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Publié par | les_archives_du_savoir |
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Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 15 Mo |
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de WimpffenComteFrançois
inii*"««i. !!ijp>j,rtf!d-^f'<\v ;MÉMOIRES
CONTEMPORAINS.
I.IVRAISON.TROISIÈME
MÉMOIRES
SUR
L'IMPÉRATRICE JOSÉPHINE,
SES CONTEMPORAINS
5
LA COURDENAVARRE ET DE LA MALMAISON.
TOME SECOND.IMPRIMERIE DE A. BARBIER,
nus UEI MAI1119 s. 0. K. 17.,
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SUR L'IMPÉRATRICE
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DELA MALMAISQN.COURDENAtARREETLA
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TOME "SfàCQJ^p'.^^1,;^*^*^
PARIS,
LADVOCAT, LIBRAIRE
DE S. A. R. M. LE DUC DE CIlAnTRES
QUAI VOI.TAIRE ET PALAIS-ROYAL.
182 8.mi
'^lÏQflQVlSÉfMÉMOIRES
s UB
JOSÉPHINEL'IMPÉRATRICE
ET
CONTEMPORAINS.SES
CHAPITRE PREMIER.
Commencement de jalousie des dames attachées à l'impératrice.
—M.Pierlot; il fait mauvaises affaires.—Duretéde de cœur
de M. de Monaco.—Madame Pierlot; sa conduite.— M. Le
—Roi , marchand de modes. M. de Montlivault nommé re*
ceveur-général Sade Majesté.— Bijoux de l'impératrice ; vieille
paire de souliers.
Plus le temps s'écoulait àMalmaison , moins
m'yje plaisais. La foule des courtisans aug-
mentant il fallait, chaque jour voir de nou-
veaux visages supporter leur, examen être,£. MEMOIRES
témoin adulation,de la plus basse écouter des
conversations soties et décousues , et entendre
de fades conipliniens sur mon modeste talent
pour le chant, j'étais obligée, bien malgréque
moi , de mettre cbaque soir en évidence. Cette
repi'ésentation de tous les instans m'était in-
supportable; et sans le bonheur toujours nou-
veau d'approcher l'impératrice et d'en rece-
voir des témoignages d'affection il m'eût,
été impossible de me résigner à un genre de
vie si opposé à tous mes goûts et à toutesmes
habitudes. J'étais d'ailleurs privée de tous les
nécessaires jemaîtres qui m'étaient encore
;
voyais très-rarementmon père, dont la pré-
-manquait au delà de tout aussi jesence me ;
désirais vivement retourner à Paris. Quand
nous en parlions, Joséphine s'y opposait, et
nous restions.
dont auprèsCette faveur , nous jouissions
Sa Majesté commençait à donner de l'hu-de ,
croyaientmeur à ceux qui, par leur place, se
prétendre seuls. Ilsétaientencoreenle droit d'y
n'ayantapparence bicnveillans pour nous ,
plan qui pût noussûrement y)as mûri un
éloigner mais lorsqu'ils ne croyaient pas être;