FR-maladie de Parkinson
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oVol. 5, N 4 Novembre 2001 Association café-caféine avec le risque de maladie de Parkinson La maladie de Parkinson touche 3% des personnes âgées de 65 ans et plus. On s'attend à voir ce nombre doubler au cours des prochaines 30 à 40 années. Les principaux déterminants de cette maladie semblent être d'ordre environnementaux, en raison de la rareté de formes génétiques en présence. Des rapports récents portent à croire à une association inverse entre la maladie de Parkinson et l'apport en caféine, mais les preuves sont inconstantes. L’étude mentionnée ici explore cette association en analysant 30 ans d'études prospectives de suivi chez des hommes américains d'origines japonaises. Dans cette étude, les consommateurs de café présentaient une incidence de maladie de Parkinson significativement plus faible que ceux qui n'en prenaient pas. L'incidence de maladie de Parkinson diminuait régulièrement avec l'augmentation de l'apport en café. Des relations similaires ont été observées avec l'apport total en caféine et l'apport en caféine provenant de sources autres que le café. D'autres nutriments présents dans le café, comme la niacine, ne démontraient aucune influence sur l'incidence de maladie de Parkinson et la relation caféine-maladie de Parkinson n'était nullement altérée par le lait et le sucre. Les données recueillies portent à croire que le mécanisme est lié à l'apport en caféine et non aux autres éléments nutritifs en présence. On avance que le ou ...

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Langue Français

Extrait

Vol. 5, N4 Novembre 2001 Association caf-cafine avec le risque de maladie de Parkinson La maladie de Parkinson touche 3% des personnes ges de 65 ans et plus. On sattend  voir ce nombre doubler au cours des prochaines 30  40 annes. Les principaux dterminants de cette maladie semblent tre dordre environnementaux, en raison de la raret de formes gntiques en prsence.Des rapports rcents portent  croire  une association inverse entre la maladie de Parkinson et lapport en cafine, mais les preuves sont inconstantes. L’tude mentionne ici explore cette association en analysant 30 ans dtudes prospectives de suivi chez des hommes amricains dorigines japonaises. Dans cette tude, les consommateurs de caf prsentaient une incidence de maladie de Parkinson significativement plus faible que ceux qui nen prenaient pas. Lincidence de maladie de Parkinson diminuait rgulirement avec laugmentation de lapport en caf. Des relations similaires ont t observes avec lapport total en cafine et lapport en cafine provenant de sources autres que le caf. Dautres nutriments prsents dans le caf, comme la niacine, ne dmontraient aucune influence sur lincidence de maladie de Parkinson et la relation cafine-maladie de Parkinson ntait nullement altre par le lait et le sucre. Les donnes recueillies portent  croire que le mcanisme est li  lapport en cafine et non aux autres lments nutritifs en prsence. On avance que le ou les mcanismes de leffet protecteur seraient soit la capacit de la cafine  contrecarrer les procds neurodgnratifs lis  lge, qui mnent  une perte de neurones dopaminergiques, ou aux effets pharmacologiques de la cafine qui modulent les systmes de neurotransmetteurs et de rcepteurs du tronc crbral. Finalement, le caf et autres boissons cafines peuvent prsenter une forme dautomdication causant une diminution de lexpression clinique du Parkinson, par l’augmentation du tonus dopaminergique central. Comme il sagit de la premire tude prospective sur le sujet, les auteurs recommandent la tenue dinvestigations supplmentaires dans le cadre dtudes scientifiques de base, dtudes cliniques et pidmiologiques. [Ross GW, et al. JAMA 2000;283:2674-2679] Le bilan en folate des femmes ges  la suite dune carence modre ne rpond qu un apport plus lev en folate On a extrapol l’apport quotidien recommand (AQR) en folate chez les femmes ges  partir des donnes d’tudes sur des femmes plus jeunes. Le folate est un lment nutritif cl du mtabolisme de l’homocystine et du folate srique. Les concentrations en folate dans les globules rouges sont associes inversement  celles de l’homocystine plasmatique totale. Cette tude a investigu l’adquation relative de 200µg par rapport  415µg de folate/j chez des femmes ges, pour normaliser leur bilan en folate  la suite d’une alimentation modrment carence en folate pendant 7 semaines. Les concentrations sriques de folate ont diminu de faon significative pendant la carence. En postrpltion, elles taient significativement plus leves chez les sujets qui consommaient 415µg/j que chez les femmes qui consommaient 200µg/j. Pendant la carence, l’homocystine plasmatique totale a augment significativement et une association inverse entre le folate srique et l’homocystine plasmatique totale a t observe chez 94% des sujets. Cette relation inverse a t renverse et significative seulement chez les sujets qui consommaient 415µg de folate/j. Le pourcentage de diminution moyenne d’homocystine plasmatique totale pour le groupe qui prenait 415µg de folate/j tait de 11,7%, ce qui est significativement plus lev que pour le groupe qui n’en consommait que 200µg, ce dernier dmontrant seulement 1% de rduction de l’homocystine totale. Les conclusions de cette tude permettent de croire que 415µfolate/j est plus adquat que 200g deµg pour maintenir le bilan en folate chez des femmes ges. [Kauwell GPA, et al. J Nutr 2000;130:1584-1590] Connaissances, attitudes et pratiques des ditticiens diplms de lOregon concernant les nutraceutiques, les supplments nutritifs et les plantes mdicinales comme mdecine complmentaire Les ditticiens sont gnralement reconnus comme tant les professionnels des soins de la sant qui dtiennent le haut-savoir sur la nourriture et la nutrition. Le recours  la mdecine complmentaire augmente rapidement en Amrique du Nord. Cette tude examine la perception sur les connaissances et les attitudes des ditticiens concernant l’efficacit et l’innocuit des nutraceutiques, des supplments
nutritifs et des plantes mdicinales comme mdecine complmentaire. Les investigateurs se sont galement penchs sur l’usage personnel qu’en font les ditticiens, sur leurs recommandations de tels produits et sur les besoins en matire de formation dans le secteur de la mdecine complmentaire pour les ditticiens. Dans cette tude, les ditticiens se sont considrs connaissants en matire de nutraceutiques et de supplments nutritifs. Plus de 86% et 84% des ditticiens consults ont dclar faire un usage personnel de nutraceutiques et de supplments nutritifs respectivement; et 42% d’entre eux ont affirm avoir eu recours aux plantes mdicinales au cours de la dernire anne. Plus de 80% des ditticiens consults croient que les nutraceutiques et les supplments nutritifs sont efficaces pour prvenir et traiter des maladies chroniques et 89% ont confiance en l’innocuit de ces produits. Moins de 75% et 50% des ditticiens consults considrent que les plantes mdicinales sont scuritaires ou efficaces, respectivement, toutefois seulement 10% d’entre eux se prsentent comme connaissants sur le sujet. Ce facteur de confiance plus faible et les connaissances limites sur les plantes mdicinales, en comparaison des nutraceutiques et des supplments nutritifs, ne causent pas rellement de surprise, en considrant l’absence de formation pour les ditticiens sur l’usage des plantes mdicinales comme mdecine complmentaire. Finalement, l’intrt envers la formation sur chacun des produits complmentaires s’est avr lev parmi les ditticiens. Les auteurs concluent que «la profession de ditticien peut capitaliser sur l’intrt dmontr en offrant des formations proactives sur le rle des nutraceutiques, des supplments nutritifs et des plantes mdicinales sur la sant des gens». [Lee YK, et al. J Am Diet Assoc 2000;100:543-548] Effet bnfique de lisoflavone de soja sur les lipides plasmatiques chez des femmes prmnopausiques normocholestrolmiques Des preuves rcentes ont dmontr que la consommation de soja pouvait mener  une rduction du cholestrol plasmatique total et du cholestrol LDL chez les personnes souffrant d’hypercholestrolmie. On sait peu de choses sur le composant du soja responsable d’un tel effet ni des effets sur des sujets dont le bilan en cholestrol est normal. Cette tude par permutation, randomise et contrle, a t mene chez des femmes prmnopausiques saines dont le bilan en cholestrol tait normal, dans le but d’investiguer les effets de l’isoflavone de soja sur les concentrations de lipides plasmatiques. L’isoflavone de soja a fait l’objet d’analyses  trois diffrents niveaux, o trois protines de soja ont t consommes pendant trois priodes menstruelles. Les femmes prenaient chacun des trois isolats de protine de soja sous forme de breuvage en poudre (contrle:10.0 mg/j, isoflavone faible: 64,7 mg/j, et isoflavone lev: 128,7 mg/j). Cette tude a dmontr la capacit de l’isoflavone de soja  abaisser les concentrations plasmatiques de cholestrol LDL chez des femmes prmnopausiques normocholestrolmiques. Bien que la magnitude de cet effet bnfique ait t faible, les auteurs concluent que «ces effets pourraient contribuer  faire diminuer le risque de coronaropathie chez des personnes en sant qui consomment du soja pendant bon nombre d’annes». [Merz-Demlow BE, et al. Am J Clin Nutr 2000;71:1462-1469] Lectures conseilles Hyperhomocyst(e)inemia and the increased risk of venous thromboembolism. More evidence from a case-control study. [Langman LJ, et al. Arch Intern Med 2000;160:961-964] The importance of selenium to human health. [Rayman MP. The Lancet 2000;356:233-241] Calcium from dairy products, vitamin D intake, and blood pressue: the Tromso Study. [Jorde R, et al. Am J Clin Nutr 2000;71:1530-1535] Antioxidant intakes and smoking status: data from the Continuing Survey of Food Intakes by individuals 1994-1996. [Ma J, et al. Am J Clin Nutr 2000;71:774-780]Garlic for treating hypercholesterolemia. A meta-analysis of randomized clinical trials. [Stevinson C, et al. Ann Intern Med 2000;133:420-429]
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