HAS Actualités & Pratiques n° 6 - Février 2009 - Actualités & Pratiques n° 6 - Février 2009
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Mis en ligne le 05 févr. 2009 Mensuel d’information aux professionnels de santéLes productions de la HAS destinées aux praticiens :>> Cancer du sein>> Dialyse péritonéale chronique chez l’adulte>> Prévention des événements thromboemboliques veineux >> Schizophrénie>> Surdité>> Syndrome de Turner Le thème du mois :>> Troubles anxieux graves. Plaintes anxieuses chez la personne âgée. HAS Actualités & PratiquesDirecteur de la publication : Laurent DegosComité éditorial : Patrice Dosquet, Arielle Fontaine, Michèle Hébert-Demay,Claude Maffioli, François Meyer, François Romaneix, Christiane Rossatto, Frank Stora.Rédaction : DDB Ciel & Terre - Tél. : 01 53 36 11 00 Réalisation maquette : Anne Hily Mis en ligne le 05 févr. 2009

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Informations

Publié par
Publié le 01 février 2009
Nombre de lectures 8
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

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Actualités
&Pratiques

Haute autoRItÉ De SaNtÉ
Mensueld’informationauxprofessionnelsdesanté
numéro 6 – Février 2009

>> informations médicales

cancer du sein
tyverb®(lapatinib) : avantage modéré dans
lecancerduseinavancéoumétastatique
Synthèsed’avissurlesmédicaments

Le lapatinib est un inhibiteur de protéines kinases indiqué, en association à
la capécitabine (Xeloda®), dans le traitement du cancer du sein avancé ou
métastatique, avec surexpression des récepteurs HER2 (ErbB2). Tyverb®doit être
utilisé chez des patientes en progression et en situation métastatique après un
traitement ayant comporté une anthracycline, un taxane et une stratégie incluant du
trastuzumab (Herceptin®). Le lapatinib, en association à la capécitabine, a démontré
un avantage modéré en termes de durée de survie médiane sans progression par
rapport à une monothérapie par capécitabine. L’amélioration de la survie globale
et l’efficacité en prévention des métastases cérébrales n’ont pas été démontrées.

Dialysepéritonéalechroniquechezl’adulte
indications et contre-indications
Recommandations professionnelles

Chez l’adulte atteint d’insuffisance rénale chronique terminale, un certain nombre de
critères peuvent motiver le choix de la dialyse péritonéale par rapport à l’hémodialyse
comme technique d’épuration extrarénale. Elle est réalisable quelle que soit la cause
de la néphropathie initiale. La fonction rénale résiduelle est mieux maintenue par
dialyse péritonéale, ce qui contribue à maintenir l’équilibre hydrosodé et nutritionnel.
La dialyse péritonéale est plus difficile à réaliser chez un patient corpulent,
notamment en cas de masse maigre prédominante. Elle donne de meilleurs résultats
que l’hémodialyse en termes de stabilité hémodynamique chez les personnes
âgées et chez les diabétiques. Les deux techniques donnent des résultats
similaires, en première intention, chez les patients diabétiques. Le transfert de la
dialyse péritonéale vers l’hémodialyse se justifie en particulier en cas de dialyse
inadéquate et d’infections péritonéales récidivantes à germes d’origine digestive.

lalettrepapierà votre cabinet,

envoyez un courrier à :
Haute Autorité de Santé
Service communication institutionnelle
2, avenue du Stade de France
93218 SAint-DeniS LA PLAine CeDex

Prévention des événements
thromboemboliquesveineux
Pradaxa®bad(atilexetnraatigpproda’psa)e:queeutiéraptth
danslapréventiondurisquethromboemboliqueveineux
Synthèsed’avissurlesmédicaments

Pradaxa®(gélule de 75 mg et de 110 mg) est un nouvel antithrombotique qui,
une fois absorbé, est transformé en dabigatran (inhibiteur direct, compétitif
et réversible de la thrombine libre ou fixée à la fibrine). Il est indiqué dans
le traitement préventif des événements thromboemboliques veineux chez
des patients adultes ayant bénéficié d’une chirurgie programmée pour

>> informations médicales

prothèse totale de hanche ou de genou. Il n’est pas recommandé ces conclusions, le rapport de la HAS décrit le plateau
chez les insuffisants hépatiques (taux d’enzymes hépatiques 2 fois technique nécessaire, la qualification et les compétences du
LSN) ou insuffisants rénaux sévères (clairance de la créatinine prescripteur, ainsi que le contenu de la prescription afin de
< 30 mL/min). Il ne présente pas d’apport thérapeutique par rapport favoriser l’adéquation de la prothèse aux besoins du patient.
aux héparines de bas poids moléculaires (HBPM) et notamment à Concernant l’adaptation réalisée par l’audioprothésiste, un
essai prothétique systématique d’une durée minimale de 15
l’enoxaparine. En revanche, son mode d’administration par voie
oral eut ê ette indication. jours est préconisé : il sera bon d’en expliquer l’importance
e p tre utile dans c au patient. De plus, un retour d’information postappareillage
au prescripteur devrait être systématique. La HAS propose en
outre une nomenclature des prothèses fondée sur le niveau de
Schizophréniehandicap et un relèvement du seuil des performances techniques
Unealliancethérapeutiqueaucœur s relevant duminimales des prothèses auditives numérique
de la prise en chargeremboursement. Enfin, elle recommande un délai de 5 ans
Guide ALD1ge eseri pgearchn pa nu’d allierapon dtataivuamnetn raerngouv uelneealttemntsnedi s ne aclé u
(tout renouvellement anticipé
prescripteur).

L’incidence annuelle du trouble schizophrénique est de l’ordre
de 0,1 pour 1 000 habitants, sa prévalence est de l’ordre
de 1 % dans la population générale. Les antipsychotiques
représentent les traitements de première ligne. Le recours
d’emblée aux antipsychotiques de seconde génération
est à envisager pour traiter les premiers épisodes,
principalement en raison d’une moindre incidence des
effets extrapyramidaux aigus aux posologies retenues
par l’AMM2. La posologie minimale efficace est toujours
recherchée en privilégiant la monothérapie par voie orale.
Le traitement médicamenteux est maintenu au moins 2 ans
après la résolution symptomatique d’un épisode unique,
et il dure au moins 5 ans en cas d’épisodes ultérieurs.
D’autres traitements peuvent être indiqués en seconde ligne,
notamment la clozapine en cas de résistance aux traitements
de première ligne. Des consultations psychiatriques
régulières sont nécessaires. Leur durée et leur fréquence
dépendent du patient et de l’évolution de la pathologie.
Une prise en charge multidisciplinaire associant le médecin
traitant et intégrant à ces soins médicaux des interventions
psychothérapeutiques et psychosociales est essentielle
au suivi du patient. Elle vise notamment une continuité
des soins, le dépistage des comorbidités somatiques et
psychiatriques, le repérage et la prise en charge des effets
indésirables des stratégies thérapeutiques entreprises.

Syndrome de turner
Undiagnosticàévoquerprécocementpourunsuivi
régulier de la patiente de l’enfance à l’âge adulte
Guide ALD-PnDS3

Le syndrome de Turner, maladie génétique rare, est dû à l’absence
totale ou partielle d’un des chromosomes X. Ce syndrome associe
de manière quasi constante un retard statural et une insuffisance
ovarienne ainsi qu’un syndrome dysmorphique d’intensité variable et
des possibles malformations associées. Une atteinte ORL avec des
anomalies malformatives de l’oreille externe, un risque accru d’otites
et de surdité de transmission ou de perception sont communément
retrouvés dans le syndrome de Turner. Les patientes présentent
un profil neuropsychologique particulier avec une intelligence
le plus souvent normale. Le syndrome de Turner s’associe à un
risque accru de malformations congénitales, de dissection aortique
et à une morbidité accrue à l’âge adulte par risque de diabète,
d’hypertension artérielle, de pathologie cardiaque ischémique,
d’accidents vasculaires cérébraux, de dyslipidémie, d’ostéoporose et
de fractures. Le diagnostic est confirmé par un caryotype. La prise
en charge pédiatrique puis à l’âge adulte nécessite le dépistage
et la prise en charge des malformations et pathologies associées
à ce syndrome (cardio-vasculaires, rénales, osseuses, ORL,
Surditémétaboliques, endocrinopathies auto-immunes, stomatologiques,
Prothèses auditivesUn traitement par hormone de croissance estpsychologiques…).
le plus souvent proposé afin d’augmenter la taille de ces patientes.
ÉvaluationdesdispositifsmédicauxIl en est de même pour l’induction pubertaire suivie du traitement
substitutif de l’insuffisance ovarienne. La prise en charge et le
Lea poonpnuelsa teionn déficiente auditive serait de 6,3 millions deà suivi multidisciplinaire du syndrome de Turner, en lien avec le

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