Outils - Mettre en oeuvre la gestion des risques associés aux soins en établissement de santé - Gestion des risques - Outils - Fiche 31
2 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Outils - Mettre en oeuvre la gestion des risques associés aux soins en établissement de santé - Gestion des risques - Outils - Fiche 31

-

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
2 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Mis en ligne le 17 juil. 2012 Cette page regroupe les fiches techniques mentionnées dans le guide Mettre en oeuvre la gestion des risques associés aux soins en établissement de santé au Mis en ligne le 17 juil. 2012

Sujets

Informations

Publié par
Publié le 17 juillet 2012
Nombre de lectures 13
Licence : En savoir +
Paternité, pas d'utilisation commerciale, partage des conditions initiales à l'identique
Langue Français

Extrait

Fiche 31. Des éléments constitutifs d’un système
d’information sur les risques associés aux soins
Objectif
Créer un système d’information appliqué à la gestion des risques
« La gestion des risques ne peut se concevoir sans un système de gestion informatisé »
Des recommandations identifées pour le développement d’un système de
gestion informatisé des risques associés aux soins (liste non exhaustive)
Î Î Des objectifs institutionnels clairs tels que partager l’information, prévenir l’apparition d’événements
indésirables ou à défaut, leur reproduction, contribuer en matière d’aide à la décision, etc.
Î Î Des recommandations « métier »
● permettre la gestion intégrée des risques (plutôt qu’une gestion cloisonnée risque par risque),
● permettre la connexion entre les risques cliniques et non cliniques,
● permettre la mise en cohérence des diverses démarches de l’institution (recueil et traitement des
événements indésirables, gestion des réclamations et plaintes, suivi des EPP, suivi de certifcation,
diffusion d’indicateurs, suivi et actualisation des plan de crises, etc.),
● permettre l’utilisation automatisée des données issues des diverses activités cliniques et médico-
techniques (en matière d’infections nosocomiales, d’iatrogénie médicamenteuse, de vigilances,
d’indicateurs de suivi de la qualité et de la sécurité des soins, etc.).
Î Î Des recommandations relatives à la gestion d’un système d’information
● adosser la démarche à une description préalable du processus de gestion des risques défni par
l’établissement, sur la base d’un seul outil assurant l’intégralité du circuit de gestion des risques
(connexions possibles avec des logiciels métiers ou de gestion documentaire), avec possibilité
d’exploitation des résultats (tableaux de bord, module statistique).
Données d’entrée
Î Î Données issues des démarches de gestion des risques dites a posteriori
● signalement et résultats d’analyse des incidents relevant des vigilances (matériovigilance, pharmaco-
vigilance, hémovigilance et sécurité transfusionnelle, infectiovigilance, etc.),
● signalement et résultats d’analyse des événements indésirables graves (EIG) et événements porteurs
de risques (EPR), issus par exemple des RMM),
● résultats des enquêtes internes périodiques (enquêtes de prévalence relatives aux événements
indésirables bénins mais fréquents),
● incidents identifiés pendant les gardes (exploitation des cahiers de garde des cadres de santé et
directeurs),
● réclamations et plaintes issues de patients,
● déclaration des accidents du travail et maladies professionnelles (accidents d’exposition au sang, etc.).
Î Î Données issues des démarches de gestion des risques dites a priori
● gestion des sécurités réglementaires générales ou ciblées (personnel, locaux, matériels,
environnement, etc.),
● résultats des audits qualité internes et visites de risques en matière d’identification de situations à
risques,
189
Fiche 31● données issues d’enquêtes de satisfaction conduites auprès des patients et professionnels extérieurs,
● résultats des analyses de risques a priori en matière de situations à risque (processus dangereux) et leurs
causes,
● actions correctives ou préventives décidées (barrières de sécurité à mettre en œuvre) et leur suivi.
Î Î Autres données
● résultats des contrôles et inspections externes (AFSSaPS, ARS, etc.), des visites de certification (HAS), des
visites de risques (assurances), des audits externes (accréditation des laboratoires), etc.
Traitement des données
Î ÎUne diffculté réside dans le peu d’outils informatiques actuellement capables de traitement automatisé des
données. Celles-ci ne peuvent alors qu’être traitées manuellement sur la base d’échantillons jugés représentatifs.
Î Î Un aspect concerne les résultats d’analyse des EIG. Plus précisément les résultats relatifs aux causes racines, des
événements a priori distincts les uns des autres pouvant éventuellement relever de causes racines communes.
Données de sortie (liste non limitative)
Î Î Concernant la gestion des événements indésirables
● typologie des événements déclarés (EIG, EPR) selon la gravité et leur évolution annuelle,
● répartition des déclarations par pôle, par catégorie de professionnels déclarants, et leur évolution annuelle,
● délai de notification (par exemple dans les 48 heures) et de traitement (par exemple dans les 15 jours) des EIG,
● tableau présentant les 10 événements les plus graves de l’année, avec d’une part leurs conséquences, d’autre
part les causes récurrentes identifiées contributives de ces événements,
● typologie des causes récurrentes les plus contributives aux accidents,
● tableau de répartition des causes immédiates et des causes racines identifiées pour l’ensemble des EIG ayant
fait l’objet d’une analyse et d’un compte rendu formalisé (établi sur la base de la typologie fournie par la grille
ALARM / fiche technique n° 23 et du compte rendu en fiche technique n° 30),
● typologie des événements bénins identifiés par enquêtes conduites par échantillonnage, et leur évolution
annuelle,
● suivi de l’évaluation de conformité des RMM (fiche technique n° 22),
● liste (« Garder la mémoire ») des barrières de sécurité et des faits générateurs d’événements indésirables.
Î Î Concernant les analyses de processus à risques
● bilan de réalisation des objectifs établi sur la base des contrats de pôle d’activités cliniques et médico-
techniques.
Î Î Concernant les actions correctives et leur suivi
● nombre d’actions entreprises et leur taux de clôture (impliquant l’existence d’un outil de suivi/cf. fiche
technique n° 10).
Des biais à connaître
Î Î Un nombre d’événements déclarés ne peut être utilisé comme outil de suivi de l’iatrogénie dans un établissement
(non exhaustivité du recueil, absence de dénominateur).
Î Î Les déclarations ne préjugent pas de la qualité du travail effectué (une amélioration de la culture de sécurité et
une vigilance accrue peuvent expliquer une augmentation des déclarations ou une modifcation de leur répartition
selon les services).
Î Î En l’absence de base nationale homogène, l’intitulé des déclarations peut varier d’un établissement à l’autre.
Î Î Il est parfois diffcile de distinguer l’événement, ses causes et ses conséquences.
190

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents