Les médicaments à usage interne dans la Pharmacopée montoise de 1755 (Operationes chimicæ et Compositiones galenicæ) - article ; n°321 ; vol.87, pg 7-22
Revue d'histoire de la pharmacie - Année 1999 - Volume 87 - Numéro 321 - Pages 7-22The medicines intended for internal use in the Formulary of Mons of 1755 The Formulary of Mons of 1755 was in use but for 14 years. As a matter of fact, it was adopted in flagrant violation of the centralising measures promulgated by the Empress Maria Theresa who had endeavoured to impose on the entire territory of the southern Low Countries the Vienese Dispensarium, a version of which was published in Brussels in 1747. The medicines intended for internal use appearing in the Formulary of Mons are divided into two categories, namely operationes chimicæ and compositiones galenicæ. The former comprise of formulæ alluding, on the one hand, to substances proper to alchemy (such as mercury and antimony), and, on the other, to substances derived from the techniques in current use of alchemy, namely sales, flores, distilled waters, tinctura and spiriti. Among the latter, several categories of mediciens appear prominently : the category of electuaria, loochs and conservæ, that of mellitæ, syrops, robs and extracts and that of tablets, trochisci, pills and powders. All these are treated therein. La pharmacopée montoise de 1755 n'a vécu que 14 ans. Elle est, en effet, adoptée en violation avec les mesures centralisatrices de l'impératrice Marie-Thérèse qui tente d'imposer sur l'ensemble du territoire des Pays-Bas méridionaux le dispensaire viennois, dont une version est imprimée à Bruxelles en 1747. Les médicaments à usage interne de la pharmacopée de Mons sont divisés entre operationes chimicæ et compositiones galenicæ. Les premières comprennent des formules faisant, d'une part, appel à des corps alchimiques (mercure, antimoine), de l'autre, à des substances obtenues par les techniques alchimiques : sels, fleurs, eaux distillées, teintures, esprits. Parmi les secondes, se distiguent plusieurs familles médicamenteuses : la famille des électuaires, loochs et conserves, celle des mellites, sirops, robs et extraits, celle tablettes, trochisques, pilules et poudres. Toutes sont examinées. 16 pages Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.