JIANDBOL'ND AT THE UNUTRSITY OF TCIRONTO l'RnSS nistait pas,mais il ginait un autre plan de campagne destiné à assurer à « frère entrer àPlaton » une tranquillité relative : il voulait le faire l'Académie française. D'Alembert, le représentant le plus accré- prêtaitdité du patriarche de Ferney dans la compagnie, se assez mollement combinaison, il faut le reconnaître, et unà la mot de Louis XV, à qui l'on parlait de cette candidature qu'il devait ratifier en sa qualité de protecteur de l'Académie, arrêtait toutes les négociations : « Il a trop d'ennemis » ,aurait- il dit; l'affaire en resta là. Ce n'est pas en France que Diderot devait rencontrer la protectionefficace qui euttant d'inlluence sur les vingt dernières années de sa \ie; Catherine II, impératrice de Russie, avait reporté sur les philosophes français un peu de l'admiration qu'elle avait conçue depuis longtemps pour Voltaire. Des ' Voir ce portrait, p. 1.38 du présent volume. VIE DE DIDEROT.XVIII Diderot n'avaitquatre enfants nés de son mariage, conservé qu'une fille, Marie-Angélique, ;\ qui il voulait constituer une fortune était sa bibliothèque. Il allait s'endot. Son unique séparer, lorsque Catherine apprit les démarches qu'il avait Elle donnatentées près de divers particuliers. immédiatement ordre à son ambassadeur d'acquérir la bibliothèque du philo- payéssophe moyennant 15,000 francs comptant, plus une rente mille francs et de lui en laisser la jouissanceannuelle de sa pension n'ayantvie durant.