N°3 - Informations médicales
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Mis en ligne le 06 nov. 2008 Mensuel d’information aux professionnels de santéAccidents liés aux AVK*Les adaptations du traitement par AVK* en cas d’INR** trop élevéRecommandation professionnelleLes accidents hémorragiques sous AVK sont au premier rang des accidents iatrogènes. Face à ce constat, la HAS et le Groupe d’étude de l’hémostase et de la thrombose ont édité des recommandations sur la prise en charge des surdosages et des accidents hémorragiques liés aux AVK. Un document destiné au médecin généraliste traite des situations à risque courantes en ville. En cas de surdosage asymptomatique (INR élevé), une prise en charge ambulatoire est privilégiée, sauf en présence de facteurs de risque hémorragique. En cas d’hémorragie grave, le patient est hospitalisé et un INR est effectué en urgence. Dans tous les cas, un INR élevé nécessite d’adapter le traitement.Les adaptations à effectuer en fonction de l’INR mesuré et de l’INR cible du patient (saut de prise, arrêt du traitement, ...) sont indiquées dans le document.Lire la recommandation professionnelle* AVK : Antivitamines K** INR: International Normalized Ratio, mode d’expression standardisé du temps de Quick AlzheimerExelon® transdermique : pas d’avantage sur les formes oralesAvis sur les médicamentsExelon® (rivastigmine) est un anticholinestérasique. Il est indiqué dans le traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d’Alzheimer. Les dispositifs transdermiques d’Exelon® sont dosés à 4,6 mg/24h et 9,5 mg/24h.Cette nouvelle voie d’administration n’apporte aucun bénéfice clinique par rapport à la voie orale. Elle représente une alternative, notamment en cas d’intolérance digestive, à Exelon® sous forme de gélules ou de solution buvable.Les dispositifs dosés à 4,6 mg/24h ne sont adaptés qu’à la mise en route du traitement. Lire l'avisDiagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentéesRecommandation professionnelleLes questions traitées par la recommandation professionnelle « Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées » sont : le diagnostic de la maladie d’Alzheimer (dès les premiers symptômes, sur la base d’une évaluation cognitive), le diagnostic étiologique des démences non-Alzheimer, l’annonce du diagnostic, les traitements spécifiques (inhibiteur de cholinestérase au stade léger, inhibiteur de cholinestérase ou antiglutamate au stade modéré, antiglutamate au stade sévère) et les traitements non-spécifiques, les interventions non-médicamenteuses, l’information et le soutien des aidants et le suivi du patient (suivi annuel par un spécialiste, suivi standardisé tous les 6 mois piloté ou effectué par le médecin traitant, suivi rapproché par le médecin traitant, indication des hospitalisations et préparation à l’entrée en institution).Cette recommandation sera prochainement complétée par plusieurs travaux de la HAS (prise en charge des troubles du comportement de type agitation, agressivité, déambulations, réactions d’opposition ou troubles psychotiques chez les patients ayant une maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée ; dispositif d’annonce et d’accompagnement de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées…)Lire la recommandation professionnelleCardiopathies valvulairesUn point très complet sur la prise en charge des cardiopathies valvulaires et congénitales gravesGuide ALD*Les cardiopathies valvulaires sont la troisième cause d’insuffisance cardiaque et leur prévalence augmente avec le vieillissement de la population. Le guide fait un point précis sur la prise en charge des différentes atteintes valvulaires. La prise en charge et le suivi d’une cardiopathie valvulaire et/ou congénitale chez l’adulte sont assurés conjointement par le médecin traitant et le cardiologue. Le traitement est chirurgical et, chez les patients asymptomatiques, un suivi régulier par échocardiographie permet de déterminer le moment optimal pour l’intervention chirurgicale. Le port d’une prothèse cardiaque mécanique nécessite un traitement par AVK. En raison de la faible marge thérapeutique de ces médicaments, il est important que le principe du traitement et de sa surveillance par l’INR soit clairement expliqué au patient. Quand la cardiopathie congénitale opérée est complexe, le centre cardiologique expérimenté en cardiopathies congénitales prend le relais.Lire le guide* ALD : Affection de longue durée Hypertension artérielle (HTA) non compliquéeComment choisir entre IEC et sartansFiche Bon usage du médicamentCinq classes sont recommandées en première intention dans l’hypertension artérielle (HTA) essentielle non compliquée. Deux d’entre elles inhibent le système rénine-angiotensine (SRA) : les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine II (ARA II ou sartans). Comment choisir entre les deux lorsque la prescription d’un inhibiteur du SRA est justifiée ? Une fiche « Bon usage du médicament » s’efforce d’aider les praticiens dans ce choix, dans le respect tant de la médecine fondée sur les preuves que de la plus stricte économie compatible avec la qualité des soins.IEC et sartans ont une efficacité similaire dans l’hypertension artérielle. Leurs effets indésirables sont comparables, en dehors d’une toux sèche, plus fréquente sous IEC mais cédant à l’arrêt du traitement (grade C). Les sartans étant plus coûteux que la plupart des IEC, il est recommandé de prescrire un IEC en première intention et de réserver les sartans aux patients ayant une toux sous IEC.Lire la fiche Bon usage du médicamentMaladie de Crohn et Rectocolite hémorragiqueLe point sur la prise en charge de ces maladiesDeux guides ALDLa maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH) sont des maladies inflammatoires chroniques intestinales qui évoluent toutes deux par poussées. La maladie de Crohn peut atteindre n’importe quel(s) segment(s) du tube digestif alors que la RCH atteint le rectum et le colon. Deux guides médecins ont été élaborés pour chacune de ces maladies. Ils présentent le parcours de soins des patients et décrivent les situations cliniques les plus souvent rencontrées en contexte ambulatoire aux différentes étapes de la prise en charge (bilan initial, thérapeutique, suivi).Les médicaments actuels (5-aminosalicylés (5-ASA), corticothérapie, immunomodulateurs...), s’ils n’amènent pas la guérison de ces maladies, permettent, tant par le traitement des poussées que par la prévention des rechutes, de les contrôler sur le long terme avec une qualité de vie proche de la normale.Dans la rectocolite hémorragique, on notera l’importance des 5-ASA utilisés pour le contrôle des poussées et de façon préventive, leur utilisation prolongée permettant de réduire le surrisque decancérisation colique.Accéder aux guidesSyndromes parkinsoniens dégénératifsUne collaboration étroite entre le neurologue et le médecin traitantGuide ALDCe guide présente la prise en charge optimale et le parcours de soins d’un patient atteint de syndrome parkinsonien dégénératif (maladie de Parkinson idiopathique, paralysie supranucléaire progressive, atrophies multisystématisées, dégénérescence cortico-basale, démence à corps de Lewy diffus) ou secondaire non réversible. Devant un tableau clinique comprenant des tremblements au repos, ou une akinésie et une rigidité, le médecin traitant oriente le patient vers un neurologue qui évalue la gravité du syndrome parkinsonien et instaure un traitement adapté. En absence de complications, le patient est suivi par le neurologue au minimum tous les 6 mois, et par le médecin traitant au minimum tous les 3 mois (modifications thérapeutiques, évaluation de la tolérance du traitement antiparkinsonien, recherche de comorbidités, ...).Lire le guideTroubles du sommeil, anxiétéModalités d’arrêt des benzodiazépines (BZD) chez le patientâgé de plus de 65 ansRecommandation professionnelleLa prise de benzodiazépine (BZD) expose plus spécifiquement le patient âgé à des risques, notamment de chutes (grade B) et d’altérations cognitives (grade C). L’arrêt progressif et encadré d’une BZD n’altère pas la qualité de vie (grade C) et peut améliorer certaines fonctions cognitives (grade C). Les recommandations professionnelles « Modalités d’arrêt des benzodiazépines chez le patient âgé de plus de 65 ans » sont destinées à faciliter l’arrêt des BZD et des médicaments apparentés, en particulier à l’occasion d’un renouvellement de prescription. Ces recommandations précisent les difficultés liées à l’arrêt d’un traitement : en fonction de sa durée, des doses administrées ou des produits consommés. Elles donnent également des indications sur la prévention, le diagnostic et la prise en charge du syndrome de sevrage qui peut survenir lors de l’arrêt des BZD.Lire la recommandation professionnelle> Retour au sommaire Mis en ligne le 06 nov. 2008

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Publié le 06 novembre 2008
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Langue Français
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Accidents liés aux AVK1 Les adaptations du traitement par AVK1en cas d’INR2trop élevé Rcommadaoprofssoll Les accidents hémorragiques sous AVK1sont au premier rang des accidents iatrogènes. Face à ce constat, la HAS et le Groupe d’étude de l’hémostase et de la thrombose ont édité des recommandations sur la prise en charge des surdosages et des accidents hémorragiques liés aux AVK1. Un document destiné au médecin généraliste traite des situations à risque courantes en ville. En cas de surdosage asymptomatique (INR2élevé), une prise en charge ambulatoire est privilégiée, sauf en présence de facteurs de risque hémorragique. En cas d’hémorragie grave, le patient est hospitalisé et un INR2est effectué en urgence. Dans tous les cas, un INR2élevé nécessite d’adapter le traitement. Les adaptations à effectuer en fonction de l’INR2mesuré et de l’INR2cible du patient (saut de prise, arrêt du traitement, ...) sont indiquées dans le document. Alzheimer Exelon® transdermique : pas d’avantage sur les formes orales Avssurlsmédcams Exelon®(rivastigmine) est un anticholinestérasique. Il est indiqué dans le traitement symptomatique des formes légères à modérément sévères de la maladie d’Alzheimer. Les dispositifs transdermiques d’Exelon®sont dosés à 4,6 mg/24h et 9,5 mg/24h. Cette nouvelle voie d’administration n’apporte aucun bénéfice clinique par rapport à la voie orale. Elle représente une alternative, notamment en cas d’intolérance digestive, à Exelon®sous forme de gélules ou de solution buvable. Les dispositifs dosés à 4,6 mg/24h ne sont adaptés qu’à la mise en route du traitement.
Diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées Rcommadaoprofssoll Les questions traitées par la recommandation professionnelle « Diagnostic et prise en 
charge de la maladie dAlzheimer et des maladies apparentées » sont : le diagnostic de la maladie d’Alzheimer (dès les premiers symptômes, sur la base d’une évaluation cognitive), le diagnostic étiologique des démences non-Alzheimer, l’annonce du diagnostic, les traitements spécifiques (inhibiteur de cholinestérase au stade léger, inhibiteur de cholinestérase ou antiglutamate au stade modéré, antiglutamate au stade sévère) et les traitements non-spécifiques, les interventions non-médicamenteuses, l’information et le soutien des aidants et le suivi du patient (suivi annuel
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