépression correspondent à ceux de la recommandation mais nous n'avons pas décrit les critères diagnostiques pour l'appréciation de la sévérité. La raison principale est que nous ne pouvions pas décrire ces critères brièvement et que le nombre dinterprétations possibles reste néanmoins large. Nous navons pas donné non plus une définition aux «événements stressants de la vie». Dans le formulaire d'enregistrement, les symptômes de dépression daprès le DSM-IV ont été listés, suivi par des symptômes des patients qui peuvent être considérés comme des éléments différentiels du diagnostic, (par exemple, le patient nest pas dépressif mais phobique), comme des facteurs de risque de dépression, (par exemple, le patient a une maladie grave) ou comme les deux, (par exemple le patient boit trop d'alcool). Nous avons demandé de spécifier la médication prescrite et d'indiquer sil s'est agi dun inhibituer sélectif du recaptage de la sérotonine (ISRS), dun antidépresseur tricyclique(TCA) ou dune autre prescription. Plusieurs espaces blancs ont été prévus pour que les médecins donnent leurs commentaires et spécifications sur les options de réponse choisies. Dans le questionnaire ayant comme titre : Quelles sont vos réflexions sur l'enregistrement de la dépression ? les questions ouvertes suivantes ont été reprises : − Y avait-il des données pertinentes concernant des patients dépressifs que vous n'avez pas pu mentionner sur les formulaires ? − Avons-nous posé des questions auxquelles vous ne pouviez pas donner de réponse fiable, sure et univoque ? − Y-a t-il des questions dont vous vous demandez pourquoi on vous les pose ? − Y a-t-il des questions superflues dans les formulaires ? − Les instructions sont-elles claires et complètes ? Afin dêtre certain que les généralistes aient les cinq nouveaux cas nous les avons invités à enregistrer trois patients dépressifs vus entre la mi-juin et la mi-août, période d'été plus calme, (prospectif) et deux nouveaux cas de dépression vus durant la période de mars à avril (rétrospectif). De cette manière, nous avons pu envoyer les formulaires de suivi au cours du mois de septembre, tant pour les patients dont le diagnostic a été fait il y a deux mois que pour les patients diagnostiqués il y a six mois. Pour mesurer le lien entre les variables catégoriquesnous avons utilisé, le teste chi carré. Nous avons utilisé une analyse de variance (ANOVA) pour comparer les moyennes des groupes. 3
RésultatsPopulation Le 1er octobre 2007, nous avions collecté 252 formulaires d'enregistrement de 66 médecins vigies (Tableau 1). La plupart des nouveaux cas (147 ou 58%) ont été vus durant l'été si bien que le follow-up en septembre arrivait environ deux mois après. Pour les autres nouveaux cas (105 ou 42%) qui avaient été vus au printemps les médecins recevaient le follow-up également en septembre c'est-à-dire environ six mois après. Le 10 octobre, nous avons stoppé l'envoi des follow-up afin de pouvoir commencer rapidement les analyses. À ce moment, 202 follow-up complétés avaient été introduits. Tableau 1 : Taille de la population denregistrement de base et follow-up L'enregistrement de base %NMars-avril10542Juin-août14758Nombretotald'enregistrementsdebase252100 Follow-up %NAprès6mois(diagnosticenmars-avril)8985Après2mois(diagnosticenjuin-août)11377Nombretotaldefollow-up20280La moyenne dâge était de 48 ans (17 à 88 ans) et nétait pas significativement différente chez les hommes que chez les femmes. Plus des deux tiers des patients étaient des femmes (68%). Durant les trois derniers mois les médecins ont vu en moyenne ces patients 2,8 fois (médiane : 2), et le généraliste n'a pas eu de contact avec 19% des patients durant cette période. La première question sur le formulaire de base était si le diagnostic avait été précédemment posé par un autre prestataire de soins.Dans 15 cas, la réponse était positive. Dans un cas, il s'est agi d'un autre généraliste de la pratique. Des renseignements pris par téléphone chez deux généralistes au sujet de trois cas ont revelé que deux fois le formulaire était mal rempli,ainsi, tout au plus13 (5,6%) cas positifs restent sur cette question. L'information concernant le diagnostic posé par un autre prestataire de soins ne sera pas reprise dans l'enregistrement définitif. Toutefois, nous traiterons ce sujet dans les instructions. Diagnostic, sévérité de la dépression, symptômes et autres caractéristiques du patient Chez 20% des patients, le généraliste a diagnostiqué une dépression sévère, chez un quart (25%) une dépression légère et chez la majorité (55%) une dépression modérée (Tableau 2). Tableau 2 : Diagnostic %NDépressionlégère6326Dépressionmodérée13855Dépressionsévère4920Total250100Pasderéponse24
RésultatsDans 98% un des deux symptômes les plus importants de dépression (selon DSM-IV) étaient présents, ceux-ci sont humeur dépressive (dypshorie) et une diminution marquée de lintérêt ou du plaisir (anhédonisme) (Tableau 3). Dans 81%, les deux symptômes étaient présents. La présence de fatigue et de perte d'énergie (87%) sont encore plus présentes que lanhédonisme (86%). Tableau 3 : La présence des symptômes de dépression adoptés par le DSM-IV %NHumeur dépressive 234 93Diminution marquée de lintérêt ou du plaisir216 86Fatigueoulaperted'énergie22087L'insomnieouhypersomnie18573Diminutiondelacapacitéàpenser/àseconcentrerouindécision16967Sentimentdedévalorisationousentimentdeculpabilitéexcessifouinapproprié14056Agitationouralentissementpsychomoteur9939Perteougaindepoidssignificatif6727Penséesdemort/idéessuicidairesrécurrentes4618Plus d'un tiers (35%) des patients dépressifs on déjà fait un épisode dépressif auparavant, (médiane) pour la plupart en 2005 (Tableau 4). Comme nous avons demandé d'indiquer chaque maladie somatique, la comorbidité semble élevée. Seuls 4% peuvent être considérés comme mortellement grave soit qu'il s'agit du cancer, dune affection neurologique grave ou dun infarctusd u myocarde aigu. Chez 19% des patients, il y a des douleurs chroniques. Chez presque la moitié de ces patients (45%) il ny avait pas de maladie somatique dindiquée. Chez 15%, la consommation excessive dalcool ou de drogues était indiquée. Dans le formulaire d'enregistrement définitif, nous ajouterons aussi labus des médicaments psychotropes. Dans 7% des cas, un (autre) dysfonctionnement mental était indiqué. Dans les notes des généralistes, nous avons trouvé dans 11% des cas des mots comme peur, attaques de panique, paranoïa, phobie. Dans le formulaire d'enregistrement définitif, nous énumérerons entre parenthèses les dysfonction-nements courants (crises dangoisse, surmenage, stress post traumatique, ...). Pour 5%, une tentative de suicide était indiquée. Tableau 4 : Diagnostic variable, les risques etd'autrescaractéristiques de patient %NEpisodedépressifantérieur8735Maladiesomatiquesévère6827Douleurchronique4719Surconsommationdalcooloulesdrogues3715Affectionpsychiatrique187Tentativedesuicideantérieure135Presque quatre patients sur cinq (78%) ont vécu récemment un incident désagréable ou ont eu des difficultés de longue durée. Il est ressorti des réponses aux questions ouvertes que les généralistes comprennent bien la notion «l'événement de vie stressante». Dans la plupart des cas, on note des problèmes en rapport avec le partenaire (19%) ou avec un membre de la famille (18%). Des exemples sont une rupture récente avec le partenaire, un écart de conduite du fils ou de la fille, une maladie grave chez un petit-enfant. Dans beaucoup de cas (17%) on note des problèmes au travail. Dans 10%, il sagissait du deuil dun proche. Ensuite viennent les problèmes 5
Résultatssociaux et financiers (6%), la maladie grave d'un proche ou du patient lui-même (5%) et le chômage (3%). Prise en charge de la dépression La grande majorité (87%) ont reçu une prescription de psychotropes, dans la plupart des cas un antidépresseur (82%). Dans le formulaire de base nous avons demandé de spécifier la médication prescrite et d'indiquer sil sagissait de ISRS, de TCA ou d'autres prescriptions. Cette distinction ne sera plus faite dans l'enregistrement définitif parce que les généralistes n'ont pas toujours réparti la médication en groupe correct. Un patient sur trois (32%) a été référé à un autre prestataire de soins et chez 29% le généraliste lui-même a entrepris un traitement non-médicamenteux. cDeattneso2p5tiocnasa(é1t0é%in),dil'qoupétieonco«njaotitnittuedmeenetxpàedc'taautitvrees»faorémtéesinddeiqtruaéitee.mTeonutteaflooirss,qduaensno1u9scvaosul(i8on%s)dire « quaucune intervention n'a pas encore été décidée». rDeessloartcqoumebi1n2ai%sodnesdepsatiientnetsrvoennttioétnésrpéfoésrséibsleàsudnaanustrseepsrecsattaétgaoirrieesdessoeixncsluoauntolntuonbetelnuauutrnee,ilforme de thérapie du généraliste, et ceci sans prescription de psychotropes (tableau 5). Tableau 5 : Prise en charge de dépression %NPsychotropesetorientationouapprochenon-médicamenteuse12952Psychotropessansautretraitement8936Orientationouapprochenon-médicamenteuse2912Pasencored'intervention21Total249100Pasderéponse3Données de suivi Au 10 octobre nous avions reçu 80% des follow-up des patients enregistrés (Tableau 1). Sur un total de 202, 28 patients (14%) nont pas été revus après le premier diagnostic. Toutefois, dans la moitié des cas (N=14), le généraliste a une information concernant le patient. Dans l'enregistrement définitif, nous supprimerons la question demandant si le généraliste a des informations concernant le patient dépressif dans le cas où il na plus vu lui-même le patient. Les médecins vigies ont eu au total, après le diagnostic, un contact avec 174 patients. La sévérité de la dépression est clairement plus bas au moment du suivi quau moment denregistrement de base (Tableau 6). La proportion des patients qui, à la réflexion, savère non-dépressifs est limitée. Tableau 6 : Diagnostic lors du follow-up %NDépressionlégère7042Dépressionmodérée5332Dépressionsévère1610Findedépression2113Diagnosticreconsidéré,pasdépressif53Total165100Pasderéponse96
RésultatsPar rapport à l'enregistrement de base le pourcentage de patients qui ont reçu des médicaments combiné avec un autre traitement a diminué de 11% (Tableau 7). L'option «attitude expectative» n'a manifestement pas été comprise comme nous le souhaitions, c'est-à-dire comme ne pas encore décidé de la prise en charge indiquée. Dans l'option « autre » il y a eu quatre hospitalisations. Autres options que nous n'avons pas prévues et qui ont été notées par les médecins vigies sont la modification ou l'augmentation de la médication, et le refus ou la cessation du traitement par le patient. Tableau 7 : Prise en charge lors du suivi %NMédicationpsychotropeetautreapproche6641Uniquementmédicationpsychotrope6037Orientationouuneapprochenon-médicamenteuse2012Attitudeexpectative85Autrepriseencharge74Total161100Pasderéponse13Un petit quart des patients était suivi également par un autre prestataire des soins (Tableau 8). Trois médecins vigies ont indiqué que le patient était traité par le prestataire auquel le patient a été référé par lui, pendant quaucune orientation na été marquée dans l'enregistrement de base. Tableau 8 : Prise en charge ailleurs daprès le follow-up Le patient traité ailleurs daprès le FU N%Non12073Oui,parleprestatairedesoinsàquivouslavezréféré3320Oui,parunautreprestatairedesoins32Jenesaispas95Total165100Pasderéponse9La moitié des patients(ayant un emploi) a été en incapacité de travail (Tableau 9). Lâge moyen des patients pour qui le médecin avait coché « non applicable » était de 67 ans. Tableau 9 : Incapacité de travail daprès le follow-up N%Pasoumoinsdunesemaine67501-2semaines26203-4semaines15115-6semaines757-8semaines1814Total133100Nonapplicable30Jenesaispas2Pasderéponse97