Rencontres HAS 2010 - Acte interventionnel  vers un niveau intermédiaire entre le cabinet et le bloc  - Rencontres10 Les moments forts TR18
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Rencontres HAS 2010 - Acte interventionnel vers un niveau intermédiaire entre le cabinet et le bloc - Rencontres10 Les moments forts TR18

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Documents Rencontres10_diaporamaTR18 (305,23 Ko) Rencontres10_Les moments forts TR18 (78,57 Ko) Mis en ligne le 03 déc. 2010 Table ronde 18 du 3 décembre 2010 de 11h15 à 12h45 Les progrès technologiques relatifs aux actes interventionnels, la simplification des modalités anesthésiques et la nécessité de maîtriser les dépenses hospitalières conduisent à s'interroger sur l’allègement possible des contraintes environnementales liées à la réalisation de ces actes. Le processus d’allègement de l’environnement technique ne peut se concevoir qu’en adoptant une démarche rationnelle d’analyse des risques et en garantissant le maintien de la qualité des soins. C’est dans ce cadre que la HAS a été saisie pour définir les conditions de réalisation de la chirurgie de la cataracte et se prononcer sur la possibilité de la pratiquer en cabinet d’ophtalmologie de ville. Ce travail a permis de proposer un environnement technique, qui pourrait correspondre en termes d’équipement, de locaux et de personnel, à une structure de type centre de chirurgie ambulatoire. Un travail qui préfigure le développement de centres de chirurgie ambulatoire indépendants ? Consulter le texte des moments forts et le diaporama de cette session en bas de page Modérateur : Jean-Michel DUBERNARD – Membre du Collège, Haute Autorité de Santé Intervenants : Gilles BONTEMPS – Directeur associé, Agence nationale d’appui à la performance des établissements de santé et médico-sociaux Michèle BRAMI – Chargée de mission tarification à l'activité, DGOS Béatrice COCHENER – Chef de service, service Ophtalmologie, hôpital Morvan, Brest Laurent JOUFFROY – Président, Société Française d’Anesthésie-réanimation Michèle MORIN-SUROCCA – Adjoint eau chef de service, service évaluation des actes professionnels, Haute Autorité de Santé Jean-Patrick SALES – Chirurgien – ancien Président, Association Française de Chirurgie Ambulatoire Mis en ligne le 03 déc. 2010

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Langue Français

Extrait

 
 
Table ronde 18 – Les moments forts
Acte interventionnel : vers un niveau intermédiaire entre le cabinet et le bloc ?
  Gilles BONTEMPS Directeur associé, Agence nationale d’appui à la performance – des établissements de santé et médico-sociaux Michèle BRAMI– Chargée de mission tarification à l'activité, DGOS Béatrice COCHENER Morvan,– Chef de service, service Ophtalmologie, hôpital Brest Jean-Michel DUBERNARD– Modérateur, Membre du Collège de la HAS Laurent JOUFFROY– Anesthésiste réanimateur, Président de la Société Française d’Anesthésie Réanimation Michèle MORIN-SURROCA –Adjointe au chef de service, service évaluation des actes professionnels, Haute Autorité de Santé  Jean-Patrick SALES–ancien Président, Association Française de Chirurgie AmbulatoireChirurgien,   
 
La chirurgie ambulatoire pratiquée à un niveau intermédiaire entre l'hôpital et le cabinet répond aux besoins du terrain, comme le montrent les exemples des pays qui l'ont mise en place, tels les Etats-Unis, la Grande-Bretagne ou les pays nord européens où elle représente respectivement 83 %, 79 % et 70 % des actes chirurgicaux. La France, dernière de tous les pays de l'OCDE sur ce plan, est très en retard avec seulement 35 % d'ambulatoire. Le potentiel est pourtant fort : à terme 80 % de l'ensemble des actes chirurgicaux.
La HAS a été saisie de cette question en avril 2009 par la Direction de la sécurité sociale, le Ministère de la santé, de la jeunesse, des sports et de la vie associative par le biais d'une demande concernant les modalités de l'anesthésie et la présence d’un anesthésiste dans la chirurgie de la cataracte. Elle a souhaité y répondre en s’appuyant sur une réflexion globale visant des standards transversaux, en partant sur la définition des environnements et des plateaux technique stratifiés et différenciés.
En rendant compte de ce travail à partir de l'exemple de la cataracte, cette table ronde voulait aborder de manière générale la problématique de la chirurgie ambulatoire et les différents « problèmes » à solutionner pour favoriser son implantation en France dans les meilleures conditions de sécurité pour le patient, tout en permettant les économies financières nécessaires.
Des exemples réussis ont été évoqués, notamment celui récent de la clinique de la Sauvegarde à Lyon, avec ses blocs dédiés exclusivement à l'ambulatoire, des lits pour des soins et la récupération aiguë, puis des salons vers lesquels les patients sont orientés pour finir de récupérer et/ou attendre la rencontre avec les médecins.
Les freins à la mise en place d'une chirurgie ambulatoire efficace ont été longuement discutés. Anesthésie, tarification, organisation, éligibilité, freins culturels, problème de la signification du concept de l'hôpital, intérêts financiers ont été listés. Certains d'entre eux s'avèrent facilement surmontables. Ainsi, les difficultés « culturelles » à la fois vis-à-vis du personnel et des malades, pourtant redoutées,
se sont dissipées très aisément à la Clinique de la Sauvegarde, car la mise en place a été bien anticipée et la communication bien préparée.
D'autres aspects, telle l'anesthésie, nécessitent des efforts plus importants. La question de la présence de l’anesthésiste, compte tenu de l’allègement possible des modalités anesthésiques est récurrente du fait de son impact économique. Cependant, le rôle de l’anesthésiste ne peut être résumé à la seule administration d’un anesthésique, et sa présence sur site permet de garantir la sécurité de la prise en charge du patient, même sia priori n’interviendra pas systématiquement. il Comment concilier les deux argumentaires ? Des solutions possibles ont été avancées, notamment la conception d'un « plateau technique » qui engloberait la présence d'un anesthésiste ou des rémunérations forfaitaires.
En filigrane se dessine une question fondamentale : qu'est-ce que l'hôpital ? Un lieu d’hébergement ou un niveau d'environnement technique ? La première définition fait perdurer la notion de « lit » comme d'une unité de puissance d'un service ou d'un établissement. La réalité du terrain montre qu'un changement de modèle est en train de s’opérer, avec l'arrivée d'une organisation centrée sur le patient et un raisonnement tourné davantage vers la gestion des flux. Ce qui conduit aussi à définir encore plus précisément des critères d’éligibilité comme l'a rappelé l'Association française de chirurgie ambulatoire.
Cette table ronde traduisait bien l'intérêt des différents acteurs pour développer la chirurgie ambulatoire, sans négliger la sécurité et la qualité des soins. Par son assistance diversifiée, incluant aussi dentistes et radiologues, elle a également montré que cette réflexion transversale est une stratégie fédératrice qui constitue un excellent moyen pour aider la France à combler son retard.
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