Parents coupables? L effet placebo & la dissociation
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Parents coupables? L'effet placebo & la dissociation

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Décembre 2010 • Volume 2 • Numéro 6 Dépot légal : 0840-5530
Parents coupables? L’effet placebo & la dissociation
Mot du directeur
Parebaherice.macpatebapcq.mla@a.c
C’est maintenant le temps de penser à vousde volonté de ma conjointe évidemment) font en Comme à l’habitude, nous fermerons nos bureaux sorte que je serai père à nouveau d’ici la fin de cette pendant deux semaines durant la période des fêtes. année. Je naviguerai en terrain connu tant à la mai-Du 17 décembre à midi au 2 janvier 2011, l’équipe son qu’au bureau, et ainsi, espérons que mes trois de l’ALPABEM prendra un petit congé bien mérité. bébés (Élisa, Jayden et l’ALPABEM) grandissent en D’autant plus mérité que tous les membres de santé pour le bonheur de tous ceux qui les côtoie-l’équipe (permanents, administrateurs et bénévoles) ront. vous ont concocté une programmation du tonnerre cette année. Quand un membre honoraire commeJoyeuses fêtes M. Georges St-Arnaud nous dit : « C’est la plus belle P.s il y a de fortes probabilités que je ne pourrai être et la plus riche programmation que j’ai vue à présent le 12 décembre au souper annuel des l’ALPABEM depuis que je suis membre! »… Il va membres, toutefois je vous souhaite tous de vous s’en dire que nous pouvons gonfler le torse et être amuser, de profiter de ce moment de répit entre fier du travail accompli. paires et je suis certains que vos organisatrices feront en sorte que cette soirée soit mémorable. De retour aux sourcesBonne année 2011. Suite à notre planification stratégique de mars 2010, nos sages nous ont demandé de revenir à l’essence même de la mission de l’ALPABEM, c'est-à-dire : (Francine Robillard, Sylvie Piché et DyanneSommaire l’entraide et le répit. Notre comité d’activités sociales Beaumont) a donc saisi la balle au bond et depuis l’été 2010, l’ALPABEM vous offre la possibilité de. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Mot du directeur . . .  2 participer à des activités de ressourcements conçues pour et par vous. Il en tient donc à vousMot de la présidente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 maintenant de vous donner le droit, l’espace d’unCroyez-vous encore au Père Noël . . . . . . . . . . . . . . . 4 instant, de prendre du temps pour vous.L’effet placebo et le pouvoir d’une illusion . . . . . . . . . 5 L’art d’aimer et d’être heureux ensemble . . . . . . . . . . 8 La dissociation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Avez-vous pris soin de vous aujourd’hui? . . . . . . . . 15 Tu es... comme je te vois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Des parents coupables aux parents partenaires . . . . 22 Le CafGraf . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 Témoignage d’une membre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Un mot du président de la FFAPAMM . . . . . . . . . . . 29 Les petites annonces de l’ALPABEM . . . . . . . . . . . . 30 Les soirées Psynéma . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 Les conférences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Un cycle vient de se terminer, un autre commence À mon arrivée en 2006, en plus d’apprendre que j’occuperais le poste de DG à l’ALPABEM, je deve-nais père pour la première fois. À l’instant même où j’ai pris ma fille dans mes bras pour la première fois, je réalisais du même coup tout l’amour qu’un parent peut ressentir pour son enfant et à quel point votre souffrance devait être immense lorsque vous avez appris la maladie de votre enfant. Cinq plus tard, nous pouvons dire que l’ALPABEM à vécu un cycle complet, une renaissance et comme mon cœur bat au rythme de l’ALPABEM, les astres (et un petit peu
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Le mot de la présidente
Par president@alpabem.qc.ca
Douceurs à partager
De magnifiques villages de pêcheurs s’enfilent l’un après l’autre, chacun unique dans sa beauté. A l’approche de la période de réjouissances, voici, moments à a Teon uat pdéraob, o rqdu jeelq vuoeus drais commepnrctearg eern  aevxepcr ivmoaunst.flJiexe  émtse ortd m ai«nn sem  edmroacn i tc»ê .te e n M péeocrurciriv  lpaoonntu rdt leaenms sps lsoa. u  bvMueéneierr csid  eqà  ultia o  uvsitoternset ma reconnaissance davoir pu effectuer ce mémora-les personnes qui offrent desg douce  Merci à une ble  voyage à Halifax (prix Gruman-Poirier).  Laamie pour le calme quapporte urusn. disque de magie commence à opérer juste avec le nom du musique de relaxation offert avec sincérité. M ci à train, L’Océan, comme océan sur rails. La section er du dôme panoramique de la voiture Parc nous per-qmuoeulqsuseuunx . d eM esrpcéi càia tl opuos ucr eluexs  qcuih ofocnotl adtsu  beit elne  avuixn met de voir défiler mille et un trésors; des nuages autres simplement en écoutant. Les douceurs, un de toutes les teintes pastelles de gris, bleus et mauves;  des arbres aux feuilles couleur ambre,dpue ur é ccoonmfomrte.  l eLse  préetcitoesf olrut mières de Noël, apportent miel, orange, rouge et d’autres dont on ignore le n c’est un peu comme cro-t a dnaonms  leet  rteofluette ds e cpeest itism éatgaensg ss loen lonpgr fdoeiss  rdaoilus.bléesqmuêemr ed amnasn ilèer eb qounhoenu lr,a isàs ep feotitnedsr e buonu cshuécrees , ddoer glea.  
À Halifax se trouve une promenade de 3km de long aménagée sur le bord de la mer. Un marché de cul-tivateurs locaux s’y installe le samedi matin et cha-cun offre ses produits, et on peut goûter au fro-mages, pains, vins, gâteaux, chocolats, cafés, crêpes, saucissons et fruits dans l’ordre ou le dés-ordre, selon son appétit et son estomac. C’est le rendez-vous de la famille au complet et tous sont de bonne humeur. La vie grouille dans la joie. C’était en octobre, jour de soleil de 15 degrés, donc très agréable de déambuler dans les rues d’Halifax qui sont d’une propreté sans égal, où les piétons ont priorité et personne ne klaxonne.
Au Jardin public, on peut se promener et laisser le temps filer. C’est à Halifax que l’Angleterre entreprit sa conquête du Canada en 1749. Le passé domine littéralement la ville du haut de sa fameuse Citadelle et aujourd’hui cette ville affiche son patrimoine et possède le port le plus actif au Canada. Au cime-tière du Titanic reposent les corps récupérés de la tragédie maritime.
3
Croyez-vous encore au Père Noël ?
Parorjteon.mgerrsoo.ca@laapeb.mcq
Question inutile, me direz-vous ! Toutefois, j’imagine Vous savez à quel point la maladie mentale peut que nous avons tous conservé notre âme d’enfant, affecter les malades et leurs proches. Cela entraîne moi y compris, et que nous croyons en l’existence de bien souvent des conséquencesdramatiques. Nous la magie. Nous possédons la capacité de rêver ainsi avons parfois l’impression que tout ce qui nous que cette extraordinaire faculté de croire que arrive est pénible et douloureux. Nous tentons de l’imaginaire peut prendre place dans la réalité. voir la vie autrement. Certains font appel à la pensée magique pour imaginer comment ils pourraient Je vous avoue que je possède moi aussi cette changer la situation. Nous rêvons de voir la vie diffé-croyance, puisque j’achète des billets de 6/49 dans remment, mais malheureusement la réalité nous rat-l’espoir de gagner le gros lot et de venir en aide à trape. ceux qui m’entourent. Il y a un prix à payer pour entretenir ce rêve : cela me coûte un gros deux dol- Lorsque notre vie est une suite de drames intermina-lars chaque semaine. Deux dollars qui sont perdus bles, n’avons-nous pas le droit de rêver ne serait ce dans l’espoir de voir mes rêves se réaliser. C’est vrai que quelques instants ? Il est permis de rêver, sur-que je suis déçu chaque semaine lorsque vient le tout si ces moments de répit vous donnent l’énergie temps de vérifier mon billet. J’avale de travers de continuer. Pour certaines personnes la pensée chaque fois, mais je persiste à croire que c’est tou- magique est quelque chose d’enfantin et d’imma-jours possible que cela arrive un jour. Je continue ture. Cependant, si cette façon de penser nous donc ce manège semaine après semaine et je suis amène à devenir plus enthousiastes, plus généreux, déçu chaque fois… plus empathiques et plus attentionnés aux autres, je crois que la pensée magique est nécessaire. Rêver Je ne suis pas prêt à dire que ce rêve m’appauvrit (il quelques instants ne coûte pas cher. Ce qui coûte m’en coûte seulement deux dollars par semaine). cher, c’est de vivre plus souvent dans le rêve que Mais chaque semaine mon cœur s’emballe, surtout dans la réalité. si le montant est élevé. Je rêve de gagner, car si cela arrive aux autres, pourquoi pas à moi ? Si j’ai une Je peux continuer à dépenser mes deux dollars à la chance, pourquoi ne pas la prendre ? loto chaque semaine dans l’espoir de gagner le gros lot, mais je suis conscient que si je ne le fais pas, je Depuis la nuit de temps, nous faisons appel à la pen- peux économiser 100 dollars à la fin de l’année. sée magique pour expliquer des phénomènes que C’est mon choix de continuer à caresser un rêve qui nous n’arrivons pas à expliquer autrement. Ainsi, on risque fort de ne jamais arriver ou de descendre sur croyait à une certaine époque que la maladie men- terre et de garder mes 100 dollars bien au chaud tale était un châtiment mérité à cause des mau- dans mon porte-monnaie. vaises actions que les personnes atteintes avaient commises dans une autre vie. Certains savants pré- Sincèrement, je suis décidé à perdre deux dollars tendent que cette croyance est une tentative pour par semaine, car je crois que je risque de gagner tôt échapper à l’angoisse de l’inconnu. D’autres per- au tard. Je ne veux pas devenir riche ni éviter la pau-sonnes pensent qu’il est plus confortable de vivre vreté. Pour moi, s’appauvrir dans la vie, c’est se dire dans l'erreur que dans l'incertitude. qu’il n’y a plus rien à faire, c’est perdre espoir. Vivre sans espoir…, non merci !
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