Rencontres HAS 2011 - Évolution de la certification quel impact demain sur le management des établissements de santé - Rencontres11 Les moments forts TR6

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Description

Documents Rencontres11_Les_moments_forts_TR6 (49,11 Ko) Rencontres11_diaporama_TR6 (940,07 Ko) Mis en ligne le 15 déc. 2011 Table ronde 6 du 18 novembre 2011 de 11h à 12h45 Session vidéotransmise en direct Des réflexions et travaux menés par la HAS sur les évolutions de la certification émergent deux orientations essentielles : - faire de la certification un réel outil de management de l’établissement et des secteurs d’activité en favorisant l’appropriation de la démarche par l’ensemble des acteurs de terrain ; - rendre continue la démarche d’amélioration de la qualité des établissements et aider à l’appréhender au quotidien. La table ronde permettra d’en débattre – Quelles modalités ? Quels mécanismes de régulation et d’évaluation ? Quels outils ? Que retenir des expériences de pays voisins ? – et de dégager des pistes pour réduire le risque de décalage entre une démarche qualité formelle et une démarche qualité réelle. Consulter le texte des moments forts et le diaporama de cette session en bas de page Visionner la vidéo de cette table ronde Vidéo assez volumineuse, merci de patienter quelques instants Modérateur : Jean-Paul GUERIN – Membre du Collège, Haute Autorité de Santé Intervenants : François BERARD – Chef du service certification des établissements de santé, Haute Autorité de Santé Colin BICKNELL – Chirurgien, Maître de conférences clinique, département de chirurgie et d'oncologie, Collège impérial de Londres Christian CAODURO – Directeur, clinique Adassa, Diaconat, Sainte Odile, Strasbourg Michèle ISNARDI – Directrice des soins, Institut Paoli-Calmettes Pierre-François PERRIGAULT – Vice-président de CME, CHRU de Montpellier Mis en ligne le 15 déc. 2011

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Informations

• Publié par: haute-autorite-sante-evenement
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• Langue: Français

Extrait

 

  Table ronde 6 – Les moments forts   Évolution de la certification : quel impact demain sur le management des établissements de santé ?     Pierre-François PERRIGAULT–Chef de pôle Neurosciences tête et cou, CHRU de Montpellier   Plusieurs points particulièrement importants sont à développer dans l'avenir : Le premier est de rappeler le rôle majeur que doit avoir aujourd’hui la commission médicale d’établissement (CME), avec la loi HPST, dans la prise en charge de la qualité. Il faut que la CME s’empare de ce sujet, et c’est ce qu’on a essayé de faire au CHU de Montpellier en proposant une organisation innovante multidisciplinaire. Le deuxième est d’insister sur la place dans cette organisation de l’usager, qui doit être impliqué à tous les niveaux et étapes, c'est ce que nous avons fait au CHU de Montpellier Le troisième point - qui dépend beaucoup et surtout de la faculté de médecine - est qu’il faudrait qu’aujourd’hui et demain, il y ait dans la formation initiale une double priorité : apprendre à appréhender la qualité et délivrer un enseignement spécifique sur la gestion des risques et des erreurs auxquels nous, médecins, sommes confrontés plus tard, alors que nous n’avons eu aucune formation sur ces sujets. Le dernier point, qui est vraiment important, c’est l’intéressement. Certes la qualité fait absolument partie de notre métier, mais il faut véritablement qu’il y ait une valorisation de celle ci. Ce qu’on est en train de mettre en place au CHU de Montpellier pour l’année 2012, c’est qu’au niveau des pôles d’activité clinique, il y ait un intéressement financier non plus uniquement, lié aux bénéfices médico- économiques du pôle, comme c’était le cas jusqu’à aujourd’hui, mais aussi à la qualité. Nous avons créé un index composite pour l'intéressement qui prend en compte les performances médico- économiques du pôle mais aussi les critères qualité IPAQSS. L’intéressement financier pour le pôle ne pourra exister que si ces deux objectifs sont atteints.     Christian CAODURO–Directeur, Cliniques Adassa, Diaconat, Sainte Odile, Strasbourg   Pour les gens de terrain, pour les personnes soignées qui fréquentent nos institutions, il faut que la qualité soit facile à constater et à réaliser. La sécurité, est la première étape de la qualité. La démarche de certification telle qu’elle a été pratiquée depuis dix ans a eu le mérite d’être très « cadrante », à partir d’objectifs nationaux. Le terrain a été imprégné, maintenant il faut qu’on sorte du schéma des visites à intervalles distants afin d’inciter les professionnels à intégrer cette démarche continue dans leur travail quotidien et mieux le valoriser. On ne parle pas assez de ces réussites quotidiennes et on parle sans doute trop dans les médias, et pas assez dans les institutions, des évènements indésirables. Valorisons le travail de qualité réalisé et exploitons la non qualité et la non sécurité pour éviter le renouvellement de situations difficiles ; ces deux axes de travail me paraissent primordiaux. Les risques augmentent, cela peut aussi s’expliquer par une prise en charge plus rapide des patients. Pourquoi ne pas s’inspirer des démarches liées à la prise en charge ambulatoire pour nous aider à gérer cette chaine de soin parce que, pour que cela fonctionne, elle nécessite une absolue qualité : il n’y a pas de place pour « l’a peu près » Et cela s’apprend. La formation initiale de tous les professionnels des établissements de santé doit être maintenant développée de manière massive dans ce domaine : il faut qu’on arrête de se poser des questions et passer à l’action sans plus attendre.