Primary Glass from Israel and the Production of Glass in Late Antiquity and the Early Islamic Period - article ; n°1 ; vol.33, pg 65-83
21 pages
English

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Primary Glass from Israel and the Production of Glass in Late Antiquity and the Early Islamic Period - article ; n°1 ; vol.33, pg 65-83

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
21 pages
English
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Travaux de la Maison de l'Orient méditerranéen - Année 2000 - Volume 33 - Numéro 1 - Pages 65-83
On présente les résultats des analyses des éléments majeurs de blocs de verre et de quelques fragments de vaisselle en verre provenant d'une série de sites d'Israël, datant de l'époque byzantine et de l'époque islamique (Ve -IXe s.). Tous les verres sont de composition « soda-lime-silica » et les données sont compatibles avec l'idée d'un changement de la source sodique au IXe siècle qui passe du natron aux cendres de plantes. Les verres au natron utilisent un sable calcaire comme source de silice et de chaux tandis que les verres aux cendres de plantes emploient une source de silice relativement pure, la chaux provenant des cendres de plantes. La dalle de verre de Bet She'arim semble être le résultat d'un échec dû à l'utilisation de deux composants porteurs de chaux, des cendres de plantes et du sable calcaire. Les verriers de Bet Eli'ezer produisaient un verre au natron et semblent avoir chargé leur four en différentes fournées de matières premières. Les analyses des verres provenant de quatre fours à bassin de Bet El'ezer indiquent que les verriers produisaient un verre relativement stable qui avait une composition de 73-76% de S1O2 et de 11-13% de Na2O. Les verres byzantins des VIe et VIIe siècles des sites de Dor et d'Apollonia, ont des pourcentages plus élevés de soude et moins élevés de silice, mais les verres de Bet El'ezer trouvent un bon parallèle dans des verres du VIIIe siècle provenant de Ramla. Les verres d'Israël peuvent être distingués des verres égyptiens de la seconde partie du premier millénaire en se fondant sur leurs éléments majeurs ; ils diffèrent aussi de verres romains d'Europe occidentale, jetant quelques doutes sur l'idée selon laquelle la majorité des verres romains était fait avec le sable de la rivière Bélus. Des analyses préliminaires des éléments traces confirment les distinctions entre les groupes de verre, qui peuvent être expliqués en termes de géologie régionale et de matières premières employées.
Major element analysis has been conducted on unformed chunk glass, with some vessel glass, from a number of sites in Israel, of Byzantine to Islamic date. All glasses are soda-lime-silica compositions, and the data are consistent with a change from a natron to a plant ash soda source in the ninth century. The natron glasses utilised a calcareous sand as a source of silica and lime, whereas the plant ash glasses used a relatively pure silica source, the lime deriving from the plant ash. The glass slab at Bet She'arim appears to have failed due to the use of two lime-bearing components, plant ash and calcareous sand. The glassmakers at Bet Eli'ezer produced a natron glass and appear to have charged their furnaces in batches. Analysed glass from four of the tank furnaces at Bet Eli'ezer indicates that the glassmakers produced a relatively consistent product, which had a composition of 73-76% SiO2 and 11-13% Na2O. Sixth to seventh century Byzantine glass, from sites at Dor and Apollonia, has higher soda and lower silica but the Bet Eli'ezer glass is matched by eighth century vessel glass, from Ramla. The glasses from Israel may be distinguished from later first millennium Egyptian glasses on the basis of their major elements, and also differ from much of the Roman glass of western Europe, casting some doubt on the idea that most Roman glass was made from the sand of the River Belus. Preliminary trace element data confirm the distinctions between glass groups, and may be explained in terms of regional geology and raw materials used.
19 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 2000
Nombre de lectures 30
Langue English
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

Ian C. Freestone
Madame Yael Gorin-Rosen
Michael J. Hughes
Primary Glass from Israel and the Production of Glass in Late
Antiquity and the Early Islamic Period
In: La Route du verre. Ateliers primaires et secondaires du second millénaire av. J.-C. au Moyen Âge. Colloque
organisé en 1989 par l'Association française pour l'Archéologie du Verre (AFAV). Lyon : Maison de l'Orient et de la
Méditerranée Jean Pouilloux, 2000. pp. 65-83. (Travaux de la Maison de l'Orient méditerranéen)
Citer ce document / Cite this document :
Freestone Ian C., Gorin-Rosen Yael, Hughes Michael J. Primary Glass from Israel and the Production of Glass in Late Antiquity
and the Early Islamic Period. In: La Route du verre. Ateliers primaires et secondaires du second millénaire av. J.-C. au Moyen
Âge. Colloque organisé en 1989 par l'Association française pour l'Archéologie du Verre (AFAV). Lyon : Maison de l'Orient et de
la Méditerranée Jean Pouilloux, 2000. pp. 65-83. (Travaux de la Maison de l'Orient méditerranéen)
http://www.persee.fr/web/ouvrages/home/prescript/article/mom_1274-6525_2000_act_33_1_1874Résumé
On présente les résultats des analyses des éléments majeurs de blocs de verre et de quelques
fragments de vaisselle en verre provenant d'une série de sites d'Israël, datant de l'époque byzantine et
de l'époque islamique (Ve -IXe s.). Tous les verres sont de composition « soda-lime-silica » et les
données sont compatibles avec l'idée d'un changement de la source sodique au IXe siècle qui passe du
natron aux cendres de plantes. Les verres au natron utilisent un sable calcaire comme source de silice
et de chaux tandis que les verres aux cendres de plantes emploient une source de silice relativement
pure, la chaux provenant des cendres de plantes. La dalle de verre de Bet She'arim semble être le
résultat d'un échec dû à l'utilisation de deux composants porteurs de chaux, des cendres de plantes et
du sable calcaire. Les verriers de Bet Eli'ezer produisaient un verre au natron et semblent avoir chargé
leur four en différentes fournées de matières premières. Les analyses des verres provenant de quatre
fours à bassin de Bet El'ezer indiquent que les verriers produisaient un verre relativement stable qui
avait une composition de 73-76% de S1O2 et de 11-13% de Na2O. Les verres byzantins des VIe et
VIIe siècles des sites de Dor et d'Apollonia, ont des pourcentages plus élevés de soude et moins élevés
de silice, mais les verres de Bet El'ezer trouvent un bon parallèle dans des verres du VIIIe siècle
provenant de Ramla. Les verres d'Israël peuvent être distingués des verres égyptiens de la seconde
partie du premier millénaire en se fondant sur leurs éléments majeurs ; ils diffèrent aussi de verres
romains d'Europe occidentale, jetant quelques doutes sur l'idée selon laquelle la majorité des était fait avec le sable de la rivière Bélus. Des analyses préliminaires des éléments traces
confirment les distinctions entre les groupes de verre, qui peuvent être expliqués en termes de géologie
régionale et de matières premières employées.
Abstract
Major element analysis has been conducted on unformed chunk glass, with some vessel glass, from a
number of sites in Israel, of Byzantine to Islamic date. All glasses are soda-lime-silica compositions, and
the data are consistent with a change from a natron to a plant ash soda source in the ninth century. The
natron glasses utilised a calcareous sand as a source of silica and lime, whereas the plant ash glasses
used a relatively pure silica source, the lime deriving from the plant ash. The glass slab at Bet She'arim
appears to have failed due to the use of two lime-bearing components, plant ash and calcareous sand.
The glassmakers at Bet Eli'ezer produced a natron glass and appear to have charged their furnaces in
batches. Analysed glass from four of the tank furnaces at Bet Eli'ezer indicates that the glassmakers
produced a relatively consistent product, which had a composition of 73-76% SiO2 and 11-13% Na2O.
Sixth to seventh century Byzantine glass, from sites at Dor and Apollonia, has higher soda and lower
silica but the Bet Eli'ezer glass is matched by eighth century vessel glass, from Ramla. The glasses
from Israel may be distinguished from later first millennium Egyptian glasses on the basis of their major
elements, and also differ from much of the Roman glass of western Europe, casting some doubt on the
idea that most Roman glass was made from the sand of the River Belus. Preliminary trace element data
confirm the distinctions between glass groups, and may be explained in terms of regional geology and
raw materials used.La route du verre
TMO 33, Maison de l'Orient, Lyon, 2000
PRIMARY GLASS FROM ISRAEL AND THE PRODUCTION OF GLASS
IN LATE ANTIQUITY AND THE EARLY ISLAMIC PERIOD
Ian C. Freestone *, Yael Gorin-Rosen ** and Michael J. Hughes
abstract
Major element analysis has been conducted on unformed chunk glass, with some vessel glass, from a
number of sites in Israel, of Byzantine to Islamic date. All glasses are soda-lime-silica compositions, and
the data are consistent with a change from a natron to a plant ash soda source in the ninth century. The
natron glasses utilised a calcareous sand as a source of silica and lime, whereas the plant ash glasses used
a relatively pure silica source, the lime deriving from the plant ash. The glass slab at Bet She'arim appears
to have failed due to the use of two lime-bearing components, plant ash and calcareous sand. The
glassmakers at Bet Eli'ezer produced a natron glass and appear to have charged their furnaces in batches.
Analysed glass from four of the tank furnaces at Bet Eli'ezer indicates that the glassmakers produced a
relatively consistent product, which had a composition of 73-76% SiO2 and 11-13% Na2O. Sixth to seventh
century Byzantine glass, from sites at Dor and Apollonia, has higher soda and lower silica but the Bet
Eli'ezer glass is matched by eighth century vessel glass, from Ramla. The glasses from Israel may be
distinguished from later first millennium Egyptian glasses on the basis of their major elements, and also
differ from much of the Roman glass of western Europe, casting some doubt on the idea that most Roman
glass was made from the sand of the River Belus. Preliminary trace element data confirm the distinctions
between glass groups, and may be explained in terms of regional geology and raw materials used.
RESUME
On présente les résultats des analyses des éléments majeurs de blocs de verre et de quelques fragments
de vaisselle en verre provenant d'une série de sites d'Israël, datant de l'époque byzantine et de l'époque
islamique (Ve -IXe s.). Tous les verres sont de composition "soda-lime-silica " et les données sont compatibles
avec l'idée d'un changement de la source sodique au IXe siècle qui passe du natron aux cendres de plantes.
Les verres au natron utilisent un sable calcaire comme source de silice et de chaux tandis que les verres
aux cendres de plantes emploient une source de silice relativement pure, la chaux provenant des cendres de
plantes. La dalle de verre de Bet She'arim semble être le résultat d'un échec dû à l'utilisation de deux
composants porteurs de chaux, des cendres de plantes et du sable calcaire. Les verriers de Bet Eli'ezer
produisaient un verre au natron et semblent avoir chargé leur four en différentes fournées de matières
premières. Les analyses des verres provenant de quatre fours à bassin de Bet Elïezer indiquent que les
verriers produisaient un verre relativement stable qui avait une composition de 73-76% de S1O2 et
de 11-13% de Na2O. Les verres byzantins des VIe et vif siècles des sites de Dor et d'Apollonia, ont des
pourcentages plus élevés de soude et moins élevés de silice, mais les verres de Bet ElVezer trouvent un bon
parallèle dans des verres du vme siècle provenant de Ramla. Les verres d'Israël peuvent être distingués des
verres égyptiens de la seconde partie du premier millénaire en se fondant sur leurs éléments majeurs ; ils
diffèrent aussi de verres romains d'Europe occidentale, jetant quelques doutes sur l'idée selon laquelle la
majorité des verres romains était fait avec le sable de la rivière Bélus. Des analyses préliminaires des
éléments traces confirment les distinctions entre les groupes de verre, qui peuvent être expliqués en termes
de géologie régionale et de matières premières employées.
* British Museum, Department of Scientific Research, London WC IB 3DG, UK.
** Israel Antiquities Authority, P.O.B. 586, Jerusalem 91004, Israel. I.C. Freestone, Y. Gorin-Rosen & M.J. Hughes 66
Recent investigations of the remains of large-scale glass making in Israel ! and Egypt 2 are leading <

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents