Rapport etude dgal clcv 2004
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P L A N D U R A P P O R T Remerciements………………………………………………………………… ……. p. 4 Introduction …………………………………………………………………… ……. p. 5 A - ETAPES PREPARATOIRES DE L’ETUDE………………………… p. 6 I – ETIQUETAGE ET ALLEGATIONS : LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE EN FRANCE ET EN EUROPE………… p. 6 1°) Contexte réglementaire français………………………………………… p. 6 Loi de santé publique………………………………………………….. p. 6 2°) Contexte réglementaire européen………………………………………. p. 6 a) Projet de règlement concernant les allégations nutritionnelles et de santé……………………………………………... p. 6 b) Projet de règlement concernant l’adition de vitamines, de minéraux et autres substances dans les produits alimentaires…………………………………………. p. 7 c) Révision de la directive 90/496/CE sur l’étiquetage nutritionnel des aliments………………………………………………. p. 7 II – ETUDES PRECEDENTES DE LA CLCV……………………………………. p. 8 1°) Etude « Allégations santé attachées aux denrées alimentaires » - 2001-2002…………………………………….. p. 8 2°) Etude « Les allégations nutritionnelles et les allégations santé » - Débats publics - 2002-2003……………………….. p. 9 III – QUESTIONS AUXQUELLES DOIT REPONDRE L’ETUDE………………. p. 10 1°) Sur les allégations ……………………………………………………….. p. 10 * 2°) Sur les emballages11 IV – CONSTITUTION D’UN PANEL D’EXPERTS……………………………… p. 12 V – METHODOLOGIE…………………………………………………………… p. 12 1°) Expertise méthodologique………………………………………………. p. 12 2°) Choix ...

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P L A N D U R A P P O R T   Remerciements p. 4………………………………………………………………… …….  Introduction 5…………………………………………………………………………. p.  A - ETAPES PREPARATOIRES DE L’ETUDE………………………… p. 6   I – ETIQUETAGE ET ALLEGATIONS : LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE EN FRANCE ET EN EUROPE………… p. 6  1°) Contexte réglementaire français………………………………………… p. 6  Loi de santé publique………………………………………………….. p. 6   2°) Contexte réglementaire européen 6………………………………………. p.  a) Projet de règlement concernant les allégations nutritionnelles et de sant酅………………………………………... p. 6  b) Projet de règlement concernant l’adition de vitamines, de minéraux et autres substances dans les produits alimentaires…………………………………………. p. 7  c) Révision de la directive 90/496/CE sur l’étiquetage nutritionnel des aliments………………………………………………. p. 7  II – ETUDES PRECEDENTES DE LA CLCV……………………………………. p. 8  1°) Etude « Allégations santé attachées aux denrées alimentaires » - 2001-2002 8…………………………………….. p.  2°) Etude « Les allégations nutritionnelles et les  allégations santé » - Débats publics - 2002-2003……………………….. p. 9  III – QUESTIONS AUXQUELLES DOIT REPONDRE L’ETUDE 10………………. p.  1°) Sur les allégations 10……………………………………………………….. p. *  2°) Sur les emballages……………………………………………………….. p. 11  IV – CONSTITUTION D’UN PANEL D’EXPERTS……………………………… p. 12  V – METHODOLOGIE…………………………………………………………… p. 12  1°) Expertise méthodologique 12………………………………………………. p.  2°) Choix méthodologiques…………………………………………………. p. 13  VI – QUESTIONNAIRE…………………………………………………………... p. 13  1°) Modalités de passation 13…………………………………………………... p.  2°) Plan du questionnaire 14…………………………………………………… p.  3°) Modification du questionnaire suite au test pilote 14…………………….. p.  VII – REPRESENTATIVITE DE L’ECHANTILLON INTERROGE……………… p. 15   
 
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VIII – TRAITEMENT STATISTIQUE……………………………………………… p. 16  1°) Tris à plat 16…………………………………………………………………. p.  2°) Tris croisés 16……………………………………………………………….. p.   B – RESULTATS DE L’ETUDE ET INTERPRETATION…………… p. 17   I - MODALITES D’ACHAT DES PRODUITS ALIMENTAIRES………………… p. 17  1°) Fréquences d’achat des produits alimentaires 17………………………… p.  2°) Temps consacré aux achats 18……………………………………………... p.  3°) Attitudes d’achat des produits alimentaires 18…………………………... p.  4°) Types de magasins fréquentés………………………………………….. p. 19  II – ATTITUDE GENERALE VIS-A-VIS DE LA NUTRITION…………………… p. 20  1°) Intérêt déclaré pour la nutrition 20………………………………………... p.  2°) Sources d’information sur la nutrition………………………………… p. 21  3°) Recherche de l’équilibre alimentaire…………………………………… p. 22  4°) Régimes alimentaires et suivi médical 23………………………………….. p.  5°) Connaissances des bases de la nutrition 24……………………………….. p.  III – LECTURES DES PRINCIPALES MENTIONS FIGURANT  SUR L’ETIQUETAGE ALIMENTAIRE……………………………………. p. 27  1°) Fréquences et modalités de lecture des mentions………………………. p. 27  a) Lecture avant achat (en vert) …………………………………………... p. 28  b) Lecture à la maison (en orange) ……………………………………….. p. 28  c) Mentions rarement ou jamais lues (en rouge) …………………………. p. 29 2°) Etude comparée de la liste des ingrédients, de l’analyse nutritionnelle et des allégations…………………………… p. 30  a) Fréquence de lecture……………………………………………………. p. 30  b) Localisation des mentions sur l’emballage…………………………….. p. 34  c) Compréhension des mentions………………………………………….. p. 36  d) Appréciation des caractéristiques nutritionnelles……………………… p. 38  e) Incitation à l’achat……………………………………………………… p. 43  V - ATTITUDES DES CONSOMMATEURS VIS-A-VIS  DES PRODUITS « SANTE »……………………………………………….. p. 45  1°) Perception des aliments « santé » 45………………………………………. p.  2°) Préférence pour les produits « santé » par  rapport aux produits standard…………………………………………. p. 47 3°) Remplacement des produits laitiers 48……………………………………. p.   4°) Modalités de consommation des aliments « santé »……………………. p. 48  5°) Pratique du sport 50…………………………………………………………. p.
 
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 C – PROPOSITIONS D’AMELIORATION……………………………….. p. 51  I – POUR DES ALLEGATIONS « HONNETES »………………………………. p. 51  1°) Typologie des consommateurs concernés……………………………….. p. 51  a) Des connaissances en nutrition largement insuffisantes ……………….. p. 51  b) Les différents profils de consommateurs concernés……………………. p. 51  c) Des allégations déterminantes dans l’acte d’achat ………………………p. 51  2°) Des allégations cohérentes avec les caractéristiques  des produits.………………………………………………………………. p. 51  II – UN ENCADREMENT DE L’ENRICHISSEMENT……………………………p. 52  1°) Les produits concernés……………………………………………………. p. 52  2°) Notion de profil nutritionnel………………………………………………p. 52  III – LES MENTIONS REGLEMENTAIRES COMME  AIDES A L’APPRECIATION NUTRITIONNELLE………………………… p. 53  1°) Des consommateurs demandeurs d’amélioration………………………. p. 53  2°) L’analyse nutritionnelle 54………………………………………………….. p.  a) Une simplification des termes utilisés…………………………………… p. 54  b) Besoins journaliers en macronutriments………………………………… p. 54  c) Une représentation graphique…………………………………………… p. 55  d) Un étiquetage obligatoire……………………………………………….. p. 55  3°) La liste des ingrédients 55…………………………………………………… p.  b) Une taille minimale des caractères……………………………………… p. 56  c) Une localisation facile et immédiate……………………………………. p. 56  d) Une simplification des termes utilisés……………………………………p. 56  Conclusions……………………………………………………………………… p. 57                 
 
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     Remerciements  Cette étude a bénéficié d’un financement de la Direction Générale de l’alimentation. Sa conception et sa réalisation ont également été faits en collaboration avec la Dgal. A ce titre, la CLCV remercie Mademoiselle E. VANDECANDELAERE, ainsi que Monsieur P. MEREL pour leur aide.  Les conclusions et les recommandations figurant dans ce rapport n’engagent que la CLCV.
 
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              Introduction   Le lien entre alimentation et santé étant désormais clairement établi dans l’esprit du public, les industriels de l’agro-alimentaire utilisent de plus en plus souvent les allégations nutritionnelles ou santé en relation avec leurs produits. S’il est souhaitable d’accroître les connaissances nutritionnelles des consommateurs, il faut en revanche éviter qu’en brouillant les repères nutritionnels traditionnels, des communications publicitaires non pertinentes ne contribuent aux déséquilibres alimentaires déjà identifiés en France.  Dans le contexte de la révision prochaine de la directive régissant l’étiquetage nutritionnel, et des réflexions communautaires sur l’encadrement des allégations santé et de l’enrichissement des produits alimentaires, il a semblé important d’approfondir l’incidence des allégations sur la diète des consommateurs. C’est dans ce but qu’une convention entre la DGAL et la CLCV a été établie en vue de réaliser une étude quantitative sur l’utilisation par les consommateurs de certaines mentions réglementaires d’étiquetage des denrées alimentaires préemballées, sur leur perception des allégations et des produits concernés, et enfin sur leurs comportements alimentaires en relation avec ces allégations.  
 
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  A – ETAPES PREPARATOIRES DE L’ETUDE     I – ETIQUETAGE ET ALLEGATIONS : LE CONTEXTE REGLEMENTAIRE EN FRANCE ET EN EUROPE.    1°) Contexte réglementaire français  La Loi de Santé Publique  Dans le cadre de la loi de santé publique, une réflexion a été menée sur les publicités télévisées pour les enfants, en vue de limiter celles portant sur des produits qui contribuent aux déséquilibres alimentaires. Les associations de consommateurs, l’Afssa, l’Académie de Médecine, la DGS sont résolument en faveur de cette option. Il était également important de connaître l’opinion des consommateurs français sur ce point.        2°) Contexte réglementaire européen  a) Projet de Règlement concernant les allégations nutritionnelles et de santé  Le but premier de cette étude est de fournir des éléments dans le cadre des discussions sur le projet de règlement concernant les allégations nutritionnelles et de santé. L’article 4 de la dernière version de ce projet prévoit que seuls les produis alimentaires conformes à certains profils nutritionnels pourront bénéficier d’allégations nutritionnelles, nutri-fonctionnelles ou santé. Ces profils seront définis ultérieurement par l’Agence européenne de Sécurité Alimentaire, mais on sait déjà qu’ils seront très probablement déterminés en fonction des aspects positifs du point de vue nutritionnel (fibres alimentaires, teneurs naturelles en vitamines ou en minéraux …) et des aspects négatifs (maxima de matières grasses, de sucre, de sel …). Cette idée de conditionner l’utilisation d’une allégation portant sur un nutriment, à l’ensemble des caractéristiques du produit, n’est ni nouvelle, ni difficile à mettre en oeuvre. En effet, elle figure déjà dans les règles internes de communication nutritionnelle de plusieurs groupes agro-alimentaires d’importance européenne ou mondiale (Kellog’s, Nestlé, Danone …). Pourtant cette version de l’article 4 a suscité des réactions contraires de la part d’industriels qui voient là un frein au développement de certaines communications axées sur la santé … malheureusement trop souvent sans véritable rapport avec les besoins nutritionnels des consommateurs visés. Un des arguments souvent avancés  6
 
contre le projet d’article 4 est que les consommateurs auraient des bases nutritionnelles suffisamment bonnes pour pouvoir utiliser et apprécier ces communications « santé » en toute connaissance de cause et selon leurs propres besoins nutritionnels. A telle enseigne, que l’on propose désormais des sucettes à « 0% de matières grasses » (mais avec 100% de sucre) ou encore des choucroutes « sources naturelles de vitamines » (mais avec 50 % de matières grasses). Nous laisserons le lecteur libre d’apprécier l’intérêt éventuel de ces produits … Une suppression de la version actuelle de l’article 4, pouvant avoir des conséquences directes sur la santé publique au niveau européen, il était donc vital de disposer de données précises permettant de quantifier chez les consommateurs :  - leurs connaissances des bases de la nutrition, - l’influence des allégations sur leur perception des qualités d’un aliment, - leurs modalités de consommation des aliments « santé ».     b) Projet de règlement concernant l’adition de vitamines, de minéraux et autres  substances dans les produits alimentaires  L’utilisation d’arguments « santé » ayant prouvé son efficacité du point de vue marketing, certains produits dépourvus des nutriments les plus vendeurs, ont également voulu bénéficier de ce positionnement. Ceci explique la floraison de produits enrichis, par exemple en calcium dans un grand nombre de familles de produits alimentaires, et ce en l’absence de véritables carences chez les consommateurs auxquels sont destinés la plupart de ces produits. On a d’ailleurs récemment constaté que l’enrichissement en calcium tous azimuts est la cause de problèmes de santé dans certains pays d’Europe du Nord. Outre les risques directs pour la santé d’une supplémentation à grande échelle, un certain nombre de produits enrichis possèdent un profil nutritionnel peu intéressant (fortes teneurs en matières grasses ou en sucre). La version actuelle du projet de Règlement n’a malheureusement pas retenu la notion de profil nutritionnel pour autoriser l’enrichissement. Certes, les conséquences négatives de l’enrichissement sont moindres si les allégations sont interdites aux produits n’ayant pas un profil nutritionnel adéquat (sous réserve que la version finale du Règlement sur les allégations, conserve l’article 4 en l’état). Cependant, la simple mention de la présence de vitamines ou de minéraux, bien qu’elle ne soit pas considérée comme une allégation du point de vue réglementaire, a sur les consommateurs l’effet d’une allégation. Il était donc, là encore important de bénéficier d’éléments sur la perception et la consommation de ces produits par les consommateurs.      c) La révision de la Directive 90/496/CE sur l’étiquetage nutritionnel des aliments  S’il est important que la réglementation empêche certaines communications non pertinentes, il est également important de donner aux consommateurs des outils pour juger par eux-mêmes la qualité nutritionnelle d’un produit. L’étiquetage nutritionnel est un de ces outils. Son utilité potentielle est incontestable car il est normalisé et donne les éléments d’information les plus importants du point de vue nutritionnel.
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Malheureusement, il n’est pas obligatoire, ce qui limite les possibilités de comparaisons entre produits. Sa lecture suppose un minimum de connaissances dont ne dispose pas la plus grande partie des consommateurs. L’étude réalisée en 2002-2003 par la CLCV a confirmé ces difficultés : cet étiquetage est perçu comme compliqué par la très grande majorité. Ceci explique le très faible taux de lecture observé pour cet étiquetage : près trois quart des personnes avouaient le lire rarement ou jamais ! Cependant, cette étude essentiellement qualitative, ne permettait pas de disposer d’estimations chiffrées précises. Il était donc également intéressant de connaître la proportion et les modalités d’utilisation de cet étiquetage par les consommateurs.               II - ETUDES PRECEDENTES DE LA CLCV   La CLCV a réalisé précédemment deux enquêtes sur les thématiques touchant à la nutrition entre 2001 et 2003.    1°) Etude « Allégations santé attachées aux denrées alimentaires »  « Perception, demande et freins des différents acteurs, du producteur au consommateur » 2001-2002 Cette première étude réalisée avec le concours de la Direction Générale de l’Alimentation, consistait à réaliser un sondage auprès de 1200 personnes, afin d’obtenir des éléments quantitatifs. Les résultats exprimés étaient la résultante des tris à plat des réponses aux questions (voir partie sur l’exploitation statistique). Cette étude était essentiellement consacrée à la perception des allégations santé par les consommateurs, notamment le degré de confiance et l’incitation à l’achat. Mais elle comportait des volets portant sur les connaissances de base de la nutrition par les consommateurs, sur leurs demandes d’information nutritionnelles et enfin sur le rôle des pouvoirs publics et des associations de consommateurs.     
 
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Les principales conclusions étaient les suivantes :  -  les personnes chezIl existe une forte demande d’informations sur la nutrition interrogées, alors que les différentes sources d’information nutritionnelle (médecins, nutritionnistes, presse, publicité et étiquetage) ne permettent pas d’y répondre de manière satisfaisante.  - Ces demandes concernent essentiellement les aspects les plus pratiques de la nutrition, notamment les qualités nutritionnelles des aliments qu’ils achètent, ainsi que les conséquences que ces aliments peuvent avoir sur leur santé.  - Vis-à-vis des allégations santé, on a observé à la fois une influence indéniable sur l’acte d’achat et une grande méfiance quant à leur véracité. En tout état de cause, les consommateurs considèrent que ces publicités ne sauraient constituer un
moyen fiable d’acquérir des connaissances en nutrition.  - Alors que l’étiquetage nutritionnel pourrait constituer le moyen idéal de répondre à cette demande d’information, les consommateurs ne le trouvent pas compréhensible dans sa forme actuelle.      2°) Etude « Les allégations nutritionnelles et les allégations santé »  Débats publics, observations et attentes des consommateurs », 2002-2003 Cette étude réalisée conjointement avec l’Union Féminine Civique et Sociale, portait sur un échantillon de 1200 personnes. Il s’agissait de préciser certaines des problématiques identifiées dans l’étude précédente. Le mode de consultation retenu –des débats- permettait une approche qualitative, mais en revanche ne permettait pas une exploitation quantitative.  Les principaux résultats sont les suivants :   - L’intérêt et les préoccupations des consommateurs vis-à-vis de la nutrition sont confirmés,  S’ils maîtrisent quelques principes généraux de nutrition, il sont clairement conscient -de leurs limites et demandent plus d’information sur les produits qu’ils consomment. - Les outils suivants peuvent répondre à ces préoccupations : l’étiquetage nutritionnel, la formation à l’école et la communication publicitaire. - En ce qui concerne l’étiquetage nutritionnel, sa version actuelle est un échec vis-à-vis du grand public. En revanche, les représentations graphiques de ce même étiquetage, testées sur les consommateurs donnent de très bons résultats, - par les consommateurs portent le plusLes propositions d’amélioration demandées souvent sur utilisation de termes courants (matières grasses plutôt que lipides),
 
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- La nécessité d’une formation dès le niveau scolaire sous a la forme la plus pratique possible est confirmée. - L’influence extrêmement forte de la publicité alliée à l’argument santé est confirmée. S’agissant d’un problème de salubrité publique, la validation à priori de ces communications est plébiscitée par les consommateurs.       III - QUESTIONS AUXQUELLES DOIT REPONDRE L’ETUDE   Compte tenu du contexte réglementaire évoqué précédemment et des résultats des études précédentes de la CLCV, il a été décidé de concert avec la Direction Générale de l’Alimentation de se concentrer sur les questions suivantes retenues dans le cadre de l’étude :   1°) Les allégations  En ce qui concerne les allégations proprement dites :  1 – Influence des allégations sur la perception de ce que devrait-être un régime « normal » y compris le rythme de la prise alimentaire, l’activité physique.  2 – Part respective des différentes modalitésd’achat et de consommation des produits support de ces allégations , par exemple : pathologies (surpoids, carences, maladie cardiovasculaires, autres pathologies spécifiques, …).  3 - Influence sur la perception globale des qualités nutritionnelles d’un produit, du fait de la mise en exergue de certains nutriments ou bénéfices santé.  6 - Modalités de consommation des produits support de ces allégations (consommation ponctuelle ou régulières).  7 - Modification des habitudes alimentaires ou de l’activité physique parallèlement à la consommation de ces produits.  9 - Dans le cas des allégations nutritionnelles, l’étiquetage du même nom constitue le meilleur moyen d’informer le consommateur de manière objective sur l’apport global d’un produit. Mais dans le cas particulier des allégations santé, cet étiquetage est-il suffisant pour garantir au consommateur des conditions d’information suffisamment objectives pour lui permettre d’exercer son choix en toute connaissance de cause ?     
 
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 2°) Emballages  En ce qui concerne les emballages :  1 - Influence sur la perception globale des qualités nutritionnelles d’un produit à travers les éléments figurants sur l’emballage, qu’ils soient réglementaires ou non. Dans le cas d’informations réglementaires susceptibles de donner une information nutritionnelle pertinente, mais non utilisée par le consommateur, on essayera de déterminer les causes de cette non-utilisation.  2 – Degré de compréhension de l’étiquetage nutritionnel et voies possibles damélioration.    Compte tenu de la taille nécessairement limitée de l’étude, il a été décidé d’écarter les questions suivantes jugées non-prioritaires :   - Perception et influence chez les consommateurs de certaines allégations santé présentant l’impact santé du produit de manière globale et très générale, sans le relier à une composition spécifique ou à une fonction physiologique particulière.  - Différenciation dans l’esprit du public entre les allégations de réduction de risque / allégations d’amélioration de fonction et les allégations thérapeutiques (interdites).   Ces priorités ont été définies en relation avec Pierre MEREL de la Direction Générale de l’Alimentation, puis confirmées et complétées avec Emilie VANDECANDELAERE, notamment pour les aspects suivants :  - Limitation des publicités alimentaires lors des programmes télévisés pour les enfants,  - Perception des campagnes publiques d’information et de sensibilisation dans le domaine de la santé et de la nutrition.    -  
 
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