^- W^ ^s"^ •mm. ŒUVRES DK CONDORCET. nrr. j\coi), .'elte la dé-ol)jection est spécieuse; mais il est facile de DE NEW-HAVEN, ETC. 43 truire. Vous ne prendrez jannais chez la nali(jn qui qu'onveut vendre et ne pas acheter, que les choses est simple : c'estne trouve pas ailleurs; la raison en que le commerce qui n'a point de retours coûte plus de frais. Les nations qui auraient cette manie égalitéà un moindre degré auront la préférence à donc intéresséesde bonté et de prix; elles seront à vous procurer les mêmes choses que vous alliez vous leschercher ailleurs, puisqu'elles pourront elles-mêmes, envendre avec plus d'avantage pour vous les faisant moins acheter. Si, au lieu de cela? vous défendez le commerce avec la nation prohibi- lative, vous perdrez, dans le premier moment,y jouissance qu'elledes objets d'utilité ou de luxe vous fournissait, n'ayant pluset les autres nations la concurrence à craindre, n'ont plus le même inté- rêt de vous servir aussi bien qu'elle , et à meilleur prix. Si vous n'avez de commerce qu'avec une seule na- tion ou avec séduites par les, des nations également idées de prohibition, vous aurez encore, en leur laissant à toutes la liberté, l'avantage de recevoir leurs da-denrées à un meilleur prix; vous cultiverez vantage bien em-les denrées brutes qu'elles veulent porter chez payé leur industrieelles.
^- W^ ^s"^•mm.ŒUVRES DK CONDORCET.nrr. j\coi), .'<fi.fip.min' ihoot FiiF.iirs,ni'rvroT.iîAMiM,ŒUVRES DE CONDORCEÏ publiées par A. CONDORCET O'COJVNOR, -Lieutenant Général ET M F ARAGO, sccrctTirc perpétuel de l'Académie des Sciences. TOME NEUVIEME. PARIS. FIRiVlIN DIDOT FRÈRES, LIBRAIRES IMPRIMEURS DE l'iNSTITUT , uir. .i,u;or. , ;)6. 1847.%Si V.9