Infections nosocomiales
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Infections nosocomiales

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/ Zoom/ France
o N 234- Mercredi 7 octobre 2009
POF TE 02
Politique 2
Maladies nosocomiales/ Clinique du Sport à Paris LA MYCOBACTÉRIE XÉNOPIE, LES MÉDECINS ET LES JUGES Vingt ans après les premières contaminations de patients de la Clinique du sport par une redoutable bactérie, la justice se pen-che sur les pratiques, entre 1988 et 1993, de cet établissement réputé, dans un dossier qui avait mis en lumière le problème des maladies nosocomiales. Jugés jusqu’au 28 octobreSeules six étaient présentesness et le point de départ de la par le tribunal correctionnelhier à l’audience.mise en lumière des maladies de Paris, trois médecins, dontMis en cause pour avoir ré-nosocomiales dans l’opinion l’ancien directeur de cette cli-utilisé des kits d’interventionpublique »,estime MPatrick e nique parisienne, sont accu-à usage unique et pour desde la Grange, qui défend les sés d’avoir contribué, par né-carences dans le protocole deintérêts de plusieurs victimes. gligence des règles sanitaires,stérilisation des instruments à la propagation de la myco-chirurgicaux, les trois prati-bactérie xenopie dans le ré-ciens sont notamment pour-Le ping-pong seau d’eau de la clinique.suivis pour« blessuresinvo-des responsabilités lontaires »et« tromperie ». Des accusations entière-Une maladie qui ment contestées par les inté-« C’estle plus gros scandale s’apparente à une ressés qui ne doutent pas de français en matière de maladie tuberculose osseusela tête haute de cette« sortir nosocomiale. Il y a eu un histoire », a assuré avant l’ou-avant et un après Clinique du e verture du procès MOlivier Cette bactérie a provoquésport », observe Alain-Michel Leclere, avocat du Dr Pierre chez 58 patients opérés desCeretti, époux de l’une des Sagnet, directeur de l’établis-lombaires ou des cervicalesvictimes(voir ci-dessous).La sement à l’époque des faits. entre janvier 1988 et maidémarche heurtée en raison « Auregard des connaissan-1993 l’apparition d’une mala-de douleurs incessantes, Ab-ces et des pratiques de l’épo-die s’apparentant à une tu-dellatif Lakhnati a exprimé que, toutes les précautions sa-berculose osseuse. Une dou-«sa peur, après avoir attendu nitaires ont été prises», argu-zaine de victimes se sontce procès durant des années, mente-t-il en soulignant le constituées parties civiles.d’assister à un match de ten-« paradoxe »de voir poursui-nis entre les médecins qui vont vis les médecins à titre indivi-renvoyer la responsabilité sur duel et non la clinique, au ti-la clinique et la clinique qui va tre de personne morale, com-se défausser sur les médecins». me organisatrice du protoco-Hier une partie de ping-le sanitaire. pong des responsabilités s’est « Unchirurgien est-il res-de fait engagée entre Didier ponsable de la qualité du ré-Bornert, soulignant que ce seau d’eau de la clinique qui n’était pas lui qui comman-l’emploie ?Non, à l’évidence», edait les kits d’instruments insiste MXavier Flécheux, chirurgicaux, et Pierre Sagnet avocat de Didier Bornert, l’un assurant qu’il répondait aux des médecins ayant opéré les demandes des praticiens. patients contaminés, commeUn établissement réputé. Moins assuré que ses ses co-prévenus les Drs Sa-confrères à la barre, Pierre gnet et Patrick Béraud. En octobre 1997, des mil-d’un procès« trèséloigné des Sagnet est le seul à avoir ces-L’ex-directeur de la Clini-liers de patients de la clinique»accusations de départ, les sé ses activités après le dra-que du Sport est également avaient été rappelés, sur in-parties civiles insistent sur le me.«Cela m’a beaucoup mar-poursuivi pour avoir attendu jonction du ministère de lacaractère exemplaire de cette qué, cela m’a été difficile de Le Dr Pierre Sagnet était direc-affaire.Santé, pour faire l’objet d’unplusieurs années avant de continuer après cela, je me de-teur de l’établissement à l’épo-prendre les mesures desti-dépistage systématique.« C’est le symbole de presque mandais sans arrêt si je pre-que des faits. Il a cessé son acti-Alors que la défense s’atta-nées à stopper la contamina-tout ce qu’il ne faut pas faire vité médicale depuis.nais la bonne décision». tion. cheà minimiser la portéeen matière de médecine busi-
SORTIR DE L’OMBRE Sortis de l’ombre par l’affaire»des soins, 6% à 7% des hos-l’Office parlementaire d’éva-de la Clinique du Sport, les ris-pitalisations sont« compli-luation des politiques de san-ues d’infections nosocomia-quées par une infection noso-té (OPEPS).
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