La lecture à portée de main
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Publié par | les_archives_du_savoir |
Nombre de lectures | 13 |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 17 Mo |
Extrait
m.
François Comte de YVimpffen
^V'Pl^^r:-
jio
:iûMEMOIRES
CONTEMPORAINS.
PREMIÈRE LIVRAISON.
MÉMOIRES
SUR
L'IMPÉRATRICE JOSÉPHINE
SES CONTEMPORAINS,
LA COUR DE NAVARRE ET DE LA MALMALSON.
TOME PREMIER.1ARI.S, IMl'RlMliRlK ET KorVDEKIi: 1)1 .1. PIWAIUJ.
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Kl K d\njoi;-iiu l'ui.vf n"
, S. 4
ij^^11:
SUR L'IMPERATRICE
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l.A COUR d'K X^>\HUE 1;T DK.L'A alA>1VlAlSON.
TOME pri:miku.
PARIS,
LADYOCAT, LIBRAIRE
I)K ^. A. II. M. LK DUC DK CHAUTRIi?
yril VOI T^I|.E Kl P A I.M S-KO Y A I,.
18 28.(1
i(^PRÉFACE.
Ce n'est nullement le désir de la célé-
écrire un ouvragebrité quime fait , dont
je n'aurais pas eu l'idée sans les de-,
réitéréesde quelquesamis. Jemandes ne
me sens pas les moyens nécessairespour
être auteur etmon caractère naturelle-
,
ment indolentm'éloignerait d'ailleurs de
toutes les tracasseries réservées auxfem-
mes qui suivent la dangereuse carrière
des lettres. Ayant beaucoup vécu dans
le grandmonde , avec lespersonnages les
plus marquans de notre époque, les ar-
tistes les plus distingués et les gens de,
lettres les plus justement estimés, j'ai
conservé mille souvenirs qui pourront
peut-être intéresser.
Admise dans l'intimité de l'impéra-
12 IMIÉFACE.
trice Josëpliiiie après son divorce, c'est
surtout pourdonner des détails vrais sur
son intérieur, que je prends laplume etj
c'est d'elle que je parlerai le plusj je ne
diraiqueceque j'aivu, et cette tàclie sera
d'autant plus douce àmon cœur, que ce
sera donner de nouveaux sujets , de re-
grets sur perte de cette femme remar-la
quable . Beaucoupd'écrivainsl'ontlouée,
trône raconterailorsqu'elleétaitsurle je
;
ce que je sais d'elle , après qu'elle l'eut
quepersonnequitté; etj'osecroire ne dé-
mentira ce que je citerai.
En lisant ce que je vais écrire sur
l'impératrice Josépliine, ceux qui ne
pas connue me trouveront exagé-l'ont
rée; ceux qui lui ont été attachés,
que je suis bienjugeront avec raison
loin d'avoir tout dit. Il faudrait con-
de bonté, qui fontnaître tous les traits
mémoire pour la faire appré-cliérir sa
,
elle ca-cier loiil ce qu'elle valait;