COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris, mardi 26 février 2013 Mars bleu 2013 : Mois de mobilisation contre le cancer colorectal Rappeler l'importance du dépistage du cancer colorectal : détecté tôt, ce cancer se guérit dans 9 cas sur 10 Le cancer colorectal touche, chaque année, 40 500 nouvelles personnes en France. Il représente le ème ème2 cancer le plus meurtrier avec 17 500 décès par an et le 3 cancer le plus fréquent. Pourtant, dépisté à temps, il se guérit dans 9 cas sur 10. Un paradoxe qui nécessite de réaffirmer l’importance du dépistage, l’une des armes les plus efficaces contre ce cancer. Les Français sous‐estiment les chances de guérison du cancer colorectal Depuis 2009, un programme de dépistage du cancer colorectal est proposé aux femmes et aux hommes âgés de 50 à 74 ans. Si sa notoriété a progressé, la participation reste encore 1faible (31,7 % ). 2Une enquête réalisée en janvier 2013 montre que les Français sous‐estiment largement la réalité du cancer colorectal et connaissent insuffisamment le dépistage : ‐ seulement 31 % des personnes interrogées (et 39 % des 50‐74 ans) le citent spontanément parmi les trois cancers les plus fréquents, derrière le cancer du sein (80 %), du poumon (64 %) et de la prostate (34 %).
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Paris,mardi26février2013Mars bleu 2013:Mois de mobilisation contre le cancer colorectalRappelerl'importancedudépistageducancercolorectal:détectétôt,cecancerseguéritdans9cassur10Lecancercolorectaltouche,chaqueannée,40500nouvellespersonnesenFrance.Ilreprésenteleème ème 2cancerleplusmeurtrieravec17500décèsparanetle3cancerleplusfréquent.Pourtant,dépistéàtemps,ilseguéritdans9cassur10.Unparadoxequinécessitederéaffirmerl’importancedudépistage,l’unedesarmeslesplusefficacescontrececancer.LesFrançaissous‐estimentleschancesdeguérisonducancercolorectalDepuis2009,unprogrammededépistageducancercolorectalestproposéauxfemmesetauxhommesâgésde50à74ans.Sisanotoriétéaprogressé,laparticipationresteencore1 faible(31,7% ).2 Uneenquêteréaliséeenjanvier2013montrequelesFrançaissous‐estimentlargementlaréalitéducancercolorectaletconnaissentinsuffisammentledépistage:‐seulement31%despersonnesinterrogées(et39%des50‐74ans)lecitentspontanémentparmilestroiscancerslesplusfréquents,derrièrelecancerdusein(80%),dupoumon(64%)etdelaprostate(34%).Demême,seuls26%(et34%des50‐74ans)lecitentparmilestroiscancerslesplusmeurtriers,derrièrelecancerdupoumon(68%)etlecancerdusein(51%);‐42%despersonnesinterrogéescitentspontanémentlecancercolorectaloudel’intestincommeuncancerpourlequelundépistageestrecommandé,loinderrièrelecancerdusein(83%).Cependantledépistageestassezbienidentifiédanslapopulationciblepuisquecetauxatteint60%chezles50‐74ans;‐trèsmajoritairement,lesFrançaissous‐estimentouméconnaissentleschancesdeguérisonducancercolorectallorsqu’ilestdétectéàunstadeprécoce:seulement10%despersonnesinterrogées(et12%des50‐74ans)déclarentspontanémentqu’ilseguéritdans90%descaslorsqu'ilestdépistéàtemps.Fortsdececonstat,leministèredesAffairessocialesetdelaSantéetl’Institutnationalducancer(INCa),enpartenariatavecl’Assurancemaladie(CNAMTS),leRégimesocialdesindépendants(RSI)etlaMutualitésocialeagricole(MSA)souhaitentréaffirmerl’importancedudépistageetlancentMarsbleu,moisdemobilisationcontrelecancercolorectal.1 ÉvaluationInVS:http://www.invs.sante.fr/Dossiers‐thematiques/Maladies‐chroniques‐et‐traumatismes/Cancers2 EnquêteréaliséeparBVApourl’INCaauprèsde971personnesreprésentativesdelapopulationfrançaiseâgéede18ansetplus.